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Le plateau des Glières est un lieu de mémoire lié à la Seconde Guerre mondiale. Du 31 janvier au 26 mars 1944, près de 500 hommes s’y regroupèrent, sous le commandement du lieutenant Tom Morel, puis du capitaine Maurice Anjot, pour réceptionner des armes. Au bout de 2 mois, ceux qui avaient choisi de « vivre libre ou mourir » firent face à l’attaque conjointe et massive des forces de Vichy et de la Wehrmacht. Plus de 140 maquisards y trouvèrent la mort.
à la fin des années soixante, alors que se profile la commémoration du trentième anniversaire du Maquis des Glières, l’idée se développe, parmi les Rescapés qu’il devient important « de faire quelques chose qui soit à la hauteur de l’événement ».
Choisi à l’issue d’un concours national dont le jury est formé de 5 rescapés des Glières et de 4 personnalités sélectionnées pour leurs compétences en matière d’art, le Monument national à la Résistance est inauguré le 2 septembre 1973 par André Malraux. Impressionnant par ses dimensions, sa hauteur totale est de 15,20 mètres, sur 4 mètres de large pour une longueur de 21 mètres et un disque de 65 tonnes.
Il n’est pas un monument aux morts mais un symbole d’espérance. Son auteur, Émile Gilioli (1911-1977), a voulu réaliser une sculpture-architecture qui exprime l’engagement des combattants des Glières et soit en harmonie avec les montagnes dont les lignes de crêtes le prolongent. Ce monument s’élance tel un V de la victoire. Une des deux flèches monte vers le ciel en signe d’espérance. Il en sort un disque solaire, symbole de renaissance, celle de la liberté. Son équilibre improbable rappelle que la liberté, toujours menacée, est sans cesse à gagner. L’autre flèche est comme cassée net, car toute victoire porte en elle le prix des épreuves, des souffrances et des morts.
L’intérieur du monument est conçu pour être un espace sacré ; il présente diverses œuvres qui invitent à la méditation. Sur l'esplanade découvrez en accès libre l'exposition temporaire « L’histoire du maquis des Glières en photo »
Série de photographies en grand format composée de portraits et de scènes illustrant la vie quotidienne et l’engagement des maquisards sur le plateau des Glières. Livret gratuit d’accompagnement disponible au bâtiment d’accueil Mémoire du maquis
Le monument est inscrit au titre des monuments historiques le 27 mai 20205 avec la notification : « Considérant que le monument présente au point de vue de l'histoire et de l'art un intérêt suffisant pour en rendre désirable la préservation en raison du fait que ce monument, qui s'ancre à la fois dans l'histoire de la Résistance sur le plateau et l'histoire de la Résistance en général, présente une forte charge symbolique, soulignée par les éléments conceptuels composant l’œuvre elle-même, cette œuvre monumentale d'une grande technicité représentant l'aboutissement de la réflexion artistique d'Émile Gilioli »
En totalité, le monument à la Résistance du plateau des Glières, situé au lieu-dit Le Gérat, ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve : les parcelles n°93 et n°94, figurant au cadastre section E : inscription par arrêté du 27 mai 2020
XXe siècle
Gilioli Emile (sculpteur)
Propriété du département
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