Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

12064,Extraits de Serge Barcellini, Passant souviens-toi ! Les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale en France, Serge Barcellini et Annette Wieviorka, Paris, Plon, 1995.,

Dès 1944, en France, des monuments, des steles, des plaques ont été érigés ou apposés, en hommage aux héros ou aux victimes de la guerre, de l'occupation, de la persécution et du génocide. On en compte aujourd'hui des dizaines de milliers à travers le pays.

Pourquoi et comment ce souvenir s'est-il mis en place ? Déportés, résistants, Juifs, Polonais, malgré-nous, 2e DB, Jean Moulin, France libre, chacune de ces mémoires possède sa spécificité.Les auteurs ne se sont pas bornés à dresser, pour la première fois, un inventaire raisonné des lieux de mémoire les plus significatifs de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont aussi procédé à une analyse de ces mémoires plurielles et mouvantes, matériellement inscrites dans le paysage de France. Serge Barcellini est inspecteur général au ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre. Annette Wieviorka, directeur de recherches au CNRS, est notamment l'auteur de Déportation et Génocide (Plon, 1992).

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

La Savoie sous l'uniforme : L'impact de l'armée sur le développement de la Savoie 1872-1914

La Savoie sous l'uniforme : L'impact de l'armée sur le développement de la Savoie 1872-1914

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Entre 1872 et 1914, la Savoie, nouvellement rattachée à la France, se développe considérablement. Si l'industrie, l'hydroélectricité, le tourisme et le thermalisme en sont les principaux facteurs, il ne faut pas oublier le rôle prépondérant de l'armée dans cet essor.

Elle modifie le paysage, en construisant de nombreuses fortifications et routes, pénètre le milieu alpin, introduit le ski et cartographie le terrain. Elle désenclave les hautes vallées, en améliorant les voies de communication, en amenant une aide matérielle aux populations, en développant l'hygiène et en favorisant le développement du commerce local. Ce nouveau livre de Laurent Demouzon aborde tous ces sujets, au travers des récits, des documents et des archives étayées par plus de 482 documents, pour la majorité inédits.

Laurent Demouzon • Mémoire des Alpins — 2013

Le devoir de mémoire

Le devoir de mémoire

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L'expression « Devoir de Mémoire - histoire des politiques mémorielles » s'est imposé tant dans le langage du quotidien que de celui des hommes politiques. Mais où s'arrête et où commence ce devoir de Mémoire ? Que cache cette expression ?

Entre devoir et travail de Mémoire il est bien difficile aujourd'hui de s'y retrouver. Ce livre répond donc à une nécessité, celle de clarifier un contenu et tout simplement de comprendre et d'expliquer ce qu'est la politique mémorielle. Les enseignants, les élus dans leur diversité, les responsables d'associations et tout simplement l'ensemble des citoyens trouveront dans ce livre, très complet, un outil pour analyser, décrypter et comprendre la politique de Mémoire du XXIe siècle.

Sophie Hasquenoph, Serge Barcellini • SOTECA

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

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Ce livre n’est pas une œuvre de fiction, ni un roman. Grégoire Snégaroff, loin de vouloir se prétendre écrivain, nous livre ici un témoignage brut, sans artifice. Chaque mot, chaque moment, chaque événement qu’il partage est ancré dans une réalité vécue. Rien n’a été inventé, tout a été observé, écouté, et ressenti.

À travers ces pages, les faits relatés sont fidèles à ce que Grégoire Snégaroff a traversé, parfois retranscrits avec un léger décalage chronologique, mais toujours ancrés dans le cadre d’une guerre méconnue. Les personnages, quant à eux, sont des ombres dans ce paysage tumultueux, des figures anonymes dont seul le colonel est esquissé. Lui, malgré l’humour qu’il inspirait, est ici traité avec un profond respect.

Les sources de ce récit sont simples et directes : des notes prises à l’époque, et la mémoire, qui fait revivre ces moments avec une force saisissante. C’est un coin de guerre, une petite fenêtre ouverte sur une réalité perdue dans l’histoire, mais toujours vive dans l’esprit de celui qui l’a vécue

  • Un petit coin de guerre perdue…
  • Ce n'est pas un roman
  • Je n'ai pas voulu faire oeuvre d'écrivain
  • Je n'ai rien inventé
  • Les rares paroles prononcées, je les ai entendues
  • Les faits racontés sont réels, je les ai vécus
  • Peut-être quelques uns ne figurent pas dans l'ordre chronologique, ils sont toujours situés dans la phase de cette guerre au moment du récit
  • Les personnages ne sont ni nommés ni décrits, ils sont le paysage
  • Seul le colonel est un peu esquissé, à peine.
  • Son personnage nous faisait sourire mais je crois qu'il a droit au respect
  • Mes sources : des notes prises à l'époque et ma mémoire…

Grégoire Snégaroff — Mai 1988

Grégoire Snégaroff • Editeur inconnu — Mai 1988

La Mémoire interdite de François Merlin

La Mémoire interdite de François Merlin

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Maire de Petit-Bornand-Les Glières, François Merlin a été exécuté par le maquis le 16 août 1944, c'est-à-dire quelques mois après le drame du Plateau en mars 1944, alors que le département de la Haute-Savoie se trouvait en plein soulèvement pour sa libération.

Il était lui-même résistant et son fils Marcel Merlin, fondateur de l'AS dans la vallée de Borne, était un ami de Tom Morel et un pourvoyeur du bataillon des Glières. Cette étrange exécution de François Merlin a jeté la consternation dans toute la contrée, mais elle n'a jamais été revendiquée et jamais élucidée. Aucune plainte portée, aucune enquête publique, partout un silence de plomb. Puis, petit à petit, après la guerre, s'installe une explication commode, celle d'une bavure lamentable, fruit de vieilles rancunes de village. Personne n'est vraiment convaincu, mais tout le monde adopte cette thèse.

Quelques années plus tard, l'abbé Jean Truffy, curé de Petit-Bornand, prêtre haut en couleur, résistant et déporté, publie un livre qui embrouille définitivement l'affaire.

Plus de cinquante ans après, Robert Amoudruz a cherché à retrouver la trace des réalités de l'époque de l'Occupation et à lever le secret de la mort de François Merlin. Cet ouvrage est le résultat d'une longue recherche parmi les archives consultables et auprès de quelque trois cents témoins encore en vie.

Son travail contient de nombreuses révélations et fait apparaître les événements et les mentalités de l'époque sous un jour nouveau.

Robert Amoudruz • Cabedita — 2002

La Bataille des Alpes - 1940

La Bataille des Alpes - 1940

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En juin 1940, alors que la France vit la pire défaite militaire de son histoire, l’armée des Alpes résiste victorieusement aux assauts italiens et parvient même à contrer l’attaque à revers menée par les Allemands en direction de Grenoble et Annecy.

Fin 1941, un premier livre hors commerce et anonyme relate avec précision cette bataille. Aujourd’hui introuvable, cette réédition voulue par les officiers-élèves de l’École militaire interarmes dont la promotion a pris le nom de « Armée des Alpes », est très largement augmentée de textes, de biographies, de photos et de cartes, qui permettent de comprendre la situation, le déroulement des évènements ainsi que les décisions prises sur ce front jugé à tort secondaire. Max Schiavon, docteur en histoire, a dirigé la recherche du Service historique de la Défense. Spécialiste de l’histoire militaire contemporaine, et en particulier des élites militaires, il a publié récemment Corap, bouc-émissaire de la défaite (Perrin), Weygand l’intransigeant (Tallandier), Les Carnets secrets du général Huntziger et Le Général Georges, un destin inachevé aux Éditions Pierre de Taillac.

