Cherpitel René Louis, dit Jules ALIAS : Jules Militaire — Mort fusillé 26 septembre 1919, à Attigneville (88) 24 janvier 1944 à Annecy (74)Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°46 Mort pour la france / Maquis : Corps franc Simon / R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur / BiographieIl fut mobilisé en 1937 au 27e BCA d’Annecy. Après son service militaire, il se réengagea dans cette unité. Démobilisé en 1942, il devint chauffeur mécanicien et grâce à cette couverture, il pilota divers chefs du maquis (Neyrinck ou Guiseppi le Vieux soldat). Alors maquisard aux Maquis des Confins, il fut arrêté lors de l’attaque du camp par les Italiens le 20 août 1943. Prisonnier, il fut traduit devant le tribunal de Breil-sur-Roya. La capitulation de l’Italie lui permit de s’évader et de revenir en Haute-Savoie. Il rejoignit le corps franc Simon, alors en « cantonnement » sur le plateau de Champlaitier (massif des Bornes). Il participa à toutes les actions du corps franc. Après l’arrestation de Simon, il fit partie de l’opération montée pour tenter de le sortir de l’hôpital d’Annecy. Apprenant qu’ils ne pouvaient agir, les hommes du corps franc firent demi-tour et c’est lors du retour que le groupe tomba sur une forte colonne allemande à Mercier (Saint-Martin Bellevue). Après un bref engagement, 10 maquisards furent capturés dont René Cherpitel. Nous étions le 24 janvier 1944. Tous furent exécutés le soir même au quartier militaire de Galbert (Annecy) et enterrés sur place par l’occupant. Ce n’est qu’en 1946, qu’on trouva cette fosse et que le corps de René Cherpitel, reconnu par son épouse, fut inhumé dans un premier temps au cimetière de Loverchy (Annecy). Par la suite, son corps fut transféré à la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°46. Dans la marge de la transcription de l’acte de décès (243/1946) en date du 25 juin 1946, on peut lire que le décès a été fixé par un jugement du tribunal d’Annecy au 17 février 1944. Ce qui semble erroné aux vues des témoignages recueillis et qui tous confirment que les maquisards ont été fusillés le jour même dans la cour du Quartier militaire de Galbert. Le 3 février 1949, il fut reconnu « Mort pour le France ». En 1954, le secrétaire d’État aux Forces Armées promeut René Cherpitel, interné résistant, au grade de sergent et le 14 mars 1959, il reçoit à titre posthume la médaille militaire. Il figure sur les monuments aux morts de Thorens-Glières et de Groisy, ainsi que sur les plaques récapitulatives des « Mort pour le France » apposées dans le hall de la mairie d’Annecy. Son nom est également mentionné sur le monument élevé aux morts du bataillon dans la cour du Quartier Tom Morel à Cran-Gevrier, mais on a « oublié » son grade de sergent et sur le Mur érigé à l’entrée de Nécropole militaire nationale de Morette. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
79e anniversaire de la mort des hommes du Corps Franc-Simon 78e Commémoration du corps-franc Simon Monument commémoratif Corps-franc Simon Annecy — Stand explicatif Caserne de Galbert
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !