Couffi Adrien, François Résistant — Mort exécuté 16 septembre 1913 à Estage (65) 7 décembre 1943 à Annemasse (74) Mort pour la france / BiographieAdrien Couffi était le fils de Paul Sébastien Jean Couffi et de son épouse Marguerite Thérèse Marianne Magenti. Ses parents étaient décédés au moment de son arrestation et il était l’époux de Carmen Louise Marguerite Roy. Il exerçait la profession de coiffeur à Viuz-en-Sallaz (Haute-Savoie). Le 30 novembre 1943, la police allemande et des SS Polizei du régiment « Todt » procédèrent à une vaste rafle dans la région de Ville-en-Sallaz et Viuz-en-Sallaz. Plusieurs personnes furent arrêtées dont Adrien Couffi, (fonds du Mémorial de l’oppression 3808 W 3808 W1383 et 3808 W1547). Il fut incarcéré au PAX (n°273). Il devait normalement être libéré à 18 heures le 6 décembre. Sa femme a même été prévenue de son arrivée au train. Jean Deffaugt, maire d’Annemasse, a témoigné : « Les Allemands, je puis l’affirmer, ont fabriqué de toutes pièces un projet d’évasion afin d’avoir le prétexte de tirer sur les prisonniers ». Que s’était-il passé ? Le 7 décembre 1943, vers 1 heure 30 du matin une grenade explosa contre la grande porte de la cour intérieure de l’annexe du PAX, en face de l’hôtel. Les SS, Herberg en tête, réagirent aussitôt en mitraillant les détenus qu’ils avaient entassés la veille dans la cellule n°6. Ont ainsi été assassinés : Adrien Couffi, Gustave Pellet, Fernand Jenatton, Louise Jenatton et André Chappuis. Une polémique s’ouvrit le lendemain la presse suisse informée s’en mêla. Quoi qu’il en soit, le maire Jean Deffaugt réussit à obtenir du SS Lottmann et du chef gestapiste Kämpf, venu spécialement d’Annecy, que les cinq cadavres soient inhumés dignement, avec des cercueils, dans le cimetière de la ville, ce qui fut fait le 8 décembre. C’est le jeune commissaire de police Alfred Jean Forestier qui fut chargé des déclarations de décès auprès du maire. Jean Deffaugt sera reconduit dans ses fonctions de maire d’Annemasse par le comité de Libération, dont il fit d’ailleurs partie. Adrien Couffi fut reconnu « Mort pour la France » le 12 septembre 1945 et homologué résistant. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Viuz-en-Sallaz, ainsi que sur la plaque apposée sur la façade de l’hôtel PAX. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
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