Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Debart JulesMort pour la France

Né le 9 mai 1922 à Corbion (Belgique), exécuté sommairement le 24 janvier 1944 à Annecy (Haute-Savoie) ; électricien ; résistant. Fils d’Eugène Ernest Debart, bûcheron, et de son épouse Blanche Violette Doffagne, Jules Debart devint électricien. On ignore sa nationalité. Mais s’il était Français cela expliquerait que, soumis à la loi sur le S.T.O., il cherchât à se réfugier comme réfractaire en Haute-Savoie, ses parents habitant toujours à Corbion.
Debart Jules

Debart Jules

Résistant — Mort fusillé

Né(e) 9 mai 1922 à Corbion (Belgique)
Décèdé(e) 24 janvier 1944 à Annecy (74)
Maquis : Corps franc Simon /
R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Il rejoignit le corps franc Simon et fut arrêté après l’accrochage entre le corps franc Simon et un convoi de soldats allemands à Mercier, (Saint-Martin-Bellevue), le 24 janvier 1944. La veille, le chef du corps franc Simon, avait été très grièvement blessé et hospitalisé à Annecy. Les hommes désireux de le libérer leur chef montent une opération sur l’hôpital mais, avertis en route de l’impossibilité du coup de main, ils rebroussèrent chemin. Et c’est à leur retour qu’ils croisèrent un convoi allemand. Un accrochage s’ensuivit. Si certains maquisards réussirent à décrocher, onze d’entre eux furent pris, parmi lesquels Jules Debart.

Tous furent abattus le soir même à la caserne de Galbert à Annecy. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1367). On découvrit le charnier après la guerre, le 25 juin 1946. Les corps furent alors, dans un premier temps, inhumés au cimetière de Loverchy et ils ont été enregistrés par l’état civil annécien. En marge de l’acte de décès (242/1946) est inscrit la date officielle du décès le 13 février 1944 (erroné) par jugement du Tribunal d’Annecy, qui probablement à l’époque ne disposait pas des travaux effectués depuis sur cette affaire. Il est reconnu « Mort pour le France » et figure sur le monument aux morts de Thorens-Glières.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Debart Jules
 Monument Corps franc Simon

Monument Corps franc Simon

Détail

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.

Lieu : Saint-Martin-Bellevue

 Stand explicatif Caserne de Galbert

Stand explicatif Caserne de Galbert

Détail

Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.

Lieu : Annecy

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.
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  • 3

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