Roy Albert Eugène Gabriel

Biographie

Il est de retour à la menuiserie paternelle comme ouvrier pour quelques mois avant d’entrer dans le corps de la gendarmerie le 1^er  février 1937. Il est alors muté à Évian-les-Bains, en Haute-Savoie.

À partir de 1943, il s’implique dans un groupe F.T.P. : son métier lui permet de donner des renseignements aux Partisans. Le 28 février 1944, au Café Landi, rue du Port, à Évian-le-bains, il doit rencontrer Jean Guillozet, chef des FTP, pour l’avertir de l’arrivée imminente de la milice. Mais une souricière est tendue dans cet établissement et Albert Roy est immédiatement appréhendé par les inspecteurs de la SPAC. Il est transféré à la prison de Thonon, puis à l’Intendance à Annecy. Il ne sera pas malmené car les Allemands respectent en lui un gendarme.

Après une tentative d’évasion avec des camarades, ce sera, à partir du 29 avril 1944, la prison Saint-Paul de Lyon, et de là, suite à une mutinerie, le départ pour Dachau, le 29 juin 1944. Il est affecté au commando de Kempten comme manœuvre à partir du 3 août, matricule 76230. Le 27 avril 1945, au cours du repli du commando sur Innsbrück, il réussit, avec un groupe de camarades, à rejoindre la montagne, aux environs de Pronften où sont déjà les Américains. Il est rapatrié en France le 12 mai 1945 et part se faire soigner dans sa famille, à Chaillé-les-Marais.

Il s’installe aux Sables d’Olonne où il reprend du service à la gendarmerie jusqu’au 31 mars 1948. Il devient ensuite agent-chef au Lycée des Sables de 1948 à 1961, puis agent d’assurances.

Albert Roy est chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur, Médaille Militaire, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.

Albert Roy a écrit « Mes souvenirs de résistant et de déporté NN » en 1994.