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La Médaille de la reconnaissance française (MRF), trop souvent méconnue du grand public en raison de son extrême rareté, est une citation à l’ordre de la nation française, pour services exceptionnels, actes de dévouement répétés accomplis au péril de la vie pour la France, soit à titre civil, soit au titre de la Résistance.
Résistant et juste
La Médaille de la Reconnaissance française a pu récompenser les étrangers civils ou militaires, les collectivités françaises ou étrangères et toutes les personnes de nationalité française ayant, à l’occasion de la guerre et pendant les hostilités, soit accompli des actes de dévouement dans l’intérêt public, soit rendu au pays des services signalés, sans que ces actions revêtent un caractère militaire (décret du 14 septembre 1945).
Elle a été la médaille de la Résistance 1914-1918. Dès son origine, la MRF, créée le 13 juillet 1917 par Raymond Poincaré, Président de la République, sur proposition du Président du Conseil et ministre des affaires étrangères Alexandre Ribot et du ministre de la justice René Viviani, portait la marque d’une distinction nationale.
L’héroïsme d’Edith Cavell, fusillée par les Allemands, a été le point de départ de la nécessité ressentie de créer une décoration jamais décernée. C’est Louise Thuliez (distinguée par Georges Clémenceau qui l’avait chargée d’étudier les premières promotions) qui participa à l’attribution de la MRF dans les premières commissions d’examen. L’Association nationale a eu la joie de recevoir et de fêter cette grande résistante devenue Commandeur de la Légion d’honneur. Louise Thuliez précisait que cette décoration « fut vraiment celle de la résistance à l’occupant, celle de l’héroïsme personnel en temps de guerre, le sens de cette distinction ne pouvant être confondu avec nulle autre récompense indiscutable, mais d’un ordre tout différent. »
Puis, le décret du 14 septembre 1945 rendit applicable, en faveur des personnes et des collectivités françaises et étrangères qui s’étaient distingués par leur dévouement à la cause française au cours de la guerre 1939-1945, les dispositions du décret de 1917, notamment pour les isolés résistants dont l’héroïsme individuel ne relevait pas spécialement d’un réseau organisé.
Cette décoration prestigieuse est décernée par le Président de la République « après examen des dossiers des candidats par une commission dont les membres sont choisis dans les corps constitués les plus éminents de l’Etat. » Celle-ci siégeait deux fois par mois à la Grande chancellerie de la Légion d’honneur. Elle était présidée par un membre du conseil de l’Ordre et comprenait un ambassadeur et un membre de l’Institut. Les actes exigés pour l’attribution devaient comporter un effort personnel, soutenu ou volontaire. Seuls pouvaient être pris en considération les services d’une durée continue d’au moins une année.
Attribuée au nom de la République par le Président du Conseil, le ministre des Affaires étrangères ou de la Guerre, la Médaille de la reconnaissance française est désormais placée sous la dépendance du ministre de l’Intérieur.
Services volontaires et civisme exceptionnel sont les témoignages qu’apporte cette décoration à ses bénéficiaires. Au péril de leur vie et sans obligation légale, uniquement sur ordre de leur conscience, ils ont mérité la gratitude du pays. Ce sont 2793 femmes, infirmières bénévoles, qui la reçurent au titre de la Première Guerre mondiale, dont 400 tuées à l’ennemi.
La médaille comporte trois classes : bronze, argent et vermeil (avec rosette). Elle a été accordée à titre posthume pour environ un tiers de ses titulaires, ce qui donne à la dignité et à la valeur de cette distinction toute sa signification.
Depuis 1917, 15 000 personnes, tout au plus, se sont vu attribuer cette décoration en France et à l’étranger. Nos morts sont plus nombreux que les vivants dont les rangs s’amenuisent au cours des années. La Médaille de la reconnaissance française, décernée avec une rigoureuse parcimonie, est le signe distinctif d’une élite et c’est le devoir de chaque décoré de la faire mieux connaître. L’Association nationale des médaillés de la reconnaissance française s’est donné ce but.
L’insigne, fixée sur un ruban blanc large de 37 mm et bordée d’un liseré tricolore de 6 mm sur chaque bord, a existé sous deux formes :
La Légion d’honneur est la plus haute distinction nationale. Elle a été instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense depuis ses origines les « mérites éminents » militaires ou civils rendus à la Nation.
Ordre
L'ordre de la Libération a été créé dans le but de récompenser les personnes ou les collectivités qui se sont signalées au cours de la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale. Deuxième ordre national français après celui de la Légion d'honneur, son admission ne fut accordée qu'à un nombre réduit de personnes (1038), d'unités militaires (18) et de communes (5) pour des hauts-faits lors de la Libération de la France.
La Médaille militaire est une distinction honorifique française de haute estime, établie le 22 janvier 1852 par le Président Louis-Napoléon Bonaparte, ou Napoléon III. Elle est considérée comme la troisième plus haute décoration nationale, précédée par la Légion d'Honneur et l'Ordre de la Libération.
