Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Albert Séverin Roche
Premier soldat de France


Parcours et témoignages d'anciens combattants, résistants et de vétérans ou de témoins de différents conflits armés ou OPEX
Albert Séverin Roche - 1er soldat de france

De la Première Guerre mondiale, l’Histoire retient surtout des noms célèbres tels ceux des généraux ou de maréchaux qui se sont illustrés durant le conflit (Gallieni, Foch, Pétain, Mangin, Gouraud…). Pourtant d’autres soldats français au rang plus modeste n’ont pas démérité et ont connu dès la fin du conflit une Gloire sans pareille. C’est le cas d’Albert Séverin Roche. Albert Fernand Séverin Roche, est le soldat français le plus décoré de la Première Guerre mondiale. Il a été blessé neuf fois et a capturé un total de 1 180 soldats allemands. Il est surnommé « le premier soldat de France » par le maréchal Ferdinand Foch.

Vidéo Albert Séverin Roche id:s8_nSUiTUUY

Autres témoignages d'anciens combattants

François Marius Rattoz

Plus jeune décoré de la médaille militaire
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Jeune volontaire incorporé au 27e BCA en 1914 à quinze ans, alors qu’il est monté clandestinement dans le train qui mène le bataillon au front. C'est ainsi que, malgré son très jeune âge, il se trouve "engagé volontaire" à la 2e compagnie. Se proposant volontaire pour toutes les missions, François participe aux coups de force dans lesquels combat son bataillon ; les combats de Dieuze, durant lesquels, d'une part, les 27e BACP et 23e RI auront la charge de protéger la retraite rapide et pénible des Français, et, d'autre part, qui participera aux combats particulièrement meurtriers de la Mortagne, de Lamath, de Xermaménil autour de Lunéville…). Il est tué le 24 novembre 1914 d’un éclat d’obus. Il est le plus jeune décoré de la médaille militaire durant le conflit de la grande Guerre.

Conflit : 1914-1918

René Thorgue

Rhin et Danube - 1ere armée
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Résistant de la première heure, René Thorgue participe à la libération de son Annonay natale. Il s’engage ensuite dans l’armée de De Lattre et participe à la libération des Ardennes, de l’Alsace et de la Savoie. René Thorgue a reçu son insigne de chevalier de la Légion d’honneur en octobre 2017.

Conflit : 1939-1945

Nicolas Spataro

Rhin et Danube - 1ere armée
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Engagé dans la France libre, il participe à la campagne d’Italie et à la libération de la France. Après la capitulation, il se réengage et montre à nouveau son courage durant la guerre d’Indochine.

Conflit : 1939-1945

Jacques Saurand

Rhin et Danube - 1ere armée
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Dès 1942, Jacques Saurand s’engage dans l'armée. Il participe aux combats en Algérie et en Tunisie avant de gagner l'Europe.

Conflit : 1939-1945

Jacques Sampéré

Rhin et Danube - 1ere armée
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Jacques Sempéré se porte volontaire pour le débarquement de Provence d’août 1944. Après avoir libéré l’Alsace, sa compagnie et lui traversent le Rhin.

Conflit : 1939-1945

Guy Rougier

Rhin et Danube - 1ere armée
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Engagé volontaire dans les guerres d’Indochine et d’Algérie, Guy Rougier fut porte-drapeau de l’Association Rhin et Danube pendant près de trente ans.

Conflit : 1939-1945

Pierre Morel

Vice-président de la Fondation de la Résistance
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Né le 13 avril 1923 à Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), Pierre Morel est lycéen à Rennes dès 1934. Son père est affecté en 1939 à l’Atelier de Réparation de l’Armée de l’Air de Clermont-Ferrand, Pierre Morel entre alors au lycée Blaise Pascal en octobre. De retour en Bretagne en 1941, la famille s’installe à Hédé (Ille-et-Vilaine). Pierre Morel reprend les cours au lycée de Rennes jusqu’en juin 1942 puis entre à la faculté des sciences de Rennes pour y étudier la médecine. Il vit le plus souvent à Hédé jusqu’en novembre 1943 puis, par commodité, prend une chambre à Saint-Servan. Le premier contact de Pierre Morel avec la Résistance se fait à Clermont-Ferrand en 1941. En novembre 1941, à Rennes, il rejoint le réseau Overcloud fondé par Joël Le Tac au sein duquel il contribue à la recherche de terrains de parachutages et à la formation de groupes dans la région Saint-Aubin du Cormier - Fougères. Le réseau est démantelé par l’Abwehr en février 1942. Pierre Morel parvient à gagner l’Espagne puis l’Angleterre. Il participe ensuite à la campagne d’Alsace et au front de l’Atlantique en 1945.

Conflit : 1939-1945

Jacques Minard

Rhin et Danube - 1ere armée
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Encore lycéen, il participe à la résistance en août 1944. Il s’engage ensuite dans l’armée libre de De Lattre et participe à de violents combats en Alsace et en Allemagne.

Conflit : 1939-1945

Roger Lugon Moulin

Matricule 75767 à DACHAU
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Témoignage de Roger Lugon Moulin de Taninges, Matricule 75767 DACHAU

Conflit : 1939-1945

Lucien COLONEL

Ancien de Buchenwald, Dora
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Lucien Colonel, ancien de Buchenwald (39777) Dora, Ellrich, Wieda, fut de ceux qui en avril 1945 sont envoyés sur les routes dans une des “marches de la mort”. Il réussit à s’en échapper et évita ainsi de se retrouver à Gardelegen le 12 avril 1945. Il se souvient de ce temps. Journaliste, il n’a cesse de connaître la vérité. Il a enquêté. Dans cet article, il donne des précisions inédites. Des témoignages inédits renforcent la culpabilité des auteurs et dénoncent les complices d’un des crimes les plus horribles de la déportation, celui de GARDELEGEN, perpétré il y a près de 49 ans, dans un paroxysme de sang et de feu. Là, dans la province de Saxe – en ancienne R.D.A. – à soixante kilomètres de Magdebourg, à proximité de ce qui est maintenant une petite ville de la République Fédérale d’Allemagne, Gardelegen, là, dans une grange jonchée de paille arrosée d’essence, après un martyre d’une ou plusieurs années, au terme d’un calvaire de plusieurs jours, 1016 hommes condamnés à l’enfer du bûcher, périrent brûlés vifs ou asphyxiés. Huit en réchappèrent, dont trois Français

Conflit : 1939-1945

Georges Loinger

Le résistant qui sauva 450 enfants juifs
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Georges Loinger a été mobilisé dans un régiment d’infanterie, puis fait prisonnier dans un Stalag allemand. Il s’évade et rejoint la Résistance juive. Figure de la Résistance, Georges Loinger a sauvé des centaines d’enfants juifs pendant l’Occupation. Il a par la suite œuvré pour faciliter le passage des rescapés du nazisme en Palestine à bord de l’Exodus. Doyen de la Résistance juive en France, commandeur de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945, Georges Loinger nous a quittés le 28 décembre 2018 à l’âge de 108 ans.

Conflit : 1939-1945

Marcel Jaurant-Singer

Espion et chef d’un groupe de résistants.
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Après avoir traversé les Pyrénées et avoir gagné l’Espagne puis l’Angleterre, Marcel Jaurand-Singer est recruté par le SOE ( Special Operations Executive) comme agent secret français. Parachuté en mars 1944 pour devenir opérateur radio, puis chef-adjoint, du réseau MASON de Jean-Marie Régnier « Porthos », dans la région de Chalon-sur-Saône. Il forme plusieurs opérateurs radio et participe à la guérilla lors de la Libération, à la tête d’un groupe de plus de 300 maquisards du maquis de Cruchaud. Il est démobilisé en décembre 1945. Reprenant ses études en 1946-1947, il passe un certificat de Maths géné et obtient deux DES de droit (Économie politique et Droit public). Il entame une carrière de haut fonctionnaire8. Il prend sa retraite en 1981. Fin 2009, il est élu président de la Fédération Nationale Libre Résistance — une association qui réunit les anciens agents de la section F du SOE — et le reste jusqu'au 19 mars 2011. Il reprend la présidence à l'automne 2014, lorsque Bob Maloubier, qui lui a succédé, épuisé par son combat contre la maladie qui va l'emporter, refuse le renouvellement de son mandat.

Conflit : 1939-1945

Claude du Granrut

Fille de résistants déportés
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Enfant durant l’occupation, elle est la fille d’un couple de résistants déportés par les Nazis. Fille des résistants déportés Germaine et Robert de Renty, elle fut l'épouse du bâtonnier Bernard du Granrut et la sœur de l'infortunée Ghislaine Marchal. Elle sera fondatrice en 2006 et présidente de la Société des familles et amis des anciennes déportées et internées de la Résistance (SFAADIR)2. Elle est, à partir de 2010, secrétaire générale de l'association des déportés, internés et familles de disparus de l'Oise (ADIF de l'Oise). À partir de juin 2014, elle est membre du conseil d'administration de l'Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF).

Conflit : 1939-1945

Exactions du 26 janvier 1944 à la Balme de Thuys

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Le 26 janvier 1944, lla vallée de Thônes connaît, au début 1944, une première action de répression de la part des troupes allemandes d’occupation. Celles-ci attaquent le maquis de Cruet. Vers 6h du matin, plusieurs camions allemands acheminent au pont de Morette des soldats qui s’installent autour de la ferme du Bray et mettent en position des mitrailleuses au café de Morette , au sommet de la petite maison voisine de l’entreprise MERMIER et à l’angle de la ferme du Bray… (Mémorial pour l’oppression 3808 W1396)

Conflit : 1939-1945

Claude Boussagol

Rhin et Danube - 1ere armée
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Jeune étudiant en médecine, Claude Boussagol s’engage dans l'armée en novembre 1942. Médecin militaire, il risque sa vie pour sauver celles de ses compagnons en Italie.

Conflit : 1939-1945

Jean Bourgeat

Passé par 9 stalags et est évadé 12 fois
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Fait prisonnier en 1940, Jean Bourgeat est passé par 9 stalags et s'est évadé 12 fois. Il était membre, très assidu, de l’ANACR de la Haute-Savoie (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance). Titulaire de la Médaille militaire en date du 21 décembre 1955

Conflit : 1939-1945

Georges Aragnol

Déporté au camp de Flossenburg, kommando Richard à Leitmeritz
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Le Kommando Richard était situé à Leitmeritz et il réalisa l'aménagement de 30 km de galeries dans les collines avoisinantes afin d'accueillir une usine souterraine d'armes secrètes les V1 et V2. Ce camp a compté jusqu'à 10 mille détenus, il y avait là-dedans quelque 180 pauvres petits Français arrivés le 24 juillet 1944, perdus dans une masse de Russes, de Polonais, c'était la majorité.

Nous étions déjà malmenés par nos coreligionnaires, sans parler des kapos qui eux aussi l'étaient, sans parler des kapos allemands de droit commun, c'étaient donc ce que l'on appelait des "Soldiers", ceux qui savaient parler allemand et ils essayaient d'avoir un poste de kapo ou de chef de bloc ou de chef de chambre etc. C'est vous dire que nous avons beaucoup pâti dans ce camp…

Conflit : 1939-1945

Bayeul - Uzbin

Sous le feu des talibans
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Le 18 août 2008 en Afghanistan, une section de parachutistes du 8e RPIMA tombe dans une embuscade tendue par des combattants talibans dans la vallée d'Uzbin. Le bilan est terrible : 10 morts et 21 blessés. Jamais autant de soldats français n'avaient été tués au combat depuis la guerre d'Algérie. Voici le témoignage hors norme de Bayeul, un soldat du 8e RPIMA confronté à l’une des embuscades les plus meurtrières des vingts dernières années : La bataille d’Uzbin (18 août 2018).Découvrez comment les bérets rouges se sont illustrés par leur sens de la fraternité, hissés au plus haut des sommets Afghans : une volonté de fer et un courage à toute épreuve, allant jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver leur camarades d’une attaque de Talibans à un contre cinq . Les soldats décédés lors de l'embuscade : caporal Mélam Baouma, 22 ans, sergent Damien Buil, 31 ans, caporal Kevin Chassaing, 19 ans, adjudant Sébastien Devez, 29 ans, caporal Damien Gaillet, 20 ans, sergent Nicolas Grégoire, 25 ans, caporal Julien Le Pahun, 19 ans, sergent Rodolphe Penon, 40 ans, caporal Anthony Rivière, 22 ans, caporal Alexis Taani, 20 ans.

Conflit : OPEX Afghanistan 2008

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  • 3

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