Le monument La fresque murale, composée de quatre parties, évoque la place majeure occupée par Thorens-Glières dans la Résistance en Haute-Savoie lors de la Seconde Guerre mondiale. Sous l'occupation allemande, entre le 31 janvier et le 26 mars 1944, des résistants, appelés les « maquisards », ont lutté pour la liberté de la France sur le Plateau des Glières. (01) — Les parachutages d'armes : Cinq parachutages d'armes des Alliés ont eu lieu sur le Plateau des Glières entre 1943 et 1944, permettant la Ubération de la Haute Savoie en août 1944. (02) — Plateau des Glières : Lieu stratégique pour les maquisards. C'est sur ceplateau à 1400m d'altitude qu'a combattu le Maquis des Glières en février et mars 1944, dans des conditions particulièrement difficiles. (03) — Les maquisards : Ces résistants, appelés maquisards, se sont battus en héros pour libérer la Haute-Savoie et la France. (04) — Le container : Ces caisses contenaient les armes larguées lors des parachutages alliés, pour armer les maguisards. (05) — La Croix de Guerre 1939-1945 : Décoration attribuée à la commune de Thorens en reconnaissance de l'efficacité de son action résistante et du soutien de la population aux maquisards. (06) — Le lieutenant Tom Morel : Théodose Morel, dit Tom Morel officier du 27e BCA, est le chef charismatique du Maquis des Glieres jusqua sa mort au combat le 10 mars 1944. (07) — Le capitaine Maurice Anjot : Maurice Anjot, dit Bayart, prend le commandement du Maquis des Glières à la suite du décès de Tom Morel, jusqu'à sa propre mort le 27 mars 1944, lors du repli. (08) — Louis Morel et la compagnie Le Chamois : Louis Morel dit Forestier devient le chef de la 3e Compagnie du Maquis des Glières. En avril 1944, il reconstitue la Compagnie, nommée alors Section Chamois en référence à l'animal emblématique du massif des Bornes. (09) — Le défilé du 14 juillet 1944 : La Compagnie « Le Chamois », avec en tête son chef Louis Morel, défile en armes dans Thorens, un acte héroïque, véritable défi à l'occupant nazi encore présent sur tout le territoire. (10) — Le monument des Glières : Le Monument à la Résistance d'Émile Gilioli, érigé en 1973 sur le Plateau des Glières, symbolise la transition de la douleur et du sacrifice vers un avenir de paix et d'espoir. (11) — La devise «Vivre libre ou mourir» : La devise des maquisards des Glières incarne courage et la détermination des résistants. (12) — Un avenir lumineux : La neige fond sous les rayons chauds du soleil. Une douce lumière enveloppe la scène. Un symbole d'espoir pour l'avenir de tous. CommémorationLors du décrochage du plateau des Glières, le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Maurice Anjot capitaine de l’Armée secrète rejoignit le plateau des Glières à la suite de la mort du chef des maquis de Haute-Savoie Tom Morel le 10 mars 1944. Quatre compagnies essayaient de garder le pourtour montagneux de ce haut-plateau choisit par une mission interalliée pour parachuter des armes et préparer l’aide au débarquement prévu en Méditerranée. La Haute-Savoie avait été mise en état de siège par le gouvernement de Vichy depuis le 31 janvier 1944. Le 1er février, une cinquantaine de républicains espagnols rejoignirent le plateau. Ces maquisards de la « France libérée » environ 450 hommes en mars, devinrent la cible du gouvernement de Vichy qui envoya encercler ce bastion, les gendarmes, les GMR et la Milice. L’état-major allemand de Paris, Otto Abetz et le SS Oberg avaient donné jusqu’au 12 mars à Vichy, pour réduire les Glières. L’objectif était d’empêcher toute sortie des maquisards. Le dimanche 26 mars, l’attaque conjuguée commençait, les accrochages se multipliaient, l’artillerie allemande bombardait, l’artillerie pilonnait. Le capitaine Anjot avec l’accord des officiers du poste de commandement donna l’ordre de décrocher à 22 heures. Il partit avec la nombreuse colonne qui s’engagea dans la gorge d’Ablon. Le 27 mars, il était déjà parvenu au lieu-dit du Clus, au-dessus du village de Nâves-Parmelan, en compagnie du lieutenant Lambert Dancet et du sergent Louis Vitipon, lorsqu’un barrage allemand ouvrit le feu sur leur petit groupe et sur les républicains espagnols, résistants de la section Ebro, qui suivaient, Manuel Corps-Moraleda, Florian Andujar-Garcia, Antonio Perez-Ortiz et Saez. Ils ripostèrent, mais ils ne tardèrent pas à tomber atteints par des rafales de mitraillette. Un seul survécut Angel Gomez qui participa ensuite au parachutage du 1er août et à la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie, le 19 août 1944 Manuel Corps-Moradela, blessé grièvement mourut achevé à la ferme des Rangets à Nâves-Parmelan. Une stèle a été érigée au lieu-dit Clus à Nâves-Parmelan. Chaque année, le 4e samedi du mois de mars, une cérémonie commémore leur sacrifice.Nâves-Parmelan —27 mars 1944 : Mort du Capitaine Maurice Anjot et de cinq de ses soldats — 3808 WID15111 InscriptionLes parachutages d'armes Cinq parachutages d'armes des Alliés ont eu lieu sur le Plateau des Glières entre 1943 et 1944, permettant la Ubération de la Haute Savoie en août 1944. Localisation AdresseMiairie de Thorens-GlièresInauguration14 juillet 2024 ×
Lors du décrochage du plateau des Glières, le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Maurice Anjot capitaine de l’Armée secrète rejoignit le plateau des Glières à la suite de la mort du chef des maquis de Haute-Savoie Tom Morel le 10 mars 1944. Quatre compagnies essayaient de garder le pourtour montagneux de ce haut-plateau choisit par une mission interalliée pour parachuter des armes et préparer l’aide au débarquement prévu en Méditerranée. La Haute-Savoie avait été mise en état de siège par le gouvernement de Vichy depuis le 31 janvier 1944. Le 1er février, une cinquantaine de républicains espagnols rejoignirent le plateau. Ces maquisards de la « France libérée » environ 450 hommes en mars, devinrent la cible du gouvernement de Vichy qui envoya encercler ce bastion, les gendarmes, les GMR et la Milice. L’état-major allemand de Paris, Otto Abetz et le SS Oberg avaient donné jusqu’au 12 mars à Vichy, pour réduire les Glières. L’objectif était d’empêcher toute sortie des maquisards. Le dimanche 26 mars, l’attaque conjuguée commençait, les accrochages se multipliaient, l’artillerie allemande bombardait, l’artillerie pilonnait. Le capitaine Anjot avec l’accord des officiers du poste de commandement donna l’ordre de décrocher à 22 heures. Il partit avec la nombreuse colonne qui s’engagea dans la gorge d’Ablon. Le 27 mars, il était déjà parvenu au lieu-dit du Clus, au-dessus du village de Nâves-Parmelan, en compagnie du lieutenant Lambert Dancet et du sergent Louis Vitipon, lorsqu’un barrage allemand ouvrit le feu sur leur petit groupe et sur les républicains espagnols, résistants de la section Ebro, qui suivaient, Manuel Corps-Moraleda, Florian Andujar-Garcia, Antonio Perez-Ortiz et Saez. Ils ripostèrent, mais ils ne tardèrent pas à tomber atteints par des rafales de mitraillette. Un seul survécut Angel Gomez qui participa ensuite au parachutage du 1er août et à la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie, le 19 août 1944 Manuel Corps-Moradela, blessé grièvement mourut achevé à la ferme des Rangets à Nâves-Parmelan. Une stèle a été érigée au lieu-dit Clus à Nâves-Parmelan. Chaque année, le 4e samedi du mois de mars, une cérémonie commémore leur sacrifice.Nâves-Parmelan —27 mars 1944 : Mort du Capitaine Maurice Anjot et de cinq de ses soldats — 3808 WID15111
Les parachutages d'armes Cinq parachutages d'armes des Alliés ont eu lieu sur le Plateau des Glières entre 1943 et 1944, permettant la Ubération de la Haute Savoie en août 1944.