Médaille
L'ordre national du Mérite est un ordre français qui a été institué le 3 décembre 1963 par le général de Gaulle. Il récompense les mérites distingués, militaires (d'active et de réserve) ou civils, rendus à la nation française. Il remplace d'anciens ordres ministériels et coloniaux.
La croix de guerre 1914-1918 est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de la Première Guerre mondiale.
La croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de la seconde Guerre mondiale.
La croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs est créée en 1921. Elle récompense les actions d’éclat des militaires français cités, engagés sur des théâtres d’opérations extérieurs à la métropole, comme les opérations en Syrie, en Palestine, à Constantinople, au Maroc, en AOF, en AEF.
En 1956, après la création éphémère de la médaille de la valeur militaire, est créée en remplacement, au mois d’octobre 1956, la croix de la valeur militaire , pour récompenser les actions d’éclats lors des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Afrique du nord.
La croix du combattant volontaire est une décoration militaire française qui récompense les combattants volontaires qui ont choisi spontanément de servir dans une unité combattante à partir de la guerre 1939-1945.
La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français"
En 1925, le député Marcel Plaisant déposait auprès de la Chambre des députés et au nom des associations d’évadés de la guerre 1914-1918, une proposition de loi visant à créer une décoration particulière qui entraînerait l’attribution d’une croix de guerre au profit des évadés.
La croix du combattant volontaire est une décoration militaire française qui récompense les combattants volontaires qui ont choisi spontanément de servir dans une unité combattante. la croix du combattant volontaire supprime la croix du combattant volontaire 1939-1945
La croix du combattant volontaire 1914-1918 est une décoration militaire française qui récompense les combattants volontaires qui ont choisi spontanément de servir dans une unité combattante.
La croix du combattant volontaire de la Résistance est une décoration française créée après la Seconde Guerre mondiale. Comme pour la croix du combattant, ce sont les titulaires d'une carte spécifique qui sont autorisés à porter cette décoration. Il s'agit de la carte du combattant volontaire de la Résistance, dite « carte verte » en raison de sa couleur.
La croix du combattant est une décoration honorifique française créée en 1930 à l'intention des Poilus de la Première Guerre mondiale, modifiée par la suite pour être décernée aux anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et d'autres conflits impliquant l'armée française.
La médaille d'Outre-Mer est une décoration française créée le 6 juin 1962 par changement d'appellation de la médaille coloniale créée par la loi du 26 juillet 1893. Les conditions d'attributions n'ont pas évoluées. Seuls les territoires donnant droit à l'attribution de cette décoration ont été modifiés au cours du temps.
La Médaille de la Déportation et de l’Internement politique a été créée le 9 septembre 1948, par la loi définissant le statut des déportés et des internés politiques et qui déclare, dans son article premier : « La République française reconnaissante envers ceux qui ont contribué à assurer le salut du pays, s'incline devant eux et devant leurs familles, détermine le statut des déportés et internés politiques, proclame leurs droits et ceux de leurs ayants cause
La médaille de la déportation et de l'internement pour faits de résistance est une médaille française d'honneur décernée à titre militaire.
L’ordre du Mérite combattant, créé par décret en date du 14 septembre 1953 en France, était destiné à récompenser les personnes s'étant distinguées par leurs compétences et leur dévouement dans la gestion des intérêts moraux et matériels des anciens combattants et victimes de guerre.
La médaille de la défense nationale peut être décernée aux étrangers, militaires ou civils, ayant rendu des services particulièrement honorables à la défense de la France ou à ses armées. Elle leur est décernée, dans ses échelons argent ou or, ou à titre posthume, par le ministre de la défense.
Les personnes reconnues comme « Justes parmi les nations » reçoivent une médaille spécialement frappée à leur nom et un diplôme d’honneur. Elles ont en outre le privilège de voir leurs noms gravés sur le Mur d’honneur dans le jardin des Justes de Yad Vashem à Jérusalem.
La Citation à l’Ordre de la Nation est une distinction honorifique créée en France en 1917, qui témoigne d’un acte de dévouement exceptionnel accompli pour le pays, que ce soit dans le domaine civil ou militaire. Elle est souvent accompagnée de la remise d’une décoration et est également accordée aux personnels de l’État décédés en service. Retraçons l’histoire de cette distinction empreinte de reconnaissance et d’honneur.
Citation
Une citation à l'ordre da la division est une sanction positive se matérialisant sous la forme de textes décrivant les comportements récompensés. Ces textes sont insérés dans des diplômes que reçoivent soit le soldat honoré, soit les familles dans le cas de citations posthumes.
Une citation à l'ordre du régiment est une sanction positive se matérialisant sous la forme de textes décrivant les comportements récompensés. Ces textes sont insérés dans des diplômes que reçoivent soit le soldat honoré, soit les familles dans le cas de citations posthumes.
En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.
Mention
L'insigne des blessés militaires a été créé durant la Première Guerre mondiale par une loi du 11 décembre 1916, sur une idée de l'écrivain nationaliste Maurice Barrès. Son attribution a été accordée aux blessés militaires, prisonniers de guerre, déportés et internés de la Résistance de la seconde Guerre mondiale, puis aux blessés militaires de conflits plus récents.
Insigne
La médaille commémorative française de la Grande Guerre fut souvent appelée « médaille des poilus », surnom donné aux combattants de la Grande Guerre.
Créée par le gouvernement Libanais le 9 mars 1926 cette médaille était destiné à récompenser les soldats français qui ont aidé à la création et à la vie de ce nouvel État à partir d’une province de l’ancien Empire TURC
La médaille commémorative de Syrie-Cilicie, également nommée médaille du Levant, était une décoration française décernée aux militaires impliqués dans les hostilités qui éclatèrent au Moyen-Orient peu après la Première Guerre mondiale.
Cette médaille Commémorative 39/45 comporte nécessairement, au moins, une barrette et jusqu'à 15 barrettes à la fois: France, Norvège, Afrique, Libération, Allemagne, Extrême-Orient, Grande Bretagne, Urss, Atlantique, Méditerranée, Manche, Mer du Nord, Engagés Volontaires, Défense Passive, ou, à titre exceptionnel, une barrette avec millésime.
La médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre a été créée par le décret n°46-742 du 4 avril 1946. Le général de Larminat, président de l'Association des Français libres, en est à l'origine. C'est en effet en 1945 qu'il adresse un rapport au ministre des Armées dans lequel il souligne que la création d'une telle décoration permettrait de récompenser les non-combattants ralliés à la France libre, notamment les hommes et femmes des services administratifs.
La Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l'ordre. Elle est plus communément appelée dans le milieu combattant, Médaille commémorative A.F.N. (Afrique du Nord) et son dessin est proche de la Médaille Coloniale. L'attribution de la médaille est officialisée par la remise d'un diplôme.
La médaille de reconnaissance de la Nation est une décoration militaire et civile française, créée par un décret du 12 avril 2002 de Jacques Chirac, président de la République. Elle est décernée à tous les militaires et à tous les civils s'étant vu attribuer le titre de reconnaissance de la Nation.
La médaille interalliée dite « de la Victoire » est officiellement créée en France par la loi du 20 juillet 1922. Elle est attribuée aux militaires, marins, aviateurs, infirmiers et infirmières civils, prisonniers de guerre évadés, Alsaciens-Lorrains, étrangers, ayant appartenu pendant trois mois entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 à des unités énumérées dans la loi.
La médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement est une distinction française récompensant toute personne qui, au péril de sa vie, se porte au secours d’une ou plusieurs personnes en danger de mort. Elle peut également être attribuée collectivement aux unités d’intervention et de secours avec, pour les personnels en service au moment des faits récompensés, le port d’une fourragère tricolore.
Médaille de la Croix-Rouge. Le Comité central a décidé, en février 1897, sur la proposition de son président, d'instituer une médaille, qui serait distribuée à ceux qui auraient bien mérité de la Société.
La médaille de l'OTAN est une décoration militaire internationale qui est décernée aux militaires de diverses régions du monde, sous l'autorité de l'organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).
Angleterre — La croix militaire (Military Cross ou MC) est la troisième plus haute décoration militaire décernée aux officiers des forces terrestres et, depuis 1993 aux autres catégories de grades de la British Army et auparavant aux officiers des autres pays du Commonwealth.
USA — La Distinguished Service Cross (littéralement : « croix pour service distingué » ou « croix pour service remarquable »), couramment dénommée DSC, est une décoration militaire des États-Unis créée le 9 juillet 1918 par une loi du Cong
La médaille présidentielle de la Liberté (en anglais, Presidential Medal of Freedom) est une décoration décernée par le président des États-Unis et est, avec la médaille d'or du Congrès (Congressional Gold Medal) accordée par un acte du Congrès, la plus haute décoration civile des États-Unis. Elle est décernée à des personnes, américaines ou non, qui ont fourni « une contribution particulièrement méritoire pour la sécurité ou les intérêts nationaux des États-Unis, un monde de paix, ou des efforts remarquables dans le domaine culturel ou autres, public ou privé. »
Hollande — L'ordre d'Orange-Nassau (en néerlandais : Orde van Oranje Nassau) est un ordre honorifique civil et militaire des Pays-Bas, créé le 4 avril 1892 par la régente Emma de Waldeck-Pyrmont, au nom de sa fille mineure, la future reine Wilhelmine des Pays-Bas
L'ordre de l'Empire britannique (en anglais : Most Excellent Order of the British Empire) est un ordre de chevalerie du système honorifique britannique, établi en 1917 par le roi George V. La devise chevaleresque est For God and the Empire (« Pour Dieu et l'Empire »). L'ordre compte 100 000 membres vivants partout dans le monde, y compris du Commonwealth, tous grades confondus. Il a son siège à la cathédrale Saint-Paul de Londres où se trouve, dans la crypte, une chapelle qui lui est dédiée.