Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944

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L’épuration en Haute-Savoie — Il faut laisser les morts enterrer les morts. Haute-Savoie, août 1944. La guerre est finie ? Ce département s’est libéré tout seul par ses propres forces, celles du Maquis. Voici donc un pays déchiré, meurtri par ses luttes fratricides.

Rien ne peut faire oublier qu’il s’agit bien d’une guerre civile. Une fois chassé l’Occupant nazi, l’heure de vérité a sonné. La « saison des loups » s’achève par les temps forts de l’Épuration. Sur Le Grand-Bornand, 76 miliciens vont être fusillés le 24 août, condamnés par une cour martiale, hâtivement constituée. L’Histoire a tranché ? Non ! Car depuis ce procès emblématique, des forces obscures œuvrent à ressusciter les fantômes de Vichy, de la Collaboration. Comme un travail de mémoire mené à l’envers ? Pour soulever le linceul sur un cortège de gisants enterrés à la va-vite dans un cimetière de miliciens… Quelques croix parsemées sur un coin de prairie pour ceux qu’on voulait croire ensevelis pour l’éternité dans l’immense nuit noire de la Milice.

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

Chasseurs Alpins, la saga des diables bleus : Tome 1, 1879-décembre 1914

Chasseurs Alpins, la saga des diables bleus : Tome 1, 1879-décembre 1914

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Ce livre, issu d'une collection de 4 tomes, est consacrée à la grande histoire des chasseurs alpins, de 1879 à nos jours. Il fait la synthèse de leur histoire, symbolique, uniformes et équipements au travers une multitude de chapitres richement illustrés de photos, souvent inédites, de rares pièces d'uniformes, de fanions et d'insignes, issus de la collection des auteurs et de grandes collections privées.

Ce tome 1 couvre la période allant de 1879 à décembre 1914.

Laurent Demouzon, David Thill • 2017

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

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Dès 1944, en France, des monuments, des steles, des plaques ont été érigés ou apposés, en hommage aux héros ou aux victimes de la guerre, de l'occupation, de la persécution et du génocide. On en compte aujourd'hui des dizaines de milliers à travers le pays.

Pourquoi et comment ce souvenir s'est-il mis en place ? Déportés, résistants, Juifs, Polonais, malgré-nous, 2e DB, Jean Moulin, France libre, chacune de ces mémoires possède sa spécificité.Les auteurs ne se sont pas bornés à dresser, pour la première fois, un inventaire raisonné des lieux de mémoire les plus significatifs de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont aussi procédé à une analyse de ces mémoires plurielles et mouvantes, matériellement inscrites dans le paysage de France. Serge Barcellini est inspecteur général au ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre. Annette Wieviorka, directeur de recherches au CNRS, est notamment l'auteur de Déportation et Génocide (Plon, 1992).

Annette Wieviorka, Serge Barcellini • Plon — Mars 1995

14-18, le sport sort des tranchées

14-18, le sport sort des tranchées

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On connaissait les dégâts faits par la Grande Guerre parmi les gloires sportives de l'époque, mais jamais n'avait été étudié le rôle de 14-18 dans la diffusion du sport en France. L'auteur montre comment le conflit permit au monde paysan de côtoyer le monde sportif alors incarné par une élite. Ce fut aussi l'occasion de fréquenter les Britanniques, à la base de l'idée moderne du sport.

On apprendra que c'est pour lutter contre l'ennui que les autorités militaires eurent l'idée de distribuer des ballons de foot et de rugby aux Poilus. On découvrira aussi combien 14-18 contribua à faire éclore le sport fémiin et bien sûr le handisport, né du terrible bilan du conflit.

Pour les Poilus, souvent issus du monde rural, ces séances bien plus ludiques que les man uvres furent l'occasion de toucher pour la première fois un ballon de foot ou de rugby. Parfois de découvrir l'idée même du sport aux côtés de leurs frères d'armes britanniques ou américains.

