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Un évènement qui a commencé dès 8 h 30 avec le dépôt de gerbes dans différents lieux de la ville et à l’ossuaire du cimetière, suivi d’un service religieux à l’église. À l’issue de cet office, un défilé a traversé la rue Nationale, avant de se terminer au monument aux morts, point d’orgue de cette célébration.
Une cérémonie qui marquait le retour sur la scène publique, de Josiane Lei, qui malgré quelques difficultés pour se déplacer, liées à son accident, avait tenu à être présente. Étaient également présents les maires des communes proches et le sénateur Cyril Pellevat.
C’est le maître des cérémonies patriotiques, Alain Daguzan, qui a rappelé à l’assemblée, l’historique de cette Libération. Évian a été libérée à partir du 15 août 1944, sans combat, ni effusion de sang. Cela grâce à la ruse des deux compagnies Francs-tireurs et partisans (FTP), composée l’une de 225 hommes et l’autre, de 90 hommes. Toute la nuit, les soldats se sont dispersés dans tous les différents points de la ville, afin de faire croire à l’ennemi qu’ils étaient présents en grand nombre. Ils ont aussi fait circuler leurs véhicules, afin de les persuader à d’importants mouvements de troupe, qui venaient en appui. Résultat, le lendemain, le 16 août 1944, à 11 h 30, 816 soldats allemands ont déposé les armes et se sont rendus aux forces de la résistance intérieure.
Évian a été la première ville du département à être libérée. La Haute-Savoie a été totalement libérée le 18 août 1944. Le jour de Libération, un autre Évianais était au combat, mais en Normandie : le jeune Enzo Bonopéra. Agé de 96 ans aujourd’hui, il reste la mémoire vive de ces évènements et le héros de Diên Biên Phu.
Des gerbes ont été déposées dans différents lieux de la ville : la rue des Cordeliers, pour René Duchamp et Bernard Epelbeim, commandant de la compagnie FTP, qui a libéré la ville ; à l’hôtel de ville pour Jean Léger, ancien maire ; place du Docteur Escoubès pour Jean Escoubès, président du comité cantonal ; place Bonnaz pour Lucien Bonnaz, membre du comité ; à la grotte du parc du Splendid pour Joseph Alleno, dit le Breton ; au stade de Passerat pour les membres d’Évian-Sport. Trois autres gerbes ont été déposées au monument aux morts par Josette Roturier et Françoise Vason, filles de déportés. Enzo Bonopéra, Charles Morgantini et Gérald Boinot ont suivi. La dernière a été déposée par Josiane Lei, Florence Duvand et Cyril Pellevat.
Le DauphinéAndré BŒUF, 16 août 2022
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