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Résistant — Mort exécuté
Fils de François Marius, négociant, et de son épouse Victorine Françoise, ménagère, Louis Machenaud était le frère aîné de Fernand Machenaud. Le 15 octobre 1926 à Annecy, il épousa Simone Marie Augustine Jacquet. Il habitait dans la grande clairière cultivable des Puisots, sur la route qui mène d’Annecy au Semnoz. Son frère Fernand Machenaud devint responsable du maquis A.S. du Revard, dans le massif des Bauges (Savoie) et aussi chef du secteur M.U.R. d’Aix-les-Bains. Au début du mois de juin 1944 son groupe avait de constants accrochages dans le Revard avec l’ennemi. Le 14, « Dumas » reçut l’ordre de dispersion. Il revint donc aux Puisots, clairière située à quelques kilomètres d’Annecy sur la route du Semnoz.
Le lendemain le 15 juin 1944, au petit matin, les Allemands guidés par des miliciens du cru, cernèrent la clairière. Les quatre hommes (Fernand Machenaud et son frère Louis Machenaud, le fils Loulou Machenaud et le cafetier Joseph Petit) ne purent s’enfuir. René Dépollier dans son journal clandestin a écrit : « Loulou fut emmené dans la grange de monsieur Carrier. Fernand et Louis Machenaud laissés dans la maison ; Joseph Petit placé dans son garage. Tous furent alors liés à l’aide de fil de fer et attachés soit à une voiture, soit à des meubles afin qu’ils ne puissent s’échapper. Les soldats vidèrent plusieurs bières et incendièrent les maisons Carrier, Volland, Machenaud et Petit. Les malheureux périrent carbonisés ».
L’occupant a donc assassiné ce 15 juin 1944 Fernand Machenaud et Louis Machenaud, Loulou Machenaud 17 ans et Joseph Petit. L’émotion fut très grande à Annecy. Et encore ignorait-t-on que les Allemands, en même temps, fusillaient dans le village voisin de Vieugy. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1375).
En octobre 1944, le journal Les Allobroges écrivit : « Cette horrible tragédie dont rien n’effacera le souvenir, parmi beaucoup d’autres drames, marquera d’un sceau indélébile et ignominieux les crimes d’une armée qui, à la veille de la défaite, se révèle comme un ramassis de brigands de grands chemins, montrant le vrai visage du fascisme et de l’hitlérisme : celui d’une bête monstrueuse qui doit être impitoyablement traquée et abattue ».
Louis Machenaud fut reconnu « Mort pour le France », (dossier n° 66 768 et acte de décès Annecy 327/1944) et reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret en date du 22 juin 1960
.Une imposante colonne de granite rappelle le drame des Puisots, aujourd’hui centre de loisirs multiples. Louis Machenaud figure sur les plaques de marbre noir récapitulatives des « Morts pour le France » apposées dans le hall de la mairie d’Annecy.
La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français"
Médaille
En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.
Mention
Annecy — Plaques récapitulatives des 233 annéciens « Morts pour la France » lors des conflits
Lieu : Annecy
Monument commémoratif inauguré en 1945 rendant hommage aux 4 victimes des Allemands venus brûler le hameau des Puisots le 15 juin 1944.
Lieu : Annecy
À lire sur le site
Documents PDF
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.