Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
menu

La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944

8018,La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944,

L’épuration en Haute-Savoie — Il faut laisser les morts enterrer les morts. Haute-Savoie, août 1944. La guerre est finie ? Ce département s’est libéré tout seul par ses propres forces, celles du Maquis. Voici donc un pays déchiré, meurtri par ses luttes fratricides.

Rien ne peut faire oublier qu’il s’agit bien d’une guerre civile. Une fois chassé l’Occupant nazi, l’heure de vérité a sonné. La « saison des loups » s’achève par les temps forts de l’Épuration. Sur Le Grand-Bornand, 76 miliciens vont être fusillés le 24 août, condamnés par une cour martiale, hâtivement constituée. L’Histoire a tranché ? Non ! Car depuis ce procès emblématique, des forces obscures œuvrent à ressusciter les fantômes de Vichy, de la Collaboration. Comme un travail de mémoire mené à l’envers ? Pour soulever le linceul sur un cortège de gisants enterrés à la va-vite dans un cimetière de miliciens… Quelques croix parsemées sur un coin de prairie pour ceux qu’on voulait croire ensevelis pour l’éternité dans l’immense nuit noire de la Milice.

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

14-18, le sport sort des tranchées

14-18, le sport sort des tranchées

Détail

On connaissait les dégâts faits par la Grande Guerre parmi les gloires sportives de l'époque, mais jamais n'avait été étudié le rôle de 14-18 dans la diffusion du sport en France. L'auteur montre comment le conflit permit au monde paysan de côtoyer le monde sportif alors incarné par une élite. Ce fut aussi l'occasion de fréquenter les Britanniques, à la base de l'idée moderne du sport.

On apprendra que c'est pour lutter contre l'ennui que les autorités militaires eurent l'idée de distribuer des ballons de foot et de rugby aux Poilus. On découvrira aussi combien 14-18 contribua à faire éclore le sport fémiin et bien sûr le handisport, né du terrible bilan du conflit.

Pour les Poilus, souvent issus du monde rural, ces séances bien plus ludiques que les man uvres furent l'occasion de toucher pour la première fois un ballon de foot ou de rugby. Parfois de découvrir l'idée même du sport aux côtés de leurs frères d'armes britanniques ou américains.

Le sport se mit aussi directement au service de la guerre à travers les épreuves de lancer de grenades, l'action des Corps francs ou celle des groupes de Chasseurs cyclistes. 14-18 contribua de plus à l'éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l'effroyable conflit. Que cette longue période de souffrance ait permis au sport de conquérir les couches populaires est un des plus surprenants héritages de la Première Guerre mondiale. L'École de Joinville, formatrice de moniteurs d éducation physique, fit office de creuset pour sa propagation. Une galerie de portraits d athlètes tombés au front complète ce travail de mémoire qui dresse en ultime hommage une liste de 424 champions morts durant la Grande Guerre.

Vidéo La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944 id:yiXbSJhECzE
Vidéo La vérité vraie sur le procès de la milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 au 24 août 1944 id:I1PvriK8vfI

Michel Merckel • Le Pas D'oiseau — 2013

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

Détail

Soudain, alors que la nuit s'approche, une grande flamme jaillit dans la montagne. Roland dit : « C'est fini, ils sont tous morts ». Ce n'est que quelques jours plus tard que nous apprendrons ce qu'il s'était passé, et surtout qu'il y avait des survivants. Foges pour toujours était entré dans nos mémoires et dans l'histoire. (Bernard Néplaz)

Les ruines du chalet de Foges se trouvent au-dessus du lac Léman, à près de mille mètres d'altitude. Le mardi 22 février 1944, douze résistants y furent encerclés par des miliciens supérieurs en nombre et en armes. La sentence fut terrible pour les patriotes : six morts au combat et un fusillé quelques jours plus tard. Réchappés par miracle de cet affrontement, les cinq survivants poursuivirent la lutte pour l'indépendance du pays et la refondation de la République. Six mois plus tard, la Haute-Savoie se libérait définitivement du joug de l'occupant nazi et de ses alliés miliciens.

Aucun soldat allemand ne participe au combat de Foges il s'agit d'une affaire très française. Nicolas Martignoles montre que ce drame, avec son unité de lieu, de temps et d'action, prend sa source dans les conflits politiques de l'entre-deux-guerres et même au-delà. Il présente aussi ses conséquences immédiates comme à plus long terme, en étudiant notamment la construction d'une mémoire locale.

Les témoins directs ayant tous disparu, l'auteur a puisé sa documentation dans la presse locale et des archives privées, ainsi qu'aux Archives départementales de la Haute-Savoie. Son ouvrage, publié grâce à la bienveillance de l'ANACR 74, est un outil destiné à maintenir la vigilance des générations futures.

80 ans ont passé, l'espace de la vie d'un être humain. En ces jours où la guerre reprend tous ses droits, comme un incendie que l'on croyait éteint, le travail de l'historien devient essentiel, non seulement en relatant de la manière la plus exacte possible les faits, mais aussi en remontant aux causes et en expliquant les conséquences jusqu'à nos jours. Cet ouvrage rigoureusement documenté apporte un éclairage précis qui contrastera avec les albums au romantisme guerrier douteux et les jeux vidéo peu propices à l'apaisement.

Nicolas Martignoles • J. André éditeur — 2024

Le devoir de mémoire

Le devoir de mémoire

Détail

L'expression « Devoir de Mémoire - histoire des politiques mémorielles » s'est imposé tant dans le langage du quotidien que de celui des hommes politiques. Mais où s'arrête et où commence ce devoir de Mémoire ? Que cache cette expression ?

Entre devoir et travail de Mémoire il est bien difficile aujourd'hui de s'y retrouver. Ce livre répond donc à une nécessité, celle de clarifier un contenu et tout simplement de comprendre et d'expliquer ce qu'est la politique mémorielle. Les enseignants, les élus dans leur diversité, les responsables d'associations et tout simplement l'ensemble des citoyens trouveront dans ce livre, très complet, un outil pour analyser, décrypter et comprendre la politique de Mémoire du XXIe siècle.

Sophie Hasquenoph, Serge Barcellini • SOTECA

La Mémoire interdite de François Merlin

La Mémoire interdite de François Merlin

Détail

Maire de Petit-Bornand-Les Glières, François Merlin a été exécuté par le maquis le 16 août 1944, c'est-à-dire quelques mois après le drame du Plateau en mars 1944, alors que le département de la Haute-Savoie se trouvait en plein soulèvement pour sa libération.

Il était lui-même résistant et son fils Marcel Merlin, fondateur de l'AS dans la vallée de Borne, était un ami de Tom Morel et un pourvoyeur du bataillon des Glières. Cette étrange exécution de François Merlin a jeté la consternation dans toute la contrée, mais elle n'a jamais été revendiquée et jamais élucidée. Aucune plainte portée, aucune enquête publique, partout un silence de plomb. Puis, petit à petit, après la guerre, s'installe une explication commode, celle d'une bavure lamentable, fruit de vieilles rancunes de village. Personne n'est vraiment convaincu, mais tout le monde adopte cette thèse.

Quelques années plus tard, l'abbé Jean Truffy, curé de Petit-Bornand, prêtre haut en couleur, résistant et déporté, publie un livre qui embrouille définitivement l'affaire.

Plus de cinquante ans après, Robert Amoudruz a cherché à retrouver la trace des réalités de l'époque de l'Occupation et à lever le secret de la mort de François Merlin. Cet ouvrage est le résultat d'une longue recherche parmi les archives consultables et auprès de quelque trois cents témoins encore en vie.

Son travail contient de nombreuses révélations et fait apparaître les événements et les mentalités de l'époque sous un jour nouveau.

Robert Amoudruz • Cabedita — 2002

1939 La drôle de guerre – Hommage aux morts pour la France

1939 La drôle de guerre – Hommage aux morts pour la France

Détail

Revue hors-série — Le 3 septembre 1939, il y a 80 ans, la France rentrait en guerre contre l’Allemagne à la suite de l’invasion de la Pologne. Commençait alors ce que les Français et les historiens ont dénommé la “drôle de guerre”.

Un guerre d’attente ou les Français s’habituaient à croire à une “drôle de paix”. Nous avons souhaité rendre hommage à ces combattants oubliés et invisibles. Ils étaient jeunes, souvent célibataires, agriculteurs pour la majorité d’entre eux, leur vie était simple, mais “ils étaient la France”.

SF. • Le SF – 2021

Être reconnaissant après la Grande Guerre. Les monuments aux morts en Haute-Savoie

Être reconnaissant après la Grande Guerre. Les monuments aux morts en Haute-Savoie

Détail

L'armistice du 11 novembre 1918 marque la fin de quatre longues années de guerre mais en Haute-Savoie, plus de 10 000 hommes manquent à l'appel pour célébrer la fin des combats. En l'espace de quelques années, la population et les municipalités rendent un hommage collectif au sacrifice de ces soldats en érigeant plus de 300 monuments aux morts.

Cette publication est le fruit d'une enquête menée dans les Archives départementales et communales et d'une campagne photographique sur le terrain. Il permet de situer les monuments sur le territoire, de se documenter sur leur auteur, leur financement (coût total, financement de la commune, subvention de l'Etat, souscription publique), le calendrier de leur réalisation (date de décision et date d'approbation du projet), les inscriptions et le nombre de noms qui y figurent, les éventuelles polémiques qui ont émaillé leur construction, du choix de l'emplacement à celui de l'inscription, jusqu'à l'inauguration en grande pompe. En analysant leur composition et leurs symboles, nous apprenons à regarder d'une oeil neuf les monuments aux morts et le phénomène commémoratif auquel ils participent.

Archives départementales • Haute-Savoie - 2014

L'abbé André Payot Résistant et chef de réseau (1939-1945)

L'abbé André Payot Résistant et chef de réseau (1939-1945)

Détail

Après avoir été prêtre à Seyssel et Le Grand-Bornand, l'abbé André Payot est nommé dans la paroisse de Vallorcine, près de Chamonix Mont-Blanc. Là, il crée en 1942 un réseau de résistance clandestin. Il cache des réfugiés dans le clocher de l'église et met en place des filières pour leur faire passer la frontière vers la Suisse. Aidé par des vallorcins et par des Guides de haute montagne (Louis Pache), il permet le sauvetage de résistants, de Juifs, de réfractaires et de combattants.

Son histoire, tombée dans l'oubli à la fin de la guerre, ne resurgira que très brièvement des années plus tard quand un ancien fuyard, sauvé grâce au réseau de l'abbé André Payot, reviendra à Vallorcine… Ce livre de Jean-Luc de Uffredi retrace le parcours de ce héro discret durant cette période sombre de l'histoire. À travers les récits des derniers témoins ou de leurs descendants, l'auteur met aussi en lumière des faits méconnus et des documents rares et inédits.

Jean-Luc de Uffredi • Les Passionnés de Bouquins - 2019

Cruseilles — Commémoration centenaire de la grande guerre

Cruseilles — Commémoration centenaire de la grande guerre

Détail

En 2014, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la commune de Cruseilles consacre une édition spéciale de son bulletin municipal aux 81 soldats du village « Morts pour la France ».

Bien que le sujet ait déjà largement été abordé dans les médias, ce travail local prend tout son sens : il permet de redonner un visage, une histoire et une mémoire à ces hommes dont les noms figurent sur le monument aux morts.

Dans un village de 1 700 habitants à l’époque, perdre 81 jeunes hommes représentait un drame collectif profond. Ce bulletin rend hommage à leur sacrifice, souligne le lourd tribut payé par chaque famille, et nous rappelle la valeur de la paix. Ce travail de mémoire a été rendu possible grâce aux recherches précieuses de Josette Buzaré, extraites de son ouvrage à paraître « Cruseilles, petites histoires et grands personnages ».

Marie de Cruseilles • Marie de Cruseille — Josette Buzaré — 2014

Nous soutenir

Soutenir le Souvenir Français (74)
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !