Marchand Maurice Eugène Civil — Mort victime civile 12 mai 1903 à Châtel (74) 16 août 1944 à Thonon (74) BiographieÀ partir du 15 août les F.F.I., Armée secrète et Francs-tireurs et partisans, unis, mènent le combat pour la libération de la ville de Thonon. Le 16 au matin, l'A.S. attaque la garnison allemande de Rives. Au cours de ces combats qui durent toute la matinée deux maquisards Raymond Gros et Jean-François Cottet-Dumoulin, ainsi que trois civils Abel Henry, Henriette Moille et Claudius Perroud sont tués. Dans l'après-midi, les FTP commencent le harcèlement du Sacré Cœur, sur Crête. Guy de Pontévès et Jean Peillex trouvent la mort tout comme Claudius Plantaz et Charles Noir. Marc Déturche mourra des suites de ses blessures reçues le 16, tout comme Frédéric Amsler. Le 17 tombent Louis Champiot, Marcel Michallet, Edmond Grisoni, Louis Gruillot, Charles Giraud, Lucien Foix et deux civils Maurice Marchand et Louis Médard portant à 20 le nombre des victimes de ces combats pour la libération de la ville, car il faut ajouter Berthe Parent décédée le 17 à l'hôpital de la ville des suites de ses blessures.(Mémorial pour l’oppression 3808 W1494). Maurice Marchand est tué chemin des Marmottes. Il laisse une veuve et quatre enfants. Il est reconnu « Mort pour le France » le 12 décembre 1945 (dossier n° 602 027 et acte de décès 215/1944). Une plaque au nom de Eugène Marchand victime civile de la Libération, a été apposée à Thonon. Son nom est également inscrit sur le monument aux morts de Thonon-les-Bains. Sa fiche aux Archives nationales de Caen précise : « mort des suites de blessures reçues au combat ». SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
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