Lalande Jacques, Georges ALIAS : Lamotte Résistant — Mort sous la torture 23 décembre 1919 à Paris (75) 28 avril 1944 à Alex (74)Nécropole militaire nationale de Morette — Tombe n°69 Ordre national de la légion d’honneur / Croix de guerre 1939-1945 / Médaille de la Résistance / Mort pour la france / Maquis : A.S. du secteur de Bonneville / Bataillon des Glières / Section Carrier / R.F.I : Armée secrète / BiographieÀ la tête de sa section, il passe l'hiver dans les Ardennes, blessé et fait prisonnier en juin 1940, il s'évade du train qui l'emporte en Allemagne et est affecté en septembre au 27e BCA d'Annecy. Promu lieutenant, démobilisé en novembre 1942, il entre dans l'A.S. aux côtés de Jean Vallette d'Osia et de tant d'autres Instructeur de corps francs, il devient chef de l'A.S. du secteur de Bonneville, en octobre 1943, après l'arrestation d'Humbert Clair. Ce dernier, devenu chef départemental de l'A.S., en février 1944, lui ordonne de monter sur le Plateau avec ses hommes, ce qu'il fait avec de Jacques Griffolet d’Aurimont et les siens, dans la nuit du 12 au 13 mars. Il reçoit de Maurie Anjot, qui a pu apprécier sa valeur au 27e BCA, le commandement de la 4e compagnie, dite compagnie Lamotte, chargée de la garde des versants est notament du Plateau (Monthiévret notamment), par lesquels le capitaine Maurice Anjot prévoit l’attaque. Après avoir résisté le 26 mars, l'ordre de décrochage est donné à 22 heures. Il se replie avec un groupe de 120 personnes environ dont le capitaine Maurice Anjot et les lieutenants Pierre Bastian et Louis Jourdan-joubert, vers le Parmelan et réussit à passer à travers le filet, en restant plusieurs jours au hameau de la Blonnière. Il gagne ensuite Aix-en-Provence. Mais pour lui, «il ne peut y avoir de repos pour un homme de guerre, tant qu'il reste un Allemand en de ça du Rhin». Il rentre à Annecy. Il habite rue de la Paix, dans l'immeuble qui abrite les bureaux des Ponts et Chaussées, où travaille notamment le milicien J… Celui-ci, l'ayant reconnu, se lance à sa poursuite dans la rue Revon et réussit à le faire arrêter par deux agents de ville en bicyclette, le 26 avril 1944, boulevard Berthollet, (témoignage Fernand Germain). Enfermé au siège de la Milice aux Marquisats, il meurt sous la torture milicienne. La Milice le remet aux Allemands, qui le réclament et qui le « fusillent », en compagnie de Pierre Bastian, le 28 avril 1944, à 21 heures 30, au bois des Ferrières, à Alex. Le lieutenant Bastian doit porter le corps de son camarade défunt sur le haut du talus avant d'être fusillé à son tour (Mémorial pour l’oppression 3808 W1360). Jacques Lalande est inhumé dans un premier temps à Alex, puis son corps est transféré dans la nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°69. « Jacques a montré, écrivent les Anciens en 1945, qu'un idéal servi par une vie intérieure profonde pouvait élever l'homme jusqu'au sacrifice le plus pur et le plus total ». Quelques mois après la guerre, reconnu « Mort pour le France », il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'Honneur et cette nomination comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Une stèle est édifiée au bord de la route aux deux officiers morts pour un idéal et une petite stèle plus modeste a été dressée en haut du talus sur le lieu de la fusillade. D'autre part une stèle en sa mémoire a été érigée à Bonneville près de l'Agora. Son nom est gravé sur le Mur du souvenir à l'entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette et sur le monument élevé aux morts du bataillon dans la cour du quartier Tom Morel à Cran-Gevrier (Haute-Savoie). SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !