Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Decour Georges

Né le 26 octobre 1898 à Genève (Suisse) marié et père de trois enfants. Georges Decour, dit Jo ou Géo était un vétéran de la grande guerre au sein du 55e bataillon de chasseurs croix de guerre – étoile de bronze.
Decour Georges

Decour Georges

ALIAS : Géo ou Jo
Résistant — Mort en action

Né(e)26 octobre 1898 à Genève (Suisse)
Décèdé(e) 16 mars 1944 à Entremont (74)
Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°70
Maquis : Bataillon des Glières /
R.F.I : Noyautage des Administrations Publiques /

Biographie

Georges Decour est entré dans la police municipale de Chambéry le 11 novembre 1926 promu sous-brigadier le 1er octobre 1937. Suspendu de ses fonctions le 5 mai 1944 après avoir rejoint le maquis des Glières, il devint le chef du PC du résistant Tom Morel. Plein d’allant et d’une activité exceptionnelle, il a très tôt contribué subversivement à la Résistance, permettant à l’occasion de son service des évasions et des sabotages il gardait sa tenue de policier dans le camp.

Homologué aux forces française combattantes – Noyautage des Administrations Publiques /Police homologué adjudant des forces françaises de l’intérieur médaille de la Résistance.

Dans la nuit du jeudi au vendredi 10 mars 1944, dans le contexte de l’occupation allemande et d’une intense activité de Résistance du maquis des Glières, la direction de l’intendance de police de Haute-Savoie avait pris la décision de déployer le G.M.R. “Aquitaine”, en sus d’un important dispositif d’encerclement du plateau.

Informé de la situation, le P.C. du maquis commandé par Tom Morel décidait d’une attaque de l’Hôtel de France à Entremont, où l’unité de maintien de l’ordre commandée par Grégoire Lefèbvre venait d’être stationnée.

Malgré les conventions secrètes décidées entre le G.M.R. et les chefs du maquis pour éviter toute effusion de sang français, les excès de zèle d’officiers du G.M.R. provoquèrent une confrontation.

Au cours d’une entrevue houleuse à l’hôtel, tandis que le personnel policier fut neutralisé, le commandant Lefèbvre, menacé d’être fait prisonnier pour trahison, tuait le lieutenant Tom Morel. La scène provoqua la surprise générale et une intense fusillade incontrôlée. L’adjudant Georges Decour, quarante-cinq ans, chef du P.C. du bataillon de Glières, fut mortellement blessé. Ce dernier portait encore son uniforme de policier, comme il en avait l’habitude.

Il est inhumé avec lui, le 13 mars, sur le Plateau, au pied du mât. Son corps est ensuite transféré en mai 1944 dans la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°70. Une plaque rappelant son sacrifice a été apposée à Entremont. De plus, il figure sur la plaque apposée sur la façade du commissariat de police d'Annecy aux côtés d'autres policiers «Morts pour la France», ainsi que sur le Mur du Souvenir élevé à l'entrée du cimetière de Morette.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Croix de guerre 1939-1945

Croix de guerre 1939-1945

Détail

La croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de la seconde Guerre mondiale.

Médaille

Médaille de la Résistance

Médaille de la Résistance

Détail

La réflexion du général de Gaulle sur l’opportunité de donner le jour à une nouvelle décoration le conduit, le 19 juillet 1942, à créer une commission pour « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940.

Médaille

Lieux de mémoire en lien avec
Decour Georges
 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Plaque Tom Morel

Plaque Tom Morel

Détail

Plaque commémorant le décès du lieutenant Théodose Morel dit "Tom Morel", à la tête du Bataillon des Glières depuis février 1944, trouve la mort le 10 mars 1944 à Entremont. Il est tué par le commandant des gardes mobiles de réserve (GMR) alors que les maquisards menaient une action contre les GMR, stationnés à l'Hôtel de France.

Lieu : Glières-Val-de-Borne

 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

 Plaque Tom Morel, sur la facade de l'hôtel de France

Plaque Tom Morel, sur la facade de l'hôtel de France

Détail

Plaque commémorant le décès du lieutenant Théodose Morel dit "Tom Morel", à la tête du Bataillon des Glières depuis février 1944, trouve la mort le 10 mars 1944 à Entremont. Il est tué lors que les maquisards menaient une action contre les GMR, stationnés à l'Hôtel de France.

Lieu : Entremont

 Stèle en l’honneur des résistants des Glières

 Stèle en l’honneur des résistants des Glières

Détail

Monument en mémoire des habitants d'Entremont ayant participé au maquis des Glières entre janvier et mars 1944. Obélisque comportant l'inscription "Vivre libre ou mourir"

Lieu : Entremont

Les figures

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