Cottet-Dumoulin Jean-François Eugène ALIAS : Patagan Résistant — Mort en action 30 mars 1924 à Thonon-les-Bains (74) 16 août 1944 à Thonon-les-Bains (74)Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°23 Mort pour la france / Maquis : Bataillon des Glières / Section Verdun / Corps franc de Bellevaux / Corps franc de Griffolet / R.F.I : Armée secrète / BiographieAprès l'ordre de décrochage du 26 mars 1944, il réussit à quitter le Plateau et à regagner le Chablais. Il continue la lutte au sein de l'Armée Secrète et du corps franc de Bellevaux. Avec son unité il participe aux combats pour la libération de Thonon. À partir du 15 août les F.F.I., Armée secrète et Francs-tireurs et partisans, unis, mènent le combat pour la libération de la ville de Thonon. Le 16 au matin, l'A.S. attaque la garnison allemande de Rives. Au cours de ces combats qui durent toute la matinée deux maquisards Raymond Gros et Jean-François Cottet-Dumoulin, ainsi que trois civils Abel Henry, Henriette Moille et Claudius Perroud sont tués. Dans l'après-midi, les FTP commencent le harcèlement du Sacré Cœur, sur Crête. Guy de Pontévès et Jean Peillex trouvent la mort tout comme Claudius Plantaz et Charles Noir. Marc Déturche mourra des suites de ses blessures reçues le 16, tout comