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L’hommage rendu à sa mémoire a trouvé son point culminant à Bonneville, lieu symbolique d’un dernier acte de bravoure. C’est en se rendant à Annecy, suite à une convocation du Préfet Marin, que le destin de Jacques Lespès a basculé. Conscient du danger mais guidé par son devoir, il n’hésite pas à donner l’ordre de désarmer aux Groupes Mobiles de Réserve (GMR), un geste de défiance contre l’occupant nazi, qu’il appuie d’une signature ferme et déterminée.
Ce courage ultime lui coûtera la vie. Le lendemain, il est arrêté par la Gestapo et fusillé. Son sacrifice demeure un témoignage poignant de résistance face à la tyrannie, un exemple de loyauté inaltérable au service de la liberté. L’histoire de Jacques Lespès résonne encore aujourd’hui, rappelant que la grandeur se mesure souvent dans les moments de plus grande vulnérabilité, lorsque les hommes refusent de céder à la terreur.
BonnevilleComité du Souvenir Français (74), 30 September 2024
Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.
Lieu : Annecy
Cette plaque rend hommage à Jacques Lespès, ancien sous-préfet de Bonneville. Il donna l'ordre à un groupe de GMR de rendre les armes à un groupe de résistants FFI avant qu'un affrontement ne commence. Premier fonctionnaire français à avoir donné l'ordre aux hommes de Vichy se désarmer face aux maquisards. Il est arrêté le soir même à Annecy et fusillé le lendemain.
Lieu : Bonneville
Ce kakémon rends hommage à Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville de février à juin 1944, qui a marqué l’Histoire par son courage exceptionnel. Pendant l’Occupation, il a pris la décision héroïque d’ordonner le désarmement des forces de police de Vichy au profit de la Résistance. Cette action, première en son genre pour un fonctionnaire civil français, lui a valu d’être arrêté par la Gestapo et exécuté le 15 juin 1944.
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