Corps Franc« Il est certain que l’organisation actuelle des groupes d’action ne peut nous satisfaire. La multiplicité des services parallèles nuit à notre efficacité. Les moyens utilisés en hommes et en matériels ne sont pas utilisés à plein. De là, la nécessité de réaliser le commandement unique. La création des CFL (Corps francs de la Libération) vise à atteindre ce but. Il ne s’agit pas d’un nouvel organisme venant se superposer à ceux existants. Il s’agit simplement de grouper dans le terme CFL et sous un commandement unique tous les éléments actifs de la Résistance pris dans les mouvements ayant adhérés au MLN. En fait, les grands services nationaux : Groupes Francs (GF), AO (Action ouvrière), AS (Armée secrète), maquis, Fer, disparaissent en tant qu’organisme de commandement vertical ». Les Espagnols de l’Union nationale espagnole rejoignent également cette structure. Le MLN souhaite, par cette initiative, « gagner en combativité et en efficacité ». Marcel Degliame est nommé chef et Alfred Malleret Joinville, chef d’état-major. Quant à Ravanel, il devient « conjointement avec Robert Ducasse, responsable du bureau Action de l’état-major ». Les GF, qui ont prouvé à de nombreuses reprises, leur efficacité, sont chargés de l’instruction et de l’animation des CFL. Par ailleurs, la création de ces CFL est l’occasion de « renforcer le contrôle des Groupes Francs » et des maquis qui, parfois, « agissent avec une trop grande autonomie » ce qui peut être à l’origine de certains abus. Les GF de l’Île-de-France, que commande Charles Gonard, conservent leur structure et sont mis à la disposition du CNR (Conseil national de la Résistance). Les premières missions pour l’état-major consistent à envoyer certains de ses membres dans les régions afin d’y mettre en place la nouvelle organisation. C’est ainsi que Ravanel est envoyé à Toulouse afin de solutionner le problème de la nomination du chef régional du CFL.
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !