Merci de vérifier les champs suivants :
Une dizaine de filles sont prêtes à tous moments à enfourcher leur vélo pour aller jusqu’à un rayon de 100 kilomètres transmettre un message. Elles sont formidables, répondent toujours “oui” quels que soient l’heure, le temps ou le lieu… Elles s’appellent Louise Periès (Loulette), Colette Periès, ces deux dernières sont sœurs, (sœurs Periès). Nous nous retrouvons souvent dans leur appartement de la rue du Lac. Lydie est Corse ; Miquette et sa sœur sont plus jeunes. Thérèse assure les liaisons les plus lointaines. Malheureusement, je ne peux retrouver le nom de toutes. Madeleine faisait parfois partie de l’équipe, Georgette aussi…”
Ernest Neyrinck, quant à lui, parle de mesdemoiselles Periès, Fournier, Paccard, Lathuraz, Favre, Lalanne et, dans l’attestation qu’il rédige pour Lydie Ortoli, il écrit :
Rappelons qu’Ernest Neyrinck était arrivé à Annecy en juillet 1940. Son ami Georges Volland l’enrôlait alors dans la Résistance. Ernest Neyrinck, qui s’était appelé “Négus”, puis “Nick”, “car, disait-il, je faisais la nique à Vichy et à l’occupant”, recevait de nombreuses réunions clandestines chez lui. C’est au cours de l’un d’elles, en décembre 1942, qu’avait été décidée la création de l’Armée secrète (A.S.) de Haute-Savoie. Le commandant Jean Vallette d’Osia l’avait nommé responsable du de l'A.S.du secteur d’Annecy.
Le DauphinéDL, 04 mai 2013
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