Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
menu

Peillex Jean Albert LouisMort pour la France

Il vient au monde, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), le 10 octobre 1919, fils de Charles Victor Albert Peillex et de son épouse Rose Antoinette Maury. Si son père est receveur aux abattoirs de Thonon, Jean deviendra maréchal-ferrant. Il a vingt lorsque la guerre éclate. Il est mobilisé et en 1940, il revient à Thonon, s'installe avenue des Allinges. Il ne peut rester inactif ni face à Vichy, ni à l'occupation italienne puis allemande.
Peillex Jean Albert Louis

Peillex Jean Albert Louis

Résistant — Mort en action

Né(e) 10 octobre 1919 à Thonon (74)
Décèdé(e) 16 août 1944 à Thonon (74)
R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans /

Biographie

II entre dans la Résistance et on le retrouve faisant partie d'une compagnie F.T.P. qui participe aux combats pour la libération de Thonon. À partir du 15 août les F.F.I., Armée secrète et Francs-tireurs et partisans, unis mènent le combat pour la libération de la ville de Thonon. Le 16 au matin, l'A.S. attaque la garnison allemande de Rives. Au cours de ces combats qui durent toute la matinée deux maquisards Raymond Gros et Jean-François Cottet-Dumoulin, ainsi que trois civils Abel Henry, Henriette Moille et Claudius Perroud sont tués. Dans l'après-midi, les FTP commencent le harcèlement du Sacré Cœur, sur Crête.

Guy de Pontévés et Jean Peillex trouvent la mort tout comme Claudius Plantaz et Charles Noir. Mare Déturche mourra des suites de ses blessures reçues le 16, tout comme Frédéric Amsler.

Le 17 tombent Louis Champior, Marcel Michallet, Edmond Grisoni, Louis Gruillot, Charles Giraud, Lucien Foix et deux civils Maurice Marchand et Louis Médard. portant à 20 le nombre des victimes de ces combats pour la libération de la ville, car il faut ajouter Berthe Parent décédée le 17 à l'hôpital de la ville des suites de ses blessures.

Jean Peillex, avec d'autres camarades, s'avance, le 16 août rue des Allinges pour parlementer avec les Allemands en garnison au Sacré Cœur, muni d'un drapeau blanc. L'occupant qui croit à un stratagème, qu'il a lui-même souvent pratiqué - on ses souvient du viaduc Sainte-Marie aux Houches (3808 WID19616), ouvre le feu à la mitrailleuse. Jean est tué sur le coup et quelques maquisards sont blessés.

Une plaque a été apposée sur la façade de l'Hôtel de Ville de Thonon « en hommage de reconnaissance aux héros qui, les 16 et 17 août 1944, ont libéré la cité de l'occupation allemande » et une autre sur le lieu où il trouva la mort.

Jean est reconnu « Mort pour le France » le 23 février 1945, (acte de décès Thonon 208/1945). Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune de Thonon-les-Bains.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Peillex Jean Albert Louis
 Plaque du collège du Sacré-Cœur

Plaque du collège du Sacré-Cœur

Détail

Une plaque en l’honneur de 12 Résistants morts à la libération de la ville est désormais apposée dans le hall du collège Sacré-Cœur.

Lieu : Thonon

 Plaque aux héros de la libération

Plaque aux héros de la libération

Détail

Thonon — Plaque en façade de l'Hôtel de Ville aux héros de la libération

Lieu : Thonon

Les figures

Nous soutenir

Soutenir le Souvenir Français (74)
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !