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Directement concerné par la loi du 16 février 1943 qui institue le S.T.O., il refusa de partir et, devenu réfractaire, il gagna la Haute-Savoie et rejoignit le maquis.
Il fut arrêté le 5 février 1944 à Thônes lors de la rafle organisée par les forces françaises du Maintien de l’ordre. Il fut traduit devant la cour martiale française qui siègeait à Annecy, à la Villa Mary centre de commandement des forces françaises du maintien de l’ordre, le 22 février 1944. Il était accusé des meurtres de S… et Vicente P…commis soit disant à Veyrier-du-Lac, ainsi que de celui de C… commis à Annecy. Il fut condamné à mort avec 7 autres résistants.
Le 22 février, les huit résistants furent passés par les armes, par un peloton de GMR du groupement Bretagne. Les huit fusillés sont : Noël Bastien, Roger Bigaud, Arthur Boiteux, Roger Bouveret, Pierre Canali, Paul Dumoulin, Émile Paille et Gérard Van-Opstal.
Paul fut abattu le premier en compagnie de Pierre Canali. Il cria sous les balles qui l’emportaient « Vive la Résistance ». Ce fut la première exécution de ce genre à Annecy et le peloton d’exécution, formé de gardes mobiles et de G.M.R., officiait au champ de tir, avenue de Genève. Un camion transporta ensuite les corps des suppliciés à la prison départementale pour la mise en bière et la délivrance des certificats de décès puis il emmena les cercueils au cimetière de Loverchy (acte de décès Annecy 107/1944).
« La nouvelle des huit exécutions est connue de bonne heure en ville. Elle cause la plus vive émotion dans la population annécienne. On s’apitoie plus particulièrement sur Canali et Roger Bigaud connus à Annecy. Dans l’ignorance des faits exacts, de nombreuses hypothèses circulent. L’opinion cependant la plus répandue est qu’il est lamentable de voir des Français fusillés par des Français » écrit René Dépollier dans son journal clandestin.
L’inhumation des corps eut lieu à 5 heures de l’après-midi, dans un cimetière de Loverchy désert, car bouclé afin d’éviter tout incident. Chaque mort avait sa fosse avec l’identité exacte.
Il est à présent inhumé dans son caveau familial à Moussey.
Le nom de Paul Dumoulin est inscrit sur le monument commémoratif de la rue Marius-Vallin à Annecy et sur le monument aux morts de Moussey.
Il a été déclaré « Mort pour la France », homologué IR et FFI. La médaille de la résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 26 juin 1956.
Plaque en hommage aux huit résistants fusillés sur place le 22 février 1944, ainsi qu'aux cinq maquisards des Glières exécutés au même endroit le 4 mai 1944 après avoir été capturés lors de leur redescente du plateau.
Noël BastienRoger BigaudPierre CanaliFernand DécorPaul DumoulinÉmile PailléFlorence ValsesiaGérard Van Opstal.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.