Le monument Habère-Lullin — Stand explicatif Square Général André Devigny CommémorationDurant l’Occupation, les Allemands et le régime de Vichy avaient interdit les bals. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1943, des jeunes réfractaires au STO (Service du travail obligatoire), employés comme bûcherons par la scierie Bourgeois de Thonon-les-Bains et logés au château d’Habère-Lullin, décident d’organiser un bal en dépit de l’interdiction, pour recueillir des fonds leur permettant de subvenir à leurs besoins. À la fin du bal, de nombreux danseurs étaient déjà partis et les autres s’apprêtaient à quitter le château lorsque surgit une troupe de soldats allemands. En cette fête de Noël, ils perpétrèrent un massacre occasionnant la mort de plusieurs dizaines de jeunes hommes ainsi que d’autres envoyés en déportation.Des jeunes, dont certains étaient des réfractaires voire des maquisards, se retrouvèrent le soir du jour de Noël 1943 au château de la commune pour organiser un bal. Trahis par une jeune marseillaise et un faux maquisard Guy Cazeaux (qui tous deux travaillaient pour les Allemands), ils furent arrêtés dans la nuit par un détachement du 28e régiment de police Todt commandé par le capitaine SS Lottmann et monté d’Annemasse. Vingt-quatre d’entre eux, parmi lesquels Roger Bechet, furent massacrés dans le château avant que les Allemands n’incendient la bâtisse. D’autre part, les nazis fusillèrent le fromager du village. Des jeunes garçons et filles furent emmenés au Pax à Annemasse. Si les filles furent relâchées quelques jours plus tard, certains jeunes, qui n’avaient pu s’enfuir lors du transfert, furent envoyés en déportation. Six d’entre eux mourront dans les camps portant le nombre de victimes de ce drame d’Habère-Lullin à 31. La « Marseillaise » et son mari furent exécutés par la Résistance et Guy Cazeaux fut jugé et fusillé après la Libération. Un monument de granite gris, élevé à l’emplacement du château, rappelle tous leurs noms. Voir aussi les dossiers 3808 W836, 3808 W1335 et 3808 W1349.Habère-Lullin — 25 décembre 1943 : Massacre de Noël 1943 — 3808 W1462 Localisation AdresseSquare du général André Devigny, 74420 HABÈRE-LULLINInauguration18 juin 2023 À lire sur le site 18 Juin : Plaques commémoratives et hommage rendu à trois anciens combattants à Habère-Lullin
Durant l’Occupation, les Allemands et le régime de Vichy avaient interdit les bals. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1943, des jeunes réfractaires au STO (Service du travail obligatoire), employés comme bûcherons par la scierie Bourgeois de Thonon-les-Bains et logés au château d’Habère-Lullin, décident d’organiser un bal en dépit de l’interdiction, pour recueillir des fonds leur permettant de subvenir à leurs besoins. À la fin du bal, de nombreux danseurs étaient déjà partis et les autres s’apprêtaient à quitter le château lorsque surgit une troupe de soldats allemands. En cette fête de Noël, ils perpétrèrent un massacre occasionnant la mort de plusieurs dizaines de jeunes hommes ainsi que d’autres envoyés en déportation.Des jeunes, dont certains étaient des réfractaires voire des maquisards, se retrouvèrent le soir du jour de Noël 1943 au château de la commune pour organiser un bal. Trahis par une jeune marseillaise et un faux maquisard Guy Cazeaux (qui tous deux travaillaient pour les Allemands), ils furent arrêtés dans la nuit par un détachement du 28e régiment de police Todt commandé par le capitaine SS Lottmann et monté d’Annemasse. Vingt-quatre d’entre eux, parmi lesquels Roger Bechet, furent massacrés dans le château avant que les Allemands n’incendient la bâtisse. D’autre part, les nazis fusillèrent le fromager du village. Des jeunes garçons et filles furent emmenés au Pax à Annemasse. Si les filles furent relâchées quelques jours plus tard, certains jeunes, qui n’avaient pu s’enfuir lors du transfert, furent envoyés en déportation. Six d’entre eux mourront dans les camps portant le nombre de victimes de ce drame d’Habère-Lullin à 31. La « Marseillaise » et son mari furent exécutés par la Résistance et Guy Cazeaux fut jugé et fusillé après la Libération. Un monument de granite gris, élevé à l’emplacement du château, rappelle tous leurs noms. Voir aussi les dossiers 3808 W836, 3808 W1335 et 3808 W1349.Habère-Lullin — 25 décembre 1943 : Massacre de Noël 1943 — 3808 W1462