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Raymond Phippaz-Turban était l’un des quatre enfants de Patrice Aglaé, chef de gare à Valleiry (Haute-Savoie), et de Marthe Amélie Lussier son épouse.
Encore étudiant, le jeune Raymond, directement concerné par la loi du 16 février 1943, instituant le S.T.O. devint réfractaire et suivit l’exemple de son père en rejoignant la Résistance. Il décida de gagner le maquis du côté de Thônes et Serraval. Le 31 janvier 1944, il monta avec d’autres camarades sur le Plateau des Glières et fut affecté à la section Bayard.
Après l’ordre de décrochage du 26 mars 1944, il tenta avec d’autres maquisards de sortir de la nasse, mais il fut pris par les Allemands à Mont-Piton en compagnie de Maurice Phaner. Amené au siège de la Gestapo au Villaret à Thônes, il fut torturé avant d’être fusillé le 30 mars 1944, à 6 heures du matin.
Il est inhumé dans nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°53. Il est reconnu « Mort pour la France » le 22 décembre 1953, homologué FFI et interné résistant. Son nom est gravé sur le Mur du souvenir élevé à l’entrée de ladite nécropole, ainsi que sur le monument aux morts de Valleiry tout comme son père.
Patrice Aglaé Phippaz-Turban, son père, chef de gare à Valleiry, fut abattu par les Allemands le 16 août 1944 à Valleiry (Haute-Savoie).
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Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
En hommage aux résistants fusillés dans les prés du Villaret.
Gaston BocquetJean CoustonRoland LaurentMaurice PhanerRaymond Phippaz-TurbanAndré PromptClément Rostaing Robert Taisseire Sauveur ValentiPierre Bastian
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.