Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Être reconnaissant après la Grande Guerre. Les monuments aux morts en Haute-Savoie

5363,Livre Être reconnaissant après la Grande guerre, les monuments aux morts en Haute-Savoie,

L'armistice du 11 novembre 1918 marque la fin de quatre longues années de guerre mais en Haute-Savoie, plus de 10 000 hommes manquent à l'appel pour célébrer la fin des combats. En l'espace de quelques années, la population et les municipalités rendent un hommage collectif au sacrifice de ces soldats en érigeant plus de 300 monuments aux morts.

Cette publication est le fruit d'une enquête menée dans les Archives départementales et communales et d'une campagne photographique sur le terrain. Il permet de situer les monuments sur le territoire, de se documenter sur leur auteur, leur financement (coût total, financement de la commune, subvention de l'Etat, souscription publique), le calendrier de leur réalisation (date de décision et date d'approbation du projet), les inscriptions et le nombre de noms qui y figurent, les éventuelles polémiques qui ont émaillé leur construction, du choix de l'emplacement à celui de l'inscription, jusqu'à l'inauguration en grande pompe. En analysant leur composition et leurs symboles, nous apprenons à regarder d'une oeil neuf les monuments aux morts et le phénomène commémoratif auquel ils participent.

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

Les monuments aux morts de la Haute-Savoie - Mémoire de la Grande Guerre

Les monuments aux morts de la Haute-Savoie - Mémoire de la Grande Guerre

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Des maris par milliers… Morts familiers ou morts anonymes… Héros ou victimes… Comme la France entière, la Haute-Savoie se couvre de monuments commémoratifs au lendemain de la Grande Guerre.

Modestes ou imposants, ordinaires ou originaux, tous expriment la souffrance individuelle et collective. Mais leurs moyens sont variés et cette variété dessine une géographie des sensibilités politiques et religieuses de la Haute-Savoie contemporaine.

Canton après canton, commune après commune, Christian Sorrel invite avant tout le lecteur à voir les monuments, tout en lui proposant des clés pour les lire. Une manière originale d'appréhender la Grande Guerre en partant du regard des contemporains que la mémoire des combattants, monumentale ou privée, a aidés à survivre et à revivre.

Christian Sorrel • La Fontaine de Siloé - 2014

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

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Soudain, alors que la nuit s'approche, une grande flamme jaillit dans la montagne. Roland dit : « C'est fini, ils sont tous morts ». Ce n'est que quelques jours plus tard que nous apprendrons ce qu'il s'était passé, et surtout qu'il y avait des survivants. Foges pour toujours était entré dans nos mémoires et dans l'histoire. (Bernard Néplaz)

Les ruines du chalet de Foges se trouvent au-dessus du lac Léman, à près de mille mètres d'altitude. Le mardi 22 février 1944, douze résistants y furent encerclés par des miliciens supérieurs en nombre et en armes. La sentence fut terrible pour les patriotes : six morts au combat et un fusillé quelques jours plus tard. Réchappés par miracle de cet affrontement, les cinq survivants poursuivirent la lutte pour l'indépendance du pays et la refondation de la République. Six mois plus tard, la Haute-Savoie se libérait définitivement du joug de l'occupant nazi et de ses alliés miliciens.

Aucun soldat allemand ne participe au combat de Foges il s'agit d'une affaire très française. Nicolas Martignoles montre que ce drame, avec son unité de lieu, de temps et d'action, prend sa source dans les conflits politiques de l'entre-deux-guerres et même au-delà. Il présente aussi ses conséquences immédiates comme à plus long terme, en étudiant notamment la construction d'une mémoire locale.

Les témoins directs ayant tous disparu, l'auteur a puisé sa documentation dans la presse locale et des archives privées, ainsi qu'aux Archives départementales de la Haute-Savoie. Son ouvrage, publié grâce à la bienveillance de l'ANACR 74, est un outil destiné à maintenir la vigilance des générations futures.

80 ans ont passé, l'espace de la vie d'un être humain. En ces jours où la guerre reprend tous ses droits, comme un incendie que l'on croyait éteint, le travail de l'historien devient essentiel, non seulement en relatant de la manière la plus exacte possible les faits, mais aussi en remontant aux causes et en expliquant les conséquences jusqu'à nos jours. Cet ouvrage rigoureusement documenté apporte un éclairage précis qui contrastera avec les albums au romantisme guerrier douteux et les jeux vidéo peu propices à l'apaisement.

Nicolas Martignoles • J. André éditeur — 2024

14-18, le sport sort des tranchées

14-18, le sport sort des tranchées

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On connaissait les dégâts faits par la Grande Guerre parmi les gloires sportives de l'époque, mais jamais n'avait été étudié le rôle de 14-18 dans la diffusion du sport en France. L'auteur montre comment le conflit permit au monde paysan de côtoyer le monde sportif alors incarné par une élite. Ce fut aussi l'occasion de fréquenter les Britanniques, à la base de l'idée moderne du sport.

On apprendra que c'est pour lutter contre l'ennui que les autorités militaires eurent l'idée de distribuer des ballons de foot et de rugby aux Poilus. On découvrira aussi combien 14-18 contribua à faire éclore le sport fémiin et bien sûr le handisport, né du terrible bilan du conflit.

Pour les Poilus, souvent issus du monde rural, ces séances bien plus ludiques que les man uvres furent l'occasion de toucher pour la première fois un ballon de foot ou de rugby. Parfois de découvrir l'idée même du sport aux côtés de leurs frères d'armes britanniques ou américains.

Le sport se mit aussi directement au service de la guerre à travers les épreuves de lancer de grenades, l'action des Corps francs ou celle des groupes de Chasseurs cyclistes. 14-18 contribua de plus à l'éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l'effroyable conflit. Que cette longue période de souffrance ait permis au sport de conquérir les couches populaires est un des plus surprenants héritages de la Première Guerre mondiale. L'École de Joinville, formatrice de moniteurs d éducation physique, fit office de creuset pour sa propagation. Une galerie de portraits d athlètes tombés au front complète ce travail de mémoire qui dresse en ultime hommage une liste de 424 champions morts durant la Grande Guerre.

Vidéo Être reconnaissant après la Grande Guerre. Les monuments aux morts en Haute-Savoie id:yiXbSJhECzE
Vidéo Être reconnaissant après la Grande Guerre. Les monuments aux morts en Haute-Savoie id:I1PvriK8vfI

Michel Merckel • Le Pas D'oiseau — 2013

Parcours d'un étudiant savoyard dans la Résistance De Lyon à Annecy

Parcours d'un étudiant savoyard dans la Résistance De Lyon à Annecy

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Étudiant au lycée du Parc à Lyon, ce jeune annécien marque dès la capitulation, sa volonté de résister à l'oppression, à l'horreur et aux abus perpétrés par le régime de Vichy et l'Allemagne nazie.

Alors que son père est prisonnier en Allemagne, Guy Sanglerat profite de ses fréquents allers-retours entre Lyon et Annecy pour s'impliquer dans les réseaux de Résistance, notamment en tant qu'agent de liaison. Après avoir échappé de justesse à la milice, il rejoint les maquis de Savoie et participe grandement à la libération d'Annecy.

Guy Sanglerat • Les Passionnés de Bouquins - 2012

La B.R.I du Commandant Amiot - Histoire de la Brigade Rouge Internationale de Savoie, 1944

La B.R.I du Commandant Amiot - Histoire de la Brigade Rouge Internationale de Savoie, 1944

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Ce livre raconte l'histoire de la Brigade Rouge Internationale de Savoie, un "maquis" célèbre dans les deux départements savoyards, le long des frontières suisse et italienne, en 1944. Tout y est décrit au plus près de ce qu'ont vu et ressenti les hommes et les femmes de B.R.I. au moment de leurs combats.

C'est un regard original que la littérature dominante évite de croiser. Il est celui de hors-la-loi "terroristes", à l'instar de Léopold Martin, issus de la France profonde, de celle qui a "sorti de la paille les fusils, la mitraille, les grenades". Il est celui de petites gens anonymes qui se sont fait des "tueurs à la balle et au couteau". De Républicains patriotes, ils se sont transformés immédiatement en résistants intransigeants. Ils ont représenté une branche de la Résistance des plus efficaces mais ils ont fait peur.

Qu'il les approuve ou les condamne, le lecteur tirera de la fréquentation de ces personnalités hors du commun maints sujets de réflexion de portée générale que le titre du livre ne pouvait lui laisser prévoir. Sa lecture sera facilitée par le fait que l'action se situe dans une belle région de France parmi les plus visitées. Quand il y reviendra, ce sera peut-être avec un regard nouveau et une imagination stimulée. Distrayant, instructif, ce livre ne laissera donc pas indifférent. Il risque de soulever d'intéressants débats, comme en ont déjà provoqués d'autres ouvrages de Robert Amoudruz, tel "La mémoire interdite de François Merlin".

Robert Amoudruz • Éditions Bellier — 2007

Le Haut-Chablais dans la guerre — 1939-1945

Le Haut-Chablais dans la guerre — 1939-1945

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Cet ouvrage à pour but de faire connaitre le dur, dangereux et ingrat combat que les résistants de Boêge et sa vallée, ont mené, sans autre espoir de faire connaître au monde l'amour de la justivce et de la liberté.

L'un de nous a écrit pour sa famille, il y a quelque temps déjà, l'histoire de sa guerre, de 1939 à 1944.

Il a raconté ce qu'il a vu de la campagne de France, de l'occupation, du maquis dont la Compagnie 93-24 (F.T.P.F). Plusieurs personnes l'ayant lue, s'y sont intéressées car elles s'y sont retrouvées. L'auteur surpris et heureux de cet intérêt qu'il n'escomptait pas, a très vite compris que son travail était incomplet et qu'il manquait pour les résistants de la vallée de Boëge un récit qui leur soit propre.

Nous avons donc pensé à mêler nos expériences de cette terrible aventure et tenter de vous les raconter.

Nous nous rendons compte de la difficulté de cette tâche car nous savons qu'on pourra nous reprocher bien des omissions et peut-être des erreurs.

Qu'il nous soit pardonné de n'avoir pu citer chacun d'entre vous. Soyez cependant assuré que vous êtes tous dans nos mémoires.

Nous étions, quelles que soient la place occupée et nos responsabilités, quelles que soient nos opinions, les combattants de la liberté

Marcel Grand, Grégoire Snégaroff • Vallée de Boëge — 1991

La Bataille des Alpes - 1940

La Bataille des Alpes - 1940

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En juin 1940, alors que la France vit la pire défaite militaire de son histoire, l’armée des Alpes résiste victorieusement aux assauts italiens et parvient même à contrer l’attaque à revers menée par les Allemands en direction de Grenoble et Annecy.

Fin 1941, un premier livre hors commerce et anonyme relate avec précision cette bataille. Aujourd’hui introuvable, cette réédition voulue par les officiers-élèves de l’École militaire interarmes dont la promotion a pris le nom de « Armée des Alpes », est très largement augmentée de textes, de biographies, de photos et de cartes, qui permettent de comprendre la situation, le déroulement des évènements ainsi que les décisions prises sur ce front jugé à tort secondaire. Max Schiavon, docteur en histoire, a dirigé la recherche du Service historique de la Défense. Spécialiste de l’histoire militaire contemporaine, et en particulier des élites militaires, il a publié récemment Corap, bouc-émissaire de la défaite (Perrin), Weygand l’intransigeant (Tallandier), Les Carnets secrets du général Huntziger et Le Général Georges, un destin inachevé aux Éditions Pierre de Taillac.

Max Schiavon • Pierre De Taillac — 2021

La nuit sera longue - De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid

La nuit sera longue - De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid

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De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid. La Haute-Savoie s'enfonce dans son grand hiver. Quand commence la " drôle de guerre ", il y a déjà plus de quatre-vingts ans que la Haute-Savoie se bat énergiquement pour rester française. Aussi les Hauts-Savoyards sont prêts pour accomplir le devoir suprême. Ils se battent partout : dans les hautes vallées alpines, sur la ligne Maginot en Norvège (Namsos, Narvik), sur l'Ailette, au Chemin des Dames, dans la Somme ou sur les bords du Rhône.

Au bout du compte, beaucoup de morts et de blessés… De prisonniers aussi. La Haute-Savoie a très chèrement payé le prix de son attachement inébranlable à la France. Vient la défaite puis l'Armistice. La Haute-Savoie est tout entière recouverte par cette immense nuit du Régime de Vichy. Elle est même choisie comme fer de lance par les grands stratèges de la Révolution Nationale (Pétain, Laval, Darlan).

Sait-on que la Légion des Combattants Français de la Haute-Savoie est l'une des plus puissantes de la France non occupée ? Et voilà maintenant que les cérémonies d'allégeance au Maréchal et au Régime de Vichy ponctuent régulièrement la vie quotidienne des gens de la Haute-Savoie ! Tout se passe comme si, alors qu'ils se sont tant battus, l'ensemble des Hauts-Savoyards était devenu pétainiste, mais " Pétain, c'est la France ? " Voire ! Car déjà dans le plus obscur de la Nuit des lueurs vont surgir. Certains pensent qu'il y a une autre voie, une voie nouvelle, celle que montre le général de Gaulle…

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 1996

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  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

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