Devereaux-Rochester Elizabeth ALIAS : Minnie, Elizabeth Reynolds Résistante 20 décembre 1917 1982 — Dinard (35) Ordre national de la légion d’honneur / Croix de guerre 1939-1945 / Maquis : Réseau Marksman / R.F.I : Special Operations Executive / BiographieElizabeth Devereaux-Rochester, dit "Minnie" , également connue sous le nom d'Elizabeth Reynolds, (20 décembre 1917 - entre 1981 et 1983) était un membre du First Aid Nursing Yeomanry qui a servi dans le Special Operations Executive (SOE) en France pendant la Seconde Guerre mondiale et a travaillé comme messager avec le nom de code Typist ("Dactylo") pour le réseau Marksman. L'objectif du SOE était de mener des activités d'espionnage, de sabotage et de reconnaissance dans les pays occupés par l'Allemagne nazie ou d'autres puissances de l'Axe. Les agents du SOE s'alliaient à des groupes de résistance et leur fournissaient des armes et du matériel parachutés d'Angleterre Les débuts de la vie Fille de parents américains, Aimee (Babe) Margaret Lathrop née Gunning Rochester Reynolds et Richmond Rochester, Jr. Elle a une sœur, Aimee Christine Gunning Rochester. Elizabeth Devereaux-Rochester a été éduquée par une gouvernante anglaise et à la Roedean School en Angleterre. Ses parents ont divorcé et sa mère a épousé Myron Reynolds. Devereaux porte principalement le nom de Rochester, mais il semble qu'elle ait également utilisé celui de Reynolds. Dans les années 1930, elle vit à Paris avec sa mère ; lorsque les Allemands envahissent la France en 1941, elle travaille comme chauffeur pour la Croix-Rouge française. Elle s'est échappée de France avec un groupe conduisant plusieurs Juifs en Suisse. Elle est devenue l'un des chefs du groupe et a ensuite été invitée à revenir en France et à travailler avec la Résistance française. Elle a conduit plusieurs pilotes abattus à travers la frontière suisse jusqu'à ce que cette route soit fermée. Pour ce groupe, elle a mis au point un nouvel itinéraire d'évasion à travers les Pyrénées. Special Operations Executive (SOE) Elle rejoint le Special Operations Executive (SOE) au début de l'année 1943. Après avoir suivi une formation, elle atterrit dans un avion Hudson le 18 octobre 1943 en France avec Richard Heslop (organisateur du réseau Marksman, nom de code "Xavier"), un opérateur radio, Denis Johnson, et un agent RF de Charles de Gaulle, Jean Rosenthal. Richard Heslop a décrit Elizabeth Devereaux-Rochester comme étant d'apparence très anglaise. "Elle ne marchait pas, elle marchait à grands pas… on s'attendait automatiquement à voir un couple de labradors sur ses talons… Elle se faisait remarquer…". Mais, ajoute-t-il, "elle a fait du bon travail car elle avait du cran et de l'imagination". Au printemps 1944, Heslop demanda à contrecœur que Elizabeth Devereaux-Rochester soit rappelée par le S.O.E. en Angleterre, car elle " ressemblait tellement à une Anglaise " que les dirigeants français et lui-même craignaient qu'elle ne soit capturée par les Allemands. La capture d'un membre d'un réseau mettrait en danger les autres membres, car le membre capturé pourrait révéler des détails sur le réseau lors d'un interrogatoire et éventuellement sous la torture. Richard Heslop a reproché au S.O.E. d'avoir recruté un agent qui avait l'air si peu français. Elle a quitté le réseau Marksman, mais n'est pas retournée en Angleterre et s'est plutôt rendue à Paris pour voir sa mère. Elle est arrêtée le 20 mars 1944 à Paris. Elle est détenue à la prison de Fresnes, puis transférée au camp d'internement de Vittel, où elle reste jusqu'à la libération. Après la guerre, elle vit à Paris et travaille dans la publicité pour le Vel d'Hiv. Elizabeth Devereaux-Rochester a hérité de l'argent de Jane Stanford, épouse d'un ancien gouverneur de Californie. La nièce de Stanford, Mme Amy Hansen, avait adopté Elizabeth Devereaux-Rochester, ainsi que sa sœur. À la mort de Jane Stanford, l'université Stanford a tenté de contester l'adoption comme étant invalide afin que l'argent ne soit pas légué et qu'il revienne à l'université. L'affaire est finalement gagnée par les héritiers le 21 septembre 1957. Peu après, une sclérose en plaques est diagnostiquée chez Devereaux-Rochester. Elle vit ses dernières années à Dinard, en Bretagne, jusqu'à sa mort. Elle n'a jamais été mariée.
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !