Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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La B.R.I du Commandant Amiot - Histoire de la Brigade Rouge Internationale de Savoie, 1944

18469,Livre La B.R.I Du Commandant Amiot - Histoire De La Brigade Rouge Internationale De Savoie, 1944,

Ce livre raconte l'histoire de la Brigade Rouge Internationale de Savoie, un "maquis" célèbre dans les deux départements savoyards, le long des frontières suisse et italienne, en 1944. Tout y est décrit au plus près de ce qu'ont vu et ressenti les hommes et les femmes de B.R.I. au moment de leurs combats.

C'est un regard original que la littérature dominante évite de croiser. Il est celui de hors-la-loi "terroristes", à l'instar de Léopold Martin, issus de la France profonde, de celle qui a "sorti de la paille les fusils, la mitraille, les grenades". Il est celui de petites gens anonymes qui se sont fait des "tueurs à la balle et au couteau". De Républicains patriotes, ils se sont transformés immédiatement en résistants intransigeants. Ils ont représenté une branche de la Résistance des plus efficaces mais ils ont fait peur.

Qu'il les approuve ou les condamne, le lecteur tirera de la fréquentation de ces personnalités hors du commun maints sujets de réflexion de portée générale que le titre du livre ne pouvait lui laisser prévoir. Sa lecture sera facilitée par le fait que l'action se situe dans une belle région de France parmi les plus visitées. Quand il y reviendra, ce sera peut-être avec un regard nouveau et une imagination stimulée. Distrayant, instructif, ce livre ne laissera donc pas indifférent. Il risque de soulever d'intéressants débats, comme en ont déjà provoqués d'autres ouvrages de Robert Amoudruz, tel "La mémoire interdite de François Merlin".

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

Les sauveteurs de l'ombre en Haute-Savoie de 1940-1944

Les sauveteurs de l'ombre en Haute-Savoie de 1940-1944

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Ils ont sauvé des Juifs. C'était en Haute-Savoie, entre 1940 et 1944. Ils n'ont jamais rien demandé ni réclamé ni revendiqué. Ils ont fait leur travail d'homme. C'est tout. Aujourd'hui, grâce à cet ouvrage, les voilà enfin sortis de l'ombre.

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2011

Des femmes dans la guerre : Que justice soit faite aux résistantes !

Des femmes dans la guerre : Que justice soit faite aux résistantes !

Détail

Des femmes dans la guerre met en avant le rôle essentiel que les femmes ont joué pendant toute la période de la seconde guerre mondiale en Haute-Savoie. Ces héroïnes de l’ombre, loin de l’image du maquisard armé, sont souvent invisibles.

Elles noyautent les administrations, organisent l’hébergement des clandestins, prennent en charge l’acheminement des informations et le passage des frontières, ravitaillent les maquisards. Nombre d’entre elles entrent en résistance au péril de leur vie, sans oublier toutes celles qui se sont battues avec les affres d’une vie quotidienne faite de rationnement et de terreur. Ce livre, basé sur des témoignages recueillis au fil des quarante dernières années par Michel Germain, leur rend un vibrant hommage.

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2018

Noël 1943 : le massacre d'Habère-Lullin ; chronique d'un crime nazi

Noël 1943 : le massacre d'Habère-Lullin chronique d'un crime nazi

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Habère-Lullin, village martyr d'un coin de France. Dans la nuit de Noël 1943 des tirs, du sang, des cris, des pleurs, des flammes. Habère-Lullin symbolise à la fois la barbarie de l'occupation nazie, la félonie de Français vénaux mais aussi la fierté d'une jeunesse rebelle face à des lois iniques et le courage admirable d'une population affrontant tous les dangers pour sauver des vies.

Rendre un visage et un passé à ces martyrs c'est leur redonner vie. Pour un impossible oubli, une vigilance indéfectible.

La Délégation Territoriale de la Haute Savoie des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD DT 74), relais de terrain de l'association nationale, met en chantier les objectifs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, placée sous le haut patronage du Président de la République et présidée par Marie Jo Chombart de Lauwe, résistante déportée.

La Fondation agit notamment afin de pérenniser « la mémoire de la Déportation et de l'Internement organisés entre 1933 et 1945 par le régime nazi et ses alliés, des génocides des juifs et des tziganes, de la répression exercée à l'encontre des résistants, des exactions de tout genre infligées aux populations ».

Collectif • Éditions De L'astronome — 2017

Livre hommage à Irène Gubier

Livre hommage à Irène Gubier

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Grande figure discrète et efficace de la Résistance française, durant la Seconde Guerre Mondiale, Irène Gubier s’est engagée volontairement au service de la défense nationale. Elle a aidé notamment le Réseau Gilbert du colonel Groussard, en étant chargée d’une activité de courrier et de transfert de personnes, pourchassées par les Nazis, grâce à la particularité de sa maison, située sur le Foron et offrant une ouverture directe sur la Suisse.

Le Conseil municipal a décidé d’honorer sa mémoire, en donnant son nom à une esplanade proche de sa maison. Afin de mieux vous faire connaître son action, ainsi que celle d’autres « passeurs », la Commission Patrimoine de la commune de Gaillard a souhaité faire une exposition , à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine de 2019.

Ce fascicule, offert par la ville de Gaillard, contient une sélection de photos et de documents, que nous avons estimés les plus représentatifs de ce travail de recherche et de collecte.

Hommage à Irène Gubier • Mairie de Gaillard — 2019

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

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Ce livre n’est pas une œuvre de fiction, ni un roman. Grégoire Snégaroff, loin de vouloir se prétendre écrivain, nous livre ici un témoignage brut, sans artifice. Chaque mot, chaque moment, chaque événement qu’il partage est ancré dans une réalité vécue. Rien n’a été inventé, tout a été observé, écouté, et ressenti.

À travers ces pages, les faits relatés sont fidèles à ce que Grégoire Snégaroff a traversé, parfois retranscrits avec un léger décalage chronologique, mais toujours ancrés dans le cadre d’une guerre méconnue. Les personnages, quant à eux, sont des ombres dans ce paysage tumultueux, des figures anonymes dont seul le colonel est esquissé. Lui, malgré l’humour qu’il inspirait, est ici traité avec un profond respect.

Les sources de ce récit sont simples et directes : des notes prises à l’époque, et la mémoire, qui fait revivre ces moments avec une force saisissante. C’est un coin de guerre, une petite fenêtre ouverte sur une réalité perdue dans l’histoire, mais toujours vive dans l’esprit de celui qui l’a vécue

  • Un petit coin de guerre perdue…
  • Ce n'est pas un roman
  • Je n'ai pas voulu faire oeuvre d'écrivain
  • Je n'ai rien inventé
  • Les rares paroles prononcées, je les ai entendues
  • Les faits racontés sont réels, je les ai vécus
  • Peut-être quelques uns ne figurent pas dans l'ordre chronologique, ils sont toujours situés dans la phase de cette guerre au moment du récit
  • Les personnages ne sont ni nommés ni décrits, ils sont le paysage
  • Seul le colonel est un peu esquissé, à peine.
  • Son personnage nous faisait sourire mais je crois qu'il a droit au respect
  • Mes sources : des notes prises à l'époque et ma mémoire…

Grégoire Snégaroff — Mai 1988

Grégoire Snégaroff • Editeur inconnu — Mai 1988

Les Mémoires du curé du maquis de Glières

Les Mémoires du curé du maquis de Glières

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Rentré de déportation au printemps 1945, il reprend son ministère au Petit-Bornand et publie ses mémoires en 1946, avec des moyens techniques très limités, sous le titre "Mémoire du curé du maquis de Glières". Il est fréquemment sollicité à titre officiel ou privé, dans les années suivant la fin de la guerre, pour apporter son témoignage sur le rôle joué par différentes personnes impliquées dans les événements du début de 1944 sur le plateau de Glières.

Jean Truffy a été membre de l'association des rescapés des Glières.Il est décédé en Haute-Savoie le 18 septembre 1958. Dans son livre Mémoires du curé du maquis de Glières (1950), Jean Truffy se refuse à décrire les « événements de Glière », laissant aux historiens le soin de le faire. Il juge que la description de sa « simple » collaboration au maquis suffit, hors de toute gloire.

Ce livre dénonce également l’agissement de « certains individus » que le chanoine Jean-Marie Desgranges décrit dans son livre « Les crimes masqués du résistantialisme ».

Cet ouvrage reproduit en outre, en traduction et copies conformes, les télégrammes allemands du 11 février 1944 à 22 h 25 au 21 avril 1944 à 22 h 40 concernant Glières et ses événements.

Michel Germain écrit à propos de ce livre : « Le curé était au cœur des événements, et comme il avait fait profession de résister, il les vit de l'intérieur. […] Ce livre est un excellent témoignage d'un homme engagé. »

" Beaucoup d'entre mes lecteurs s'attendent peut-être en ouvrant ce livre intitulé : Les Mémoires du Curé du Maquis à n'y trouver que dithyrambes à la Gloire de la Résistance et imprécations contre ceux qui n'y ont pas participé.

Qu'ils se rassurent… En tant que Prêtre, je ne crois pas être sorti de mon rôle en me dévouant à tous et en m'efforçant de servir ainsi de mon mieux mon Pays en aidant ses enfants qui se cachaient pour échapper à l'ennemi ou qui travaillaient à libérer leur Patrie… " —Jean Truffy.

Jean Truffy • Atra - Nouvelle édition (1 janvier 1979)

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

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En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d’hommes et de femmes de toutes origines – paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants –, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture.

Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D’autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l’étranger.

Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d’affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L’un joue même de l’harmonica entre deux séances de torture; un autre s’évade de prison au moyen d’une cuiller à café et d’un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l’aventure de plusieurs de ces héros du silence.

L’auteur : Alain Frèrejean descend de Louis Frèrejean, le fondateur, en 1816, des Forges de Crans. Lui-même a écrit vingt-sept biographies, traductions et livres d’histoire, dont Napoléon III et la Savoie et Berthollet, l’étrange ami de Napoléon. Mais aussi les scénarios de huitdocumentaires télévisés, dont un sur Les Frahans, tailleurs de pierres de Samoëns et Le percement du tunnel du mont Cenis.

Alain Frèrejean • Édition Cabédita — 2024

Un chasseur alpin dans la guerre et la résistance

Un chasseur alpin dans la guerre et la résistance

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À travers les carnets de Louis Valon c'est une page de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui nous est dévoilée. En 1938, Louis Valon s'engage dans les chasseurs alpins à l'âge de dix-huit ans.

En 1940, son régiment est envoyé sur le front de Narvik en Norvège afin de combattre les troupes allemandes. Après son retour en France, il rejoint la Résistance avant d'intégrer l'armée du général de Lattre de Tassigny en 1944. Il participera à la victoire finale des alliés en Allemagne. De sa formation militaire dans les Alpes jusqu'à son combat contre l'ennemi, le parcours extraordinaire de Louis Valon est aussi un témoignage sur l'engagement de nombreux chasseur alpin durant le conflit 39-45.

Patrick Valon • Les Passionnés de Bouquins - 2014

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Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !