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Fils de Léon François Béchet et de Louise Charlotte son épouse, Roger Bechet était lui-même marié avec Jeanne Marie Joséphine Corbier.
Des jeunes, dont certains étaient des réfractaires voire des maquisards, se retrouvèrent le soir du jour de Noël 1943 au château de la commune pour organiser un bal. Trahis par une jeune marseillaise et un faux maquisard Guy Cazeaux (qui tous deux travaillaient pour les Allemands), ils furent arrêtés dans la nuit par un détachement du 28e régiment de police Todt commandé par le capitaine SS Lottmann et monté d’Annemasse. Vingt-quatre d’entre eux, parmi lesquels Roger Bechet, furent massacrés dans le château avant que les Allemands n’incendient la bâtisse.
D’autre part, les nazis fusillèrent le fromager du village. Des jeunes garçons et filles furent emmenés au Pax à Annemasse. Si les filles furent relâchées quelques jours plus tard, certains jeunes, qui n’avaient pu s’enfuir lors du transfert, furent envoyés en déportation. Six d’entre eux mourront dans les camps portant le nombre de victimes de ce drame d’Habère-Lullin à 31.
La « Marseillaise » et son mari furent exécutés par la Résistance et Guy Cazeaux fut jugé et fusillé après la Libération.
Un monument de granite gris, élevé à l’emplacement du château, rappelle tous leurs noms.
Roger Béchet était facteur à Marignier et il figure également sur la plaque récapitulative apposée à la Poste centrale d’Annecy, ainsi que sur le monument aux morts de Thonon-les-Bains. Il est reconnu « Mort pour la France » (dossier n°65 152).
À lire sur le site
Monument en mémoire aux martyrs morts pour que vive la France
Maurice Flandin-Granget François BoujardHenri BoujardRené BernicotRené Dufour Lucien ÉchernierRobert ÉchernierFrançois CharpinMarcel BoujardRoger BéchetLéon BéchetJoseph DutrelEugène Grobel
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.