Max Schiavon • Pierre De Taillac — 2021

La nuit sera longue - De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid

La nuit sera longue - De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid

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De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid. La Haute-Savoie s'enfonce dans son grand hiver. Quand commence la " drôle de guerre ", il y a déjà plus de quatre-vingts ans que la Haute-Savoie se bat énergiquement pour rester française. Aussi les Hauts-Savoyards sont prêts pour accomplir le devoir suprême. Ils se battent partout : dans les hautes vallées alpines, sur la ligne Maginot en Norvège (Namsos, Narvik), sur l'Ailette, au Chemin des Dames, dans la Somme ou sur les bords du Rhône.

Au bout du compte, beaucoup de morts et de blessés… De prisonniers aussi. La Haute-Savoie a très chèrement payé le prix de son attachement inébranlable à la France. Vient la défaite puis l'Armistice. La Haute-Savoie est tout entière recouverte par cette immense nuit du Régime de Vichy. Elle est même choisie comme fer de lance par les grands stratèges de la Révolution Nationale (Pétain, Laval, Darlan).

Sait-on que la Légion des Combattants Français de la Haute-Savoie est l'une des plus puissantes de la France non occupée ? Et voilà maintenant que les cérémonies d'allégeance au Maréchal et au Régime de Vichy ponctuent régulièrement la vie quotidienne des gens de la Haute-Savoie ! Tout se passe comme si, alors qu'ils se sont tant battus, l'ensemble des Hauts-Savoyards était devenu pétainiste, mais " Pétain, c'est la France ? " Voire ! Car déjà dans le plus obscur de la Nuit des lueurs vont surgir. Certains pensent qu'il y a une autre voie, une voie nouvelle, celle que montre le général de Gaulle…

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 1996

Revue du Souvenir Français 90[e] anniversaire

Revue du Souvenir Français 90e anniversaire

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Histoire du Souvenir Français à travers les 90 ans de sa revue.

Sommaire

  • 1. L’historique de la revue (1921-2011)
  • 2. Les Missions du Souvenir Français évoquées au cours de quatre-vingt-dix ans de parution.
  • 3. L’image du Souvenir Français
  • 4. Des textes contenus parmi les 481 numéros édités

SF • Le SF — 2011

Renseignements et faux papiers - Mon parcours de résistant de Lyon au camp de Buchenwald

Renseignements et faux papiers - Mon parcours de résistant de Lyon au camp de Buchenwald

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Jean Nallit entre très tôt dans les mouvements de Résistance à Lyon. En charge notamment de la liaison et de la mise à disposition de faux papiers, il fait réaliser de nombreuses fausses cartes d’identité permettant notamment à des résistants et à des Juifs d’échapper aux traques nazies.

Arrêté en 1944 par la Gestapo, Jean Nallit est envoyé dans l’enfer de Buchenwald. Après de long mois en camp de concentration, il participe aux "marches de la mort". Il est libéré en 1945 par l’armée américaine.

Jean Nallit • Les Passionnés de bouquins - 2013

La flamme de la nation

La flamme de la nation

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Destiné au jeune public, cet ouvrage rappelle le sens de la cérémonie de l'Arc de triomphe, qui mêle histoire et patriotisme. À qui doit-on ce monument à la gloire de la Grande Armée ? À Louis-Philippe ! Depuis quand entretient-on la flamme du souvenir ? Depuis 1923. Et cela s'est poursuivi, même sous l'Occupation !

Cet ouvrage permet de comprendre ce qui a motivé ce rituel perpétué sans relâche depuis 100 ans et les raisons qui pousseront les générations futures à le poursuivre. Un ouvrage pédagogique qui contribue à perpétuer la mémoire et à faire prendre conscience de l’appartenance à la Nation. Ponctué d’illustrations, de références historiques et d’encadrés, ce livre rédigé de façon claire et précise, explique l'importance de ce geste symbolique du ravivage la Flamme sous l’Arc de Triomphe, pour l’unité et l’avenir de notre pays.

SF. •  L’Esprit de Tous Les Combats — 2012

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Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !