Le monument Cette plaque apposée sur la façade de la chapelle des confins qui commémore les deux maquisards tué lors de l'attaque du maquis des Confins le 20 août 1943 par les Italiens. Ils furent prévenus de l'attaque par des habitants de La Clusaz et se dispersèrent. Cependant, encerclés et mal armés, tous ne purent pas s'échapper. 2 furent blessés, 2 tués et 23 faits prisonniers. Les blessés et les tués furent laissés sur place par les Italiens tandis que les prisonniers furent envoyés au camp de concentration d'Oron (Alpes Maritimes). CommémorationLe maquis des confins qui compta jusqu'à 62 hommes qui fut attaqué le 20 août 1943 par les Italiens. Ils furent prévenus de l'attaque par des habitants de La Clusaz et se dispersèrent. Cependant, encerclés et mal armés, tous ne purent pas s'échapper. 2 furent blessés, 2 tués et 23 faits prisonniers. Les blessés et les tués furent laissés sur place par les Italiens tandis que les prisonniers furent envoyés au camp de concentration d'Oron (Alpes Maritimes). Le 19 août au soir, Dino le chef du Maquis des Confins est informé les habitants que de mouvements de troupes suspectes dans la vallée. Il donne alors l’ordre d’évacuer le chalet et demande à ses hommes de se cacher, par petits groupes isolés. Si la situation venait à s’aggraver, l’objectif est de monter jusqu’au « Trou de la mouche », un des passages dans la chaîne des Aravis et de s’enfuir vers Tardevant. Vendredi 20 août à 5h, une compagnie du 20e bataillon de chasseurs alpins italiens descend de trois camions qui s’immobilisent devant la chapelle de la Clusaz. Les soldats, commandés par le Lieutenant Torti, montent en direction du chalet. Le Capitaine Molinari ordonne, quant à lui, l’installation de mortiers en batterie et demande le pilonnage de la montagne. À leur arrivée, l’alerte n’est pas donnée. Le maquisard en charge de la surveillance s’est endormi au pied d’un grand sapin servant de poste d’observation. Surpris par l’arrivée des Italiens, les maquisards se défendent avec les quelques armes et le peu de munitions dont ils disposent. Rapidement, le combat s’avère difficile et inégal. Le groupe mené par André Marchand riposte violemment à l’aide de deux mitrailleuses. L’attaque se concentre au pied de la montagne tandis que d’autres maquisards s’échappent selon le plan prévu. A l’issue de l’attaque, les Italiens ont tué 2 résistants et fait 21 prisonniers. Ils sont incarcérés à la caserne de Galbert à Annecy puis à celle de Chambéry. Les maquisards y sont interrogés et torturés. Le 3 septembre 1943, la capitulation de l’Italie entrainera la libération des prisonniers. Quelques semaines après l’attaque, Dino organise un rassemblement entre les maquisards restants. L’armée secrète souhaite la dissolution du maquis des Confins. Deux solutions s’offrent aux hommes : rejoindre la Résistance sur Paris avec Dino ou rester dans la région au maquis des Glières avec Marcel. Robert Lenoir, Dino Bennamias, Philippe Bazin, René Pin, Henri Mary et Angel Algisi prennent la direction de Paris tandis que les autres choisissent de rester sur place. Mais qui a balancé ? Il semblerait que la dénonciation provienne d’une femme, fiancée à un des maquisards. Quelques semaines plus tôt, elle avait été aperçue avec des officiers Italiens dans Annecy. A-t-elle été trop bavarde ? Avait-elle une liaison amoureuse avec l’un d’eux ? L’origine de l’attaque reste un mystère. La Clusaz — 20 aout 1943 : Attaque du maquis des Confins — 3808 W1419 InscriptionÀ la mémoire de deux héros du maquis Patrick Verley 19 ans, Lille Jacques Marchand 22 ans, Paris qui en ce lieu le 20 août 1943, surpris par les fascistes italiens payerent de leur vie l'honneur de n'avoir pas servi l'ennemi Localisation AdresseChapelle les confins, 74220 LA CLUSAZCoordonées GPS45.91983685, 6.47820985 ×
Le maquis des confins qui compta jusqu'à 62 hommes qui fut attaqué le 20 août 1943 par les Italiens. Ils furent prévenus de l'attaque par des habitants de La Clusaz et se dispersèrent. Cependant, encerclés et mal armés, tous ne purent pas s'échapper. 2 furent blessés, 2 tués et 23 faits prisonniers. Les blessés et les tués furent laissés sur place par les Italiens tandis que les prisonniers furent envoyés au camp de concentration d'Oron (Alpes Maritimes). Le 19 août au soir, Dino le chef du Maquis des Confins est informé les habitants que de mouvements de troupes suspectes dans la vallée. Il donne alors l’ordre d’évacuer le chalet et demande à ses hommes de se cacher, par petits groupes isolés. Si la situation venait à s’aggraver, l’objectif est de monter jusqu’au « Trou de la mouche », un des passages dans la chaîne des Aravis et de s’enfuir vers Tardevant. Vendredi 20 août à 5h, une compagnie du 20e bataillon de chasseurs alpins italiens descend de trois camions qui s’immobilisent devant la chapelle de la Clusaz. Les soldats, commandés par le Lieutenant Torti, montent en direction du chalet. Le Capitaine Molinari ordonne, quant à lui, l’installation de mortiers en batterie et demande le pilonnage de la montagne. À leur arrivée, l’alerte n’est pas donnée. Le maquisard en charge de la surveillance s’est endormi au pied d’un grand sapin servant de poste d’observation. Surpris par l’arrivée des Italiens, les maquisards se défendent avec les quelques armes et le peu de munitions dont ils disposent. Rapidement, le combat s’avère difficile et inégal. Le groupe mené par André Marchand riposte violemment à l’aide de deux mitrailleuses. L’attaque se concentre au pied de la montagne tandis que d’autres maquisards s’échappent selon le plan prévu. A l’issue de l’attaque, les Italiens ont tué 2 résistants et fait 21 prisonniers. Ils sont incarcérés à la caserne de Galbert à Annecy puis à celle de Chambéry. Les maquisards y sont interrogés et torturés. Le 3 septembre 1943, la capitulation de l’Italie entrainera la libération des prisonniers. Quelques semaines après l’attaque, Dino organise un rassemblement entre les maquisards restants. L’armée secrète souhaite la dissolution du maquis des Confins. Deux solutions s’offrent aux hommes : rejoindre la Résistance sur Paris avec Dino ou rester dans la région au maquis des Glières avec Marcel. Robert Lenoir, Dino Bennamias, Philippe Bazin, René Pin, Henri Mary et Angel Algisi prennent la direction de Paris tandis que les autres choisissent de rester sur place. Mais qui a balancé ? Il semblerait que la dénonciation provienne d’une femme, fiancée à un des maquisards. Quelques semaines plus tôt, elle avait été aperçue avec des officiers Italiens dans Annecy. A-t-elle été trop bavarde ? Avait-elle une liaison amoureuse avec l’un d’eux ? L’origine de l’attaque reste un mystère. La Clusaz — 20 aout 1943 : Attaque du maquis des Confins — 3808 W1419
À la mémoire de deux héros du maquis Patrick Verley 19 ans, Lille Jacques Marchand 22 ans, Paris qui en ce lieu le 20 août 1943, surpris par les fascistes italiens payerent de leur vie l'honneur de n'avoir pas servi l'ennemi