Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Lebovici Jacques, Gabriel Dit LaunnoyMort pour la France

Né le 22 mars 1924 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine), exécuté sommairement le [ER]avril 1944 à Le Petit-Bornand, auj. Le Petit-Bornand-Les Glières (Haute-Savoie) ; étudiant ; résistant des Glières.
Lebovici Jacques, Gabriel Dit Launnoy

Lebovici Jacques, Gabriel Dit Launnoy

ALIAS : Jacques Henri Launnoy
Résistant — Mort exécuté

Né(e)22 mars 1924 à Neuilly-sur-Seine (92)
Décèdé(e) 1er avril 1944 au Petit-Bornad
Maquis : Section Savoie-Lorraine /
R.F.I : Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Étudiant, Jacques Lebovici habitait 12 rue Chauveau à Neuilly avec son père Lazare, industriel, et sa mère Janine Haas. La guerre venue, la famille (de confession juive) émigra à Bonneville. Selon M. Rodrigue (témoignage février 2008), Jacques aurait été avec lui et d’autres jeunes réfugiés juifs à Menthon-Saint-Bernard en 1942. Ils auraient été contactés par un inconnu qui leur aurait demandé de rejoindre le maquis dans la montagne. Seul Lébovici a répondu à l’appel. Auparavant, son frère Yves, né le 27 juillet 1922, étudiant, s’était lui aussi engagé dans l’action, et avait été arrêté à Grenoble, interné à Drancy et déporté sans retour à Auschwitz par le convoi n° 63 parti le 17 décembre 1943 (homologué interné résistant, Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 347571).

Jacques Lebovici, 18 ans en 1943, chercha à rejoindre la Résistance dans la région de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie). À la fin du mois de janvier 1944, il monta sur le Plateau des Glières avec les jeunes de la région et forma avec eux la section Savoie-Lorraine. Après l’ordre de décrochage du 26 mars, il fut capturé par les Allemands, sur le Plateau, près des chalets de Tinnaz. Il fut enfermé quatre jours dans l’école du Petit-Bornand avec d’autres détenus et il fut exécuté, avec Lucien Cotterlaz-Rannard, chef de la section, au lieu-dit les Sissibles (Petit-Bornand), le 1er avril 1944.

L’adjoint au maire du Petit-Bornand, Jean-Claude Ballanfat, rédigea ainsi l’acte de décès concernant Jacques Henri Launnoy (à partir des papiers trouvés sur lui) : « Le 4 avril 1944, nous avons constaté le décès, paraissant remonter à trois jours de Jacques Henri Launnoy, domicilié à Bonneville, né à Neuilly-sur-Seine (Seine) le 24 mars 1925, étudiant, fils de Louis Launnoy, représentant de commerce et de Jeannine Mestriaux son épouse, sans profession, domicilié à Bonneville, célibataire… le corps a été trouvé sur notre commune… ». Cet acte de décès rédigé au moment de la découverte de son corps fut établi en fonction des papiers d’identité trouvés sur lui au nom de Jacques Henri Launnoy. Il fut inhumé dans un premier temps au cimetière du Petit-Bornand.

Jacques Lebovici fut reconnu « Mort pour le France » le 8 juillet 1945. Une plaque a été apposée contre le rocher sur le lieu de son exécution.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieu de mémoire en lien avec
Lebovici Jacques, Gabriel Dit Launnoy
 Plaque 7 martyrs de la Résistance, mairie

Plaque 7 martyrs de la Résistance, mairie

Détail

Cette plaque commémore l'un des nombreux actes de la répression allemande qui a eu lieu autour du plateau des Glières dans les jours qui suivirent la dispersion du maquis. Ici ont été emprisonnés 7 martyrs de la Résistance lâchement fusillés par les Allemands le 1er avril 1944

Lieu : Glières-Val-de-Borne

Les figures

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  • 1

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  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

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