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Maurice Phaner était le fils de Johannes Phaner, employé de commerce à Lyon, et de Marie Convert son épouse. Il avait un frère prénommé André. Maurice, après son apprentissage, travaillait comme ouvrier aux machines « Câbles de Lyon » et il vivait avec ses parents, 55 rue Saint-Michel à Lyon.
Directement concerné par la loi du 16 février 1943 instituant le STO, refusant de partir en Allemagne, il gagna la Haute-Savoie et devint réfractaire. En février 1944, il monta sur le Plateau des Glières avec d’autres jeunes des camps de Serraval et Manigod et fut affecté à la section « Bayard ». Après l’ordre de décrochage du 26 mars 1944, Maurice Phaner, dit le Petit Maurice, tenta de sortir du Plateau en compagnie d’une dizaine de maquisards de la section par Mont Piton, pour rallier Entremont, puis le Grand-Bornand
Il fut arrêté par les Allemands et amené au siège de la Gestapo au Villaret, à Thônes. Là il fut torturé avant d’être fusillé le 30 mars, à 6 heures du matin.
Il fut inhumé dans la nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°52 et reconnu « Mort pour la France » en mai 1945. Son nom figure sur le monument élevé à l’entrée de ladite nécropole ainsi que sur la plaque commémorative du Villaret. Une plaque fut apposé sur la façade du 55 rue Saint-Michel à Lyon.
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Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
En hommage aux résistants fusillés dans les prés du Villaret.
Gaston BocquetJean CoustonRoland LaurentMaurice PhanerRaymond Phippaz-TurbanAndré PromptClément Rostaing Robert Taisseire Sauveur ValentiPierre Bastian
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.