Déléan Alice née Bouvier Résistante, déportée — Mort en déportation 17 avril 1895 à Thusy (74) 20 mars 1945 à Mathausen (Autriche) Maquis : A.S. du secteur de Faverges / R.F.I : Armée secrète / BiographieElle a épousé César Déléan qu'elle a connu à Alex, responsable F.T.P.F. et chef du camp de maquisards le maquis des dents de Lanfon. Son engagement est immense. Un jour que l'inspecteur d'académie vient vanter auprès des enseignants les mérites de la « Révolution nationale » voulue par le maréchal Pétain, elle collecte pour la Résistance et tous ses camarades versent de l'argent. « Dénoncée en janvier 1944 par le milicien Louis B…. de Saint-Germain-sur-Talloires, père de 12 enfants dont le dernier avait pour parrain Pétain », écrit Pierre Déruaz secrétaire cantonal des Internés et déportés patriotes (l'Essor Savoyard 1945), elle est arrêtée le 24 janvier 1944 par la Gestapo en compagnie de Raymond Astier (Mémorial pour l’oppression 3808 W1536). Détenue à Saint-François à Annecy, elle est transférée au fort Montluc à Lyon, puis le 25 février 1944 à celui de Romainville, dans la région parisienne. Le mémorial précise que la Milice était présente à cette arrestation). Le 18 mai 1944, elle déportée au camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne), classée Nacht und Nebel (Nuit et Brouillard, N.N. 1511). Elle est ensuite transférée en janvier 1945 en Autriche au camp de concentration de Mauthausen (N.N. 1580). Elle est affectée au Kommando d'Amstetten, où elle meurt le 20 mars 1945. Sachant qu’elle allait disparaître, Alice Déléan confie à cette dame : « Tu feras une prière quand je serai morte. » Elle décède le 20 mars 1945 à 16 heures. Une plaque apposée sur le mur de l'école de Veyrier-du-Lac rappelle son martyr et lors de la reconstruction de l'école, sur l'insistance d'un ancien déporté, la Municipalité donne le nom d'Alice Déléan au nouveau groupe scolaire. Elle figure également sur le monument aux morts de la dite commune, avec son nom d'épouse, ainsi que sur la plaque de l'École normale de Bonneville (actuel I.U.F.M.).
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !