Bernicot René Résistant — Mort exécuté 10 juin 1924 à Tamatave (Madagascar) 20 février 1944 à Féternes (74)Féternes (74), cimetière communal Mort pour la france / Maquis : Camp Mont-blanc / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / Forces Française de l’Intérieur / BiographieEntré dans la Résistance, on le découvrit maquisard dans le camp Mont-Blanc, dans le Chablais en Haute-Savoie. Le dimanche 20 février 1944, la Milice française investit le village de Féternes (Haute-Savoie), au sud-est de Thonon-les-Bains. Plusieurs maquisards alors dans la commune furent surpris et se battirent vaillamment. Plus d’une trentaine de personnes furent arrêtées et amenées au Savoie-Léman à Thonon. Vers 3 heures de l’après-midi, Isidore Martin fut exécuté par des miliciens au hameau de Vougron à Féternes, après, selon certains témoignages, avoir été traîné dans le village au bout d’une corde alors qu’il était blessé. La municipalité de Féternes l’enterra dans le cimetière communal le mardi 22 février en même temps qu’Isidore Martin. Le maire Eugène Besson remit les papiers d’identité trouvés sur les deux cadavres aux gendarmes Alfred Bianchi et André Guillemin, à charge pour eux de les faire parvenir au Parquet de Thonon-les-Bains. (Procès verbal Évian n°49 du 24 février 1944). Pour René Bernicot, il remit « une carte de membre d’Assurances sociales de la Caisse départementale du Finistère délivrée au nom de Bernicot René, né le 10 juin 1924 à Tamatave, ayant demeuré 174 rue de la Vierge à Lambezellec n° de la carte 290 61 82/6, une médaille avec une chaîne et une somme de 102 francs ». René Bernicot est déclaré « Mort pour le France », (transcription du 6 février 1958). Son nom est sur le monument aux morts de Féternes et une plaque a été apposée sur le lieu de sa mort. Il est homologué IR-FFI.
La commune d'Allinges rends hommage à ses martyrs Féternes — La rafle du 20 février 1944 commémorée demain
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