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Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.
L'occupation allemande se fat de plus en plus pesante et de plus en plus meurtrière. Sans aucune retenue la barbarie nazie pille, fusille, torture et embrase nos villages : Bernex, Saint-Eustache, Habère-Lullin, Pax-Hôtel, Savoie-Léman… Que de tristesse et de pleurs dans cette énumération.
Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 1995
Cet oubli est si fort qu'en 1941 le général de Gaulle à Londres, souhaitant mobiliser les Français dans la bataille contre l'Allemagne, évoque une " guerre de trente ans " commencée en 1914 et qui s'achèverait – exceptionnelle prémonition – en 1944-1945. Or c'est d'une " guerre de soixante-quinze ans " donc qu'il fallait alors parler. Oublier la guerre de 1870-1871, c'est en effet s'interdire de comprendre ce formidable temps de l'opposition franco-allemande marquée par trois guerres qui se sont enchâssées entre 1870 et 1945. Cent-cinquante ans ont passé.
Il nous a semblé nécessaire de remettre en lumière ce temps où les deux pays se combattent afin de mieux faire apparaître les soixante-quinze années de paix qui se sont ouvertes depuis 1945 grâce à la construction européenne. La mise en lumière de la guerre de 1870-1871 consiste d'abord à réintroduire dans l'oeil des citoyens du monde, et en particulier des citoyens français et allemands, le patrimoine né de ce conflit.
Un patrimoine exceptionnellement riche fait de monuments, de stèles, de plaques, de cimetières et de sépultures. Ce guide des lieux de mémoire du Siège de Paris (1870-1871) en Ile-de-France (Paris) est une réponse du temps présent à un passé qu'il nous apparaît nécessaire de connaître.
Jean-François Decraene • Gloria Victis - 2022
Cette publication est le fruit d'une enquête menée dans les Archives départementales et communales et d'une campagne photographique sur le terrain. Il permet de situer les monuments sur le territoire, de se documenter sur leur auteur, leur financement (coût total, financement de la commune, subvention de l'Etat, souscription publique), le calendrier de leur réalisation (date de décision et date d'approbation du projet), les inscriptions et le nombre de noms qui y figurent, les éventuelles polémiques qui ont émaillé leur construction, du choix de l'emplacement à celui de l'inscription, jusqu'à l'inauguration en grande pompe. En analysant leur composition et leurs symboles, nous apprenons à regarder d'une oeil neuf les monuments aux morts et le phénomène commémoratif auquel ils participent.
Archives départementales • Haute-Savoie - 2014
Ont ainsi été publiées
L'objectif de ces documents est de mettre en lumière des acteurs de l'histoire de France, grand ou moins grand, qui ont accepté que leur destin individuel se fonde dans le destin collectif de la Nation.
Mais c'est aussi la volonté de montrer que les tombes de ces acteurs de l'histoire sont très souvent en péril. Or, ces tombes sont des éléments essentiels des chemins de mémoire de la Nation.
À nous de les protéger.
Vidéo — Hommage à Victor Bevillard
SF. • Le SF – 2021
Son histoire, tombée dans l'oubli à la fin de la guerre, ne resurgira que très brièvement des années plus tard quand un ancien fuyard, sauvé grâce au réseau de l'abbé André Payot, reviendra à Vallorcine… Ce livre de Jean-Luc de Uffredi retrace le parcours de ce héro discret durant cette période sombre de l'histoire. À travers les récits des derniers témoins ou de leurs descendants, l'auteur met aussi en lumière des faits méconnus et des documents rares et inédits.
Jean-Luc de Uffredi • Les Passionnés de Bouquins - 2019
Ce tome 1 couvre la période allant de 1879 à décembre 1914.
Laurent Demouzon, David Thill • 2017
Son issue est favorable, voire glorieuse pour les Français. Pourtant, elle n'a pas laissé une trace profonde dans les mémoires, même si c'est le seul succès important de l'Armée française durant cette période. De plus, peu de personnes imaginent l'importance politique, diplomatique et stratégique de cette bataille pour les années à venir.
Grâce à cette étude rigoureuse, qui s'appuie sur la consultation de milliers de pièces d'archives et de témoignages jusque-là inédits, Frédéric Le Moal et Max Schiavon présentent pour la première fois une vision d'ensemble des rapports franco-italiens, de la préparation des deux armées et des combats qui se sont déroulés dans les Alpes. Ils expliquent en particulier comment les tensions accumulées depuis plusieurs années, auxquelles s'ajoutent les circonstances bien particulières du printemps 1940, ont conduit Mussolini à déclarer la guerre à la France, et pourquoi l'Armée italienne n'est pas parvenue à enfoncer le front français, pourtant bien dégarni.
Il s'agit à la fois d'une synthèse de ce qui s'est passé dans le Sud-Est en 1939-1940, mais aussi d'une étude fouillée et précise des décisions prises par les responsables politiques et militaires au plus haut niveau, avant et à l'issue de cette guerre. Point de départ de la chute de Mussolini, l'étude de ce conflit est indispensable si l'on veut parfaitement comprendre la suite des événements de la Seconde Guerre mondiale.
Frédéric Le Moal, Max Schiavon • Economica — 2010
Lorsque Tom Morel eut été tué, le maquis des Glières exterminé ou dispersé, il se fit un grand silence. Les premiers maquisards français étaient tombés pour avoir combattu face à face les divisions allemandes avec leurs mains presque nues, non plus dans nos combats de la nuit, mais dans la clarté terrible de la neige. Et à travers ce silence, tous ceux qui nous aimaient encore, depuis le Canada jusqu'à l'Amérique latine, depuis la Grèce et l'Iran jusqu'aux îles du Pacifique, reconnurent que la France bâillonnée avait au moins retrouvé l'une de ses voix, puisqu'elle avait retrouvé la voix de la mort.
L'histoire des Glières est une grande et simple histoire, et je la raconterai simplement. Pourtant, il faut que ceux qui n'étaient pas nés alors - et depuis, combien de millions d'enfants ! - sachent qu'elle n'est pas d'abord une histoire de combats.
Le premier écho des Glières ne fut pas celui des explosions. Si tant des nôtres l'entendirent sur les ondes brouillées, c'est qu'ils y retrouvèrent l'un des plus vieux langages des hommes, celui de la volonté, du sacrifice et du sang. " Peu importe ce que fut dans la Grèce antique, militairement parlant, le combat des Thermopyles. Mais dans ces trois cents sacrifiés, la Grèce avait retrouvé son âme et pendant des siècles, la phrase la plus célèbre fut l'inscription des montagnes retournées à la solitude, et qui ressemblent à celles-ci : "Passant, va dire à la cité de Sparte, que ceux qui sont tombés ici sont morts selon sa loi
Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2008
Rendre un visage et un passé à ces martyrs c'est leur redonner vie. Pour un impossible oubli, une vigilance indéfectible.
La Délégation Territoriale de la Haute Savoie des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD DT 74), relais de terrain de l'association nationale, met en chantier les objectifs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, placée sous le haut patronage du Président de la République et présidée par Marie Jo Chombart de Lauwe, résistante déportée.
La Fondation agit notamment afin de pérenniser « la mémoire de la Déportation et de l'Internement organisés entre 1933 et 1945 par le régime nazi et ses alliés, des génocides des juifs et des tziganes, de la répression exercée à l'encontre des résistants, des exactions de tout genre infligées aux populations ».
Collectif • Éditions De L'astronome — 2017
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.