Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Lalande Jacques, GeorgesMort pour la France

Lalande Jacques Résistant Haut-Savoyard originaire de La-Roche-Sur-Foron. Mort pour la france. Il naît le 23 décembre 1919 à Paris (Seine). Fils d'officier, il entre à Saint-Cyr en 1938, - promotion La plus grande France - promotion qui ne fait qu'un an d'école, les élèves nommés sous-lieutenants étant envoyés d'urgence au front, le 1er  septembre 1939.
Lalande Jacques, Georges

Lalande Jacques, Georges

ALIAS : Lamotte
Résistant — Mort sous la torture

Né(e)23 décembre 1919 à Paris (75)
Décèdé(e) 28 avril 1944 à Alex (74)
Nécropole militaire nationale de Morette — Tombe n°69
Maquis : A.S. du secteur de Bonneville / Bataillon des Glières / Section Carrier /
R.F.I : Armée secrète /

Biographie

À la tête de sa section, il passe l'hiver dans les Ardennes, blessé et fait prisonnier en juin 1940, il s'évade du train qui l'emporte en Allemagne et est affecté en septembre au 27e BCA d'Annecy. Promu lieutenant, démobilisé en novembre 1942, il entre dans l'A.S. aux côtés de Jean Vallette d'Osia et de tant d'autres Instructeur de corps francs, il devient chef de l'A.S. du secteur de Bonneville, en octobre 1943, après l'arrestation d'Humbert Clair.

Ce dernier, devenu chef départemental de l'A.S., en février 1944, lui ordonne de monter sur le Plateau avec ses hommes, ce qu'il fait avec de Jacques Griffolet d’Aurimont et les siens, dans la nuit du 12 au 13 mars. Il reçoit de Maurie Anjot, qui a pu apprécier sa valeur au 27e BCA, le commandement de la 4e  compagnie, dite compagnie Lamotte, chargée de la garde des versants est notament du Plateau (Monthiévret notamment), par lesquels le capitaine Maurice Anjot prévoit l’attaque.

Après avoir résisté le 26 mars, l'ordre de décrochage est donné à 22 heures. Il se replie avec un groupe de 120 personnes environ dont le capitaine Maurice Anjot et les lieutenants Pierre Bastian et Louis Jourdan-joubert, vers le Parmelan et réussit à passer à travers le filet, en restant plusieurs jours au hameau de la Blonnière. Il gagne ensuite Aix-en-Provence. Mais pour lui, «il ne peut y avoir de repos pour un homme de guerre, tant qu'il reste un Allemand en de ça du Rhin».

Il rentre à Annecy. Il habite rue de la Paix, dans l'immeuble qui abrite les bureaux des Ponts et Chaussées, où travaille notamment le milicien J… Celui-ci, l'ayant reconnu, se lance à sa poursuite dans la rue Revon et réussit à le faire arrêter par deux agents de ville en bicyclette, le 26 avril 1944, boulevard Berthollet, (témoignage Fernand Germain). Enfermé au siège de la Milice aux Marquisats, il meurt sous la torture milicienne. La Milice le remet aux Allemands, qui le réclament et qui le « fusillent », en compagnie de Pierre Bastian, le 28 avril 1944, à 21 heures 30, au bois des Ferrières, à Alex.

Le lieutenant Bastian doit porter le corps de son camarade défunt sur le haut du talus avant d'être fusillé à son tour (Mémorial pour l’oppression 3808 W1360). Jacques Lalande est inhumé dans un premier temps à Alex, puis son corps est transféré dans la nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°69.

  • « Jacques a montré, écrivent les Anciens en 1945, qu'un idéal servi par une vie intérieure profonde pouvait élever l'homme jusqu'au sacrifice le plus pur et le plus total ».

Quelques mois après la guerre, reconnu « Mort pour le France », il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'Honneur et cette nomination comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

Une stèle est édifiée au bord de la route aux deux officiers morts pour un idéal et une petite stèle plus modeste a été dressée en haut du talus sur le lieu de la fusillade. D'autre part une stèle en sa mémoire a été érigée à Bonneville près de l'Agora. Son nom est gravé sur le Mur du souvenir à l'entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette et sur le monument élevé aux morts du bataillon dans la cour du quartier Tom Morel à Cran-Gevrier (Haute-Savoie).

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Ordre national de la légion d'honneur

Ordre national de la légion d'honneur

Détail

La Légion d’honneur est la plus haute distinction nationale. Elle a été instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense depuis ses origines les « mérites éminents » militaires ou civils rendus à la Nation.

Ordre

Croix de guerre 1939-1945

Croix de guerre 1939-1945

Détail

La croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de la seconde Guerre mondiale.

Médaille

Médaille de la Résistance

Médaille de la Résistance

Détail

La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français"

Médaille

Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Lalande Jacques, Georges
 Monument des Résistants AS-FTP du canton

Monument des Résistants AS-FTP du canton

Détail

Monument commémorant les RésistantsAS-FTP du canton morts pour la France.

Lieu : La Roche-sur- Foron

 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Quartier Tom Morel

Quartier Tom Morel

Détail

Lieu : Cran-Gevrier

 Stèle Jacques Lalande

Stèle Jacques Lalande

Détail

Cette plaque commémore le souvenir du lieutenant Jacques Lalande, arrêté et torturé en avril 1944 suite à sa descente du plateau des Glières. Son corps a été abandonné à Alex (voir fiche plaque commémorative Alex).

Lieu : Bonnevile

 Tombes des lieutenants Lalande et Bastian

Tombes des lieutenants Lalande et Bastian

Détail

Cette tombe marque l'emplacement où les lieutenants Lalande et Bastian ont été enterrés par la Gestapo, après que cette dernière les eut torturés et achevés le 28 avril 1944 suite à leur descente du plateau des Glières.

Lieu : Alex

 Monument aux lieutenants Bastian et Lalandes

Monument aux lieutenants Bastian et Lalandes

Détail

Plaque en hommage aux lieutenants Jacques Lalandes et Pierre Bastian, résistants assassinés par la milice et les Allemands le 28 avril 1944. Le lieutenant Bastian et le lieutenant Lalande étaient deux anciens officiers du 27e BCA Lalande, ancien saint-cyrien, commandait le secteur AS de Bonneville tandis que Bastian avait été chargé d'aménager et de ravitailler le plateau des Glières en vue des parachutages alliés.[/p]

Lieu : Alex

Cette tombe marque l'emplacement où les lieutenants Lalande et Bastian ont été enterrés par la Gestapo, après que cette dernière les eut torturés et achevés le 28 avril 1944Plaque en hommage aux lieutenant Bastian et Lalandes, résistants assasinés par la milice et les Allemands en avril 1944. à AlexMonument commémorant les 21 Résistants AS-FTP de la commune morts pour la France.STÈLE COMMÉMORATIVE JACQUES LALANDE Cette plaque commémore le souvenir du lieutenant Jacques Lalande, arrêté et torturé en avril 1944 suite à sa descente du plateau des Glières. Son corps a été abandonné à Alex (voir fiche plaque commémorative Alex).
Les figures

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  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

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