Perillat Marcel, Roger ALIAS : Duvernay Résistant — Mort fusillé 1er novembre 1917 à Scionzier (74) 16 Juillet 1944 à Vieugy (74) Médaille de la Résistance / Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-04 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / Forces Française de l’Intérieur / BiographieMarcel Perillat était le fils de Marie Thomas Perillat et de Marie Alice Depéry son épouse. Avant la guerre, il fut une gloire de football club de Scionzier. Il était le directeur d’une usine de décolletage à Scionzier, où il était domicilié. Il entra dans la Résistance à la suite de son cousin, qui était ouvrier dans son usine. Le mardi 4 juillet 1944, Marcel Perillat (alias Duvernay) conduisait la voiture qui emmenait ses copains de résistance Marcel Musset, Ermine Ascari et Roger Racloz, à Magland, bien qu’il soit interdit de rouler sans laissez-passer spéciaux. Sur le retour, ils prirent Roger Colson. Ils étaient donc cinq à bord du véhicule de retour sur Cluses. Une patrouille allemande à l’entrée de la ville leur donna l’ordre de s’arrêter. Roger Racloz dit à Marcel Perillat de ne pas s’arrêter, mais Marcel obtempéra aux ordres allemands. Roger Racloz écrit : « On nous fait descendre. Je suis le dernier à obéir et m’arrange pour que la voiture serve d’écran entre les Allemands et moi et, risquant le tout pour le tout, je fuis à toutes jambes. Bien vite les balles sifflent ; l’une d’elles traverse mon pantalon, mais je puis sans dommage gagner le tunnel de la S.N.C.F… » Ses camarades furent emmenés l’École d’Horlogerie de Cluses, siège de la Gestapo de la ville. Dans la voiture, les Allemands découvrirent des balles de pistolets, ce qui entraîna probablement leur transfert à Annecy. (Mémorial de l’oppression 3808 W1378 et 3808 W1539). Marcel Perillat fut incarcéré à la prison de Saint-François, d’où il fut extrait avec ses trois autres camarades d’infortune, le 16 juillet pour être fusillé au Pesset, à Vieugy. Parlant de ses amis, Roger Racloz ajoute « un monument élevé peu après la Libération porte leurs noms, attestant que, dans une période terrible, ceux-là furent des braves ». Marcel Perillat, maquisard à la compagnie 93-04 (F.T.P.F), fut reconnu « Mort pour le France » le 17 août 1945, homologué F.F.I. et interné résistant. La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 30 septembre 1959. Il figure sur le monument aux morts de Scionzier. En 1948, un monolithe de granit est érigé à l’emplacement où furent fusillés 40 patriotes à Vieugy (Seynod) et en 2004 un panneau explicatif a été dressé à proximité. Une plaquette récapitulative est disponible en mairie de Seynod. Son nom est gravé sur le monument aux morts de sa commune de naissance. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
L’histoire de l’école d’horlogerie en temps de guerre se dévoile Cluses — Un hommage aux martyrs du lycée Charles-Poncet
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !