Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Le conseil général baptise aujourd’hui un salon du nom de deux résistantes : Louise et Colette Périès

17683,Louise et Colette Périès : deux sœurs d’un exceptionnel dévouement,

Désormais, si vous allez à la préfecture, on risque de vous fixer un rendez-vous dans le salon “Louise et Colette Périès”. Anciennement le salon rouge qui bouillonne de monde, notamment les jours d’élection.

Peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler… Et pourtant, ces deux femmes, Colette Périès et Louise Périès ont joué un rôle primordial dans la Résistance. En leur rendant hommage, le conseil général veut saluer également toutes celles qui ont contribué, dans notre département, à sauver la France. Et leur rôle a souvent été minimisé car il reflétait l’importance que la société leur accordait alors. Secrétaires, infirmières, commerçantes… Elles ne tenaient pas le haut du pavé.

Et pourtant… plus d’une opération aurait échoué sans elles. Elles cachaient les réfractaires, ravitaillaient les maquisards, passaient au péril de leurs vies des messages, donnaient l’alerte en cas de dénonciation ou d’arrestation. Ou, comme Jeanne Brousse, qui aujourd’hui témoigne encore très activement, falsifiait des papiers.

Plus d’une trentaine d’entre elles auraient été déportées ou fusillées. Et le droit de vote que leur avait accordé le général de Gaulle en 1947 était la conséquence directe de leurs actes de bravoure. « Protégés par la prière »

Colette Périès se souvient parfaitement de sa venue en 1948 dans la maison familiale, route de Provins à Annecy-le-Vieux. À 92 ans, elle porte sur sa veste la Croix de Lorraine qu’il avait donnée à sa mère, sur le perron, pour la remercier de l’avoir hébergé. On verrait presque les chaussures sans fin du grand homme devant la porte de la chambre, telles qu’il les avaient déposées avant de se coucher.

C’est dans le salon voisin qu’elle nous reçoit, devant un feu de cheminée, sous le portrait de ses ancêtres. Elle se dit fière, non pas de donner son nom et celui de sa sœur à un salon, mais que la Résistance soit une nouvelle fois honorée. Car si recevoir la Légion d’honneur l’a laissée, dit-elle, « de marbre », elle garde comme un trésor la Croix de Guerre donnée par celui qu’elle appelle « le patron ». Entendez le commandant Jean Vallette d’Osia. Et d’évoquer son envergure, celle de Tom Morel ou bien du capitaine Anjot avec la simplicité de la complicité.

Colette Périès s’amuse aujourd’hui d’avoir vécu l’histoire “de l’intérieur” et d’avoir échappé à la mort plus d’une fois. « Nous étions protégés par la prière. » Elle invoque Notre-Dame de Provins et Saint-François de Sales… et aussi peut-être, une bienveillante protection de la France dont l’occupation par les Allemands l’avait meurtrie. Tout comme l’arrestation d’enfants juifs. Un véritable scandale pour les deux sœurs et le groupe d’action catholique auquel elles appartenaient. « Pas vivre sans idéal »

Colette tremblait davantage pour la vie de ses proches que pour la sienne. « Vous savez, à 20 ans, on n’a pas peur de la mort ». Et pourtant… la Camarde lui avait appris à sursauter au moindre bruit, surtout la nuit. Ou à tenir ses vrais papiers loin de la main du diable.

Si demain, on lui demandait de repartir en lutte pour une cause qu’elle juge digne, elle se lèverait. Histoire de montrer aux jeunes « qu’on ne peut vivre sans un idéal. » Il suffirait qu’on lui dise où est passée sa précieuse bicyclette…

quelques femmes exemplaires

  • Marianne Cohn : elle organisait le passage d’enfants juifs vers la Suisse.
  • Angèle Nicollet : elle a caché des résistants, des juifs et des aviateurs anglais.
  • Katy Paccard : elle a tenu le secrétariat de “Nizier”, commandant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
  • Denise Jacob : elle secondait “Ostier”.
  • Marie-Aimée Fournier : dans la villa de sa famille, ont été décidées les conditions de reddition des Allemands.
Colette LANIER, 4 mai 2013
À Bogève, la cérémonie du 107e anniversaire de l’Armistice a pris cette année un relief particulier grâce à l’engagement massif de la jeunesse. Devant le Monument aux Morts, les habitants ont assisté à une commémoration où écoliers, collégiens et jeunes porte-drapeaux ont occupé une place centrale. Les élèves de l’école primaire ont offert l’un des moments les plus marquants en lisant une lettre d’un Poilu « Mort pour la France » en 1915. Leur lecture, retenue et attentive, a imposé un silence respectueux dans l’assemblée.

Bogève — la jeunesse au cœur de la commémoration du 11 Novembre 2025

Vallée Verte - Quatre Rivières • Commémoration

Annecy — Célébration 11 novembre 2025

Annecy — Célébration 11 novembre 2025

Annecy • Commémoration

Ce matin, notre commune s’est rassemblée pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France.

Mariginier — Commémoration 11 novembre 2025

Vallée du Giffre • Commémoration

Ce matin, notre commune s’est rassemblée pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France.

Saint-Gervais — Commémoration 11 novembre 2025

Sallanches • Commémoration

Commémoration du 11 novembre à Thonon les bains ou en compagnie du président du comité Patrice Thiot nous avons honoré 4 membres du comité local. Dont Jean Dominique TOZZO pour une médaille d’argent récompensant de nombreuses années de trésorier et de présidence.

Thonon — Commémoration 11 novembre 2025

Thonon - Bas Chablais - Vallée d'Aulps • Commémoration

Ce 11 novembre à 8 h du matin le Souvenir Français était présent pour la première commémoration de la journée au monument du cimetière de Saint Symphorien sur la commune d'Andilly.

Andilly — Commémoration 11 novembre 2025

Cruseilles • Commémoration

Contamine-sur-Arve — Célébration 11 novembre 2025

Contamine-sur-Arve — Célébration 11 novembre 2025

Bonneville • Commémoration

Faucigny — Célébration du 11 novembre 2025

Faucigny — Célébration du 11 novembre 2025

Vallée Verte - Quatre Rivières • Commémoration