Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Bernicot RenéMort pour la France

Né le 10 juin 1924 à Tamatave (Madagascar), il était le fils de Jean Marie Bernicot et de Marie Françoise Bodenan, tous deux domiciliés dans la Grande Île. René vint dans la métropole et était officiellement domicilié 174 rue de la Vierge à Lambézellec (auj. Brest), dans le Finistère. Au moment des événements de Féternes, son père était décédé.
Bernicot René

Bernicot René

Résistant — Mort exécuté

Né(e)10 juin 1924 à Tamatave (Madagascar)
Décèdé(e) 20 février 1944 à Féternes (74)
Féternes (74), cimetière communal
Maquis : Camp Mont-blanc /
R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Entré dans la Résistance, on le découvrit maquisard dans le camp Mont-Blanc, dans le Chablais en Haute-Savoie.

Le dimanche 20 février 1944, la Milice française investit le village de Féternes (Haute-Savoie), au sud-est de Thonon-les-Bains. Plusieurs maquisards alors dans la commune furent surpris et se battirent vaillamment. Plus d’une trentaine de personnes furent arrêtées et amenées au Savoie-Léman à Thonon. Vers 3 heures de l’après-midi, Isidore Martin fut exécuté par des miliciens au hameau de Vougron à Féternes, après, selon certains témoignages, avoir été traîné dans le village au bout d’une corde alors qu’il était blessé.

La municipalité de Féternes l’enterra dans le cimetière communal le mardi 22 février en même temps qu’Isidore Martin. Le maire Eugène Besson remit les papiers d’identité trouvés sur les deux cadavres aux gendarmes Alfred Bianchi et André Guillemin, à charge pour eux de les faire parvenir au Parquet de Thonon-les-Bains. (Procès verbal Évian n°49 du 24 février 1944). Pour René Bernicot, il remit « une carte de membre d’Assurances sociales de la Caisse départementale du Finistère délivrée au nom de Bernicot René, né le 10 juin 1924 à Tamatave, ayant demeuré 174 rue de la Vierge à Lambezellec n° de la carte 290 61 82/6, une médaille avec une chaîne et une somme de 102 francs ».

René Bernicot est déclaré « Mort pour le France », (transcription du 6 février 1958). Son nom est sur le monument aux morts de Féternes et une plaque a été apposée sur le lieu de sa mort. Il est homologué IR-FFI.

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Bernicot René
 Monument commémoratif

Monument commémoratif

Détail

Monument commémoratif en mémoire aux martyrs morts pour que vive la France composé d'une colonne surmontée d'une sculpture d'un poilu se tenant appuyé sur son fusil et disposant de deux plaques.

Lieu : Féternes

 Plaque de la rafle du 20 février 1944

Plaque de la rafle du 20 février 1944

Détail

Plaque en mémoire de la quarantaine d’habitants de la commune arrêtés par la milice le 20 février 1944. Certains avaient ont internés, torturés puis déportés. Deux ont été fusillés.

Lieu : Féternes

Les figures

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  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

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