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Louis Pinaud (alias Pierre Meunier) était membre de la 93-30 ex 7e compagnie. Il fut arrêté à Orcier (où il était domicilié) le 8 mars par la Milice. Accusé de divers cambriolages à main armée, de l’enlèvement des policiers et du meurtre de madame C…, il fut torturé à l’Intendance d’Annecy, puis condamné à mort par la cour martiale de l’État français qui se tint le 20 mars 1944, à Annecy, à la villa Mary, centre de commandement des forces françaises du maintien de l’ordre.
Le 8 mars, cinq résistants furent passés par les armes matin par un peloton d’exécution formé de Groupes mobiles de réserve (GMR) commandé par le commandant de Mouzey, tandis que les gendarmes assuraient le service d’ordre. Un témoin dira (après la libération) : « Pendant que les gendarmes les attachaient aux poteaux et leur bandaient les yeux, les condamnés discutaient entre eux avec le plus grand calme ». Les exécutions eurent lieu près des fours à chaux à Sevrier, les exécutions précédentes à Annecy ayant ému et indigné la population annécienne.
Le nom de Louis Pinaud est inscrit sur le monument commémoratif des onze fusillés de Sévrier et sur le monument aux morts de Thonon-les-Bains. Il a été déclaré « Mort pour la France ».
Ses frères résistants, Gilbert et Rémy, moururent également en 1944 : Gilbert ( né le 20-10-1919 à Orcier) le 3 septembre à Lyon, « martyr de la Résistance » (on ne connaît pas les circonstances), et Rémy, (né le 24-12-1921 à Orcier) résistant FTPF, arrêté le 8 mars 1944, qui mourut à Dachau le 23 novembre 1944.
Sévrier — Monument en hommage aux onze résistants fusillés par les GMR
Arsène Buffard Jean Moënne Louis PinaudJulien MouilleLauro TassileJacques LelièvreMarcel MouchetAndré BosFrançois RastaldoJean GuillozetFerrero Tavanti
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.