Le sport se mit aussi directement au service de la guerre à travers les épreuves de lancer de grenades, l'action des Corps francs ou celle des groupes de Chasseurs cyclistes. 14-18 contribua de plus à l'éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l'effroyable conflit. Que cette longue période de souffrance ait permis au sport de conquérir les couches populaires est un des plus surprenants héritages de la Première Guerre mondiale. L'École de Joinville, formatrice de moniteurs d éducation physique, fit office de creuset pour sa propagation. Une galerie de portraits d athlètes tombés au front complète ce travail de mémoire qui dresse en ultime hommage une liste de 424 champions morts durant la Grande Guerre.

Vidéo La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944 id:yiXbSJhECzE
Vidéo La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944 id:I1PvriK8vfI

Michel Merckel • Le Pas D'oiseau — 2013

Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire

Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire

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Le grand livre des Glières. La Bataille de Mars 44 sur le plateau des Glières. Premier moment de la libération de la France en lutte contre l'occupant nazi. Monument et moment national consacré par le Général De Gaulle et André Malraux. " Je parle au nom des Associations de Résistants de Haute-Savoie et de l'ordre de la Libération. En mémoire du général de Gaulle, pour les survivants et pour les enfants des morts."

Lorsque Tom Morel eut été tué, le maquis des Glières exterminé ou dispersé, il se fit un grand silence. Les premiers maquisards français étaient tombés pour avoir combattu face à face les divisions allemandes avec leurs mains presque nues, non plus dans nos combats de la nuit, mais dans la clarté terrible de la neige. Et à travers ce silence, tous ceux qui nous aimaient encore, depuis le Canada jusqu'à l'Amérique latine, depuis la Grèce et l'Iran jusqu'aux îles du Pacifique, reconnurent que la France bâillonnée avait au moins retrouvé l'une de ses voix, puisqu'elle avait retrouvé la voix de la mort.

L'histoire des Glières est une grande et simple histoire, et je la raconterai simplement. Pourtant, il faut que ceux qui n'étaient pas nés alors - et depuis, combien de millions d'enfants ! - sachent qu'elle n'est pas d'abord une histoire de combats.

Le premier écho des Glières ne fut pas celui des explosions. Si tant des nôtres l'entendirent sur les ondes brouillées, c'est qu'ils y retrouvèrent l'un des plus vieux langages des hommes, celui de la volonté, du sacrifice et du sang. " Peu importe ce que fut dans la Grèce antique, militairement parlant, le combat des Thermopyles. Mais dans ces trois cents sacrifiés, la Grèce avait retrouvé son âme et pendant des siècles, la phrase la plus célèbre fut l'inscription des montagnes retournées à la solitude, et qui ressemblent à celles-ci : "Passant, va dire à la cité de Sparte, que ceux qui sont tombés ici sont morts selon sa loi

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2008

Henri Plantaz, héros de la Résisitance en vallée du Giffre

Henri Plantaz, héros de la Résisitance en vallée du Giffre

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Au printemps 1944, les Allemands ne se présentaient plus qu’en nombre dans la vallée du Giffre. L’action de la Résistance s’y révèle implacable et les entraîne à rechercher tout particulièrement Henri Plantaz, l’un des derniers cadres de l’Armée secrète dans le secteur.

Le samedi 1er avril, les soldats de la Wehrmacht envahissent l’usine du Giffre et les hameaux alentours. Au cours de cette rafle, Henri Plantaz, 23 ans, tombe sous les balles allemandes.

Dubin Alain • CABEDITA — 2012

Les poilus de Haute-Savoie - Conscription, mobilisation, réinsertion sociale, 1889-1939

Les poilus de Haute-Savoie - Conscription, mobilisation, réinsertion sociale, 1889-1939

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La Première Guerre mondiale connaît un net regain d'intérêt à la faveur des commémorations du centenaire. Si la figure du combattant tient une place de choix dans le chantier historique actuel, nul n'avait encore décrit le parcours de ces hommes à l'échelle d'une région. Prenant appui sur une étude quantitative des archives de la conscription militaire étayée par des témoignages de "poilus" souvent inédits, cet ouvrage retrace l'itinéraire complet de la "génération du feu" de Haute-Savoie, de la caserne au combat, jusqu'à sa réintégration à la vie civile.

Cette démarche novatrice, inscrite dans un cadre régional, ne néglige toutefois aucune échelle d'analyse, des personnes aux groupes sociaux, sans oublier le point de vue institutionnel. Par une approche à la fois militaire, politique, sociale et culturelle, l'auteur saisit d'abord la sensibilité militaire d'individus vivant dans un espace frontalier qui, bien que français depuis peu, n'en est pas moins imprégné d'un patriotisme à la fois catholique et républicain.

Puis, par une analyse renouvelée de l'expérience de guerre des mobilisés, il met notamment en valeur les interactions à l'uvre entre la ligne de front et la zone de l'intérieur. Enfin, les modalités de démobilisation culturelle et de réinsertion sociale de ces hommes devenus des anciens combattants sont explorées de manière très novatrice. Préface de Christian Sorrel.

Sébastien Chatillon • PU Rennes — 2020

Aux résistants :  À ses résistantes et résistants, La Haute-Savoie reconnaissante

Aux résistants :  À ses résistantes et résistants, La Haute-Savoie reconnaissante

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La tête haute, le regard fier, face à la défaite, à l'abandon, se dressent ceux qui n'acceptent pas. Ils vont entrer en résistance. L'auteur nous présente quelques bribes de la vie de 128 résistantes et résistants de Haute-Savoie qui, chacun sa manière, a lutté, souvent dès 1940, contre les menées antidémocratiques du Gouvernement de Vichy, ainsi que contre les exactions et la violence des occupants italien et allemand. Ils se sont levés pour défendre les vraies valeurs de notre démocratie et l'historien Michel Germain tient à honorer ici leur œuvre.

Certains ont donné leur vie, morts au combat, fusillés ou décédés en déportation, d'autres ont connu les joies de la Libération, mais tous ont redonné son honneur à notre pays. L'auteur précise : "C'est pour poursuivre bien modestement leur action et oeuvrer dans ce sens que j'ai décidé de cet ouvrage en leur honneur. Pour eux et pour nous tous. Ce travail publié 80 ans plus tard, se doit de participer à la pérennisation de notre mémoire collective, qui me tient tant à coeur".

Cet ouvrage est financés par la délégation du Souvenir Français de la Haute-Savoie avec l’aide précieuse du département et de la ville de Cluses.

Michel Germain • La fontaine de Siloé — 2025

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

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En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d’hommes et de femmes de toutes origines – paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants –, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture.

Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D’autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l’étranger.

Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d’affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L’un joue même de l’harmonica entre deux séances de torture; un autre s’évade de prison au moyen d’une cuiller à café et d’un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l’aventure de plusieurs de ces héros du silence.

L’auteur : Alain Frèrejean descend de Louis Frèrejean, le fondateur, en 1816, des Forges de Crans. Lui-même a écrit vingt-sept biographies, traductions et livres d’histoire, dont Napoléon III et la Savoie et Berthollet, l’étrange ami de Napoléon. Mais aussi les scénarios de huitdocumentaires télévisés, dont un sur Les Frahans, tailleurs de pierres de Samoëns et Le percement du tunnel du mont Cenis.

Alain Frèrejean • Édition Cabédita — 2024

Cruseilles — Commémoration centenaire de la grande guerre

Cruseilles — Commémoration centenaire de la grande guerre

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En 2014, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la commune de Cruseilles consacre une édition spéciale de son bulletin municipal aux 81 soldats du village « Morts pour la France ».

Bien que le sujet ait déjà largement été abordé dans les médias, ce travail local prend tout son sens : il permet de redonner un visage, une histoire et une mémoire à ces hommes dont les noms figurent sur le monument aux morts.

Dans un village de 1 700 habitants à l’époque, perdre 81 jeunes hommes représentait un drame collectif profond. Ce bulletin rend hommage à leur sacrifice, souligne le lourd tribut payé par chaque famille, et nous rappelle la valeur de la paix. Ce travail de mémoire a été rendu possible grâce aux recherches précieuses de Josette Buzaré, extraites de son ouvrage à paraître « Cruseilles, petites histoires et grands personnages ».

Marie de Cruseilles • Marie de Cruseille — Josette Buzaré — 2014

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Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

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