Pintel Tauba Déportée — Mort en déportation 1919 à Auschwitz BiographieAlexis Bosselut, sa femme Jeanne et leur fille Jeanine habitaient Paris. Ils avaient pour voisins de palier des Juifs polonais, Jacob Pintel, sa femme Tauba et leur fils Samuel Pinel. Les deux familles sympathisaient et Jeanine, de dix ans plus âgée que Samuel, le considérait un peu comme un petit frère. Alexis, qui avait fait la guerre de 14, fut à nouveau mobilisé en 1939. Fait prisonnier par les Allemands en 1940, il fut remis en liberté en 1942 compte tenu de son âge et rentra à Paris où il retrouva son poste de magasinier dans un entrepôt. Son voisin Jacob Pintel, engagé volontaire dans l’armée française, avait lui aussi été fait prisonnier et se trouvait dans un stalag en Allemagne. En novembre 1942, après les grandes rafles des Juifs de Paris, Tauba Pintel décida de quitter la capitale pour tenter de se réfugier en zone sud. Elle demanda à Jeanne Bosselut de garder Samuel, qui avait alors cinq ans, pendant quelques jours, le temps pour elle de trouver une retraite sure où il pourrait la rejoindre. Jeanne accepta. Malheureusement, Tauba fut arrêtée alors qu’elle essayait de franchir la ligne de démarcation et internée au camp de Douadic (Indre). À sa demande, Samuel vint la rejoindre en mai 1943. En juillet, ils furent transférés dans une résidence surveillée pour étrangers à Annecy (Haute-Savoie). Le 16 novembre 1943, Tauba fut transférée au camp de Drancy pour être déportée, au mépris des assurances de Vichy selon lesquelles les épouses de prisonniers de guerre ne seraient pas déportées. Elle informa les Bosselut par l’intermédiaire de la Croix-rouge qu’elle allait être envoyée au camp de Bergen-Belsen. Samuel avait échappé à la déportation grâce à l’intervention d’une détenue munie de faux papiers et se faisant passer pour sa mère. Il fut confié au home pour enfants juifs de la Maison d'Izieu et y resta jusqu’en janvier 1944. Jeanne Bosselut vint alors de Paris pour le chercher et le ramena chez elle où il vécut jusqu’à la Libération. Malgré leur condition très modeste, Alexis et Jeanne le choyèrent sans compter. Il eut la chance de retrouver ses parents, rentrés en France en mai 1945. Samuel garda un contact très familial avec ses sauveteurs, pendant de longues années après la guerre. Le 6 mai 1997, l’Institut Yad Vaschem de Jérusalem a décerné à Jeanne et Alexis Bosselut le titre de Justes parmi les nations.
Ayant échappé aux Allemands en 1944, Samuel Pintel a témoigné au collège de Poisy Figure — Pintel Samuel Roger Loria, l’autre rescapé de la rafle des Marquisats Annecy — Stèle commémorative rafle de l'hôtel des Marquisats Les Justes parmis les Nations de Haute-Savoie Thonon — Mémorial National des Justes - "La Clairière des Justes"
Le temps — Samuel Pintel, l’enfant d’Izieu qui échappa à Klaus Barbie Le site de la Maison d’Izieu Yad Vashem - Institut international pour la mémoire de la Shoah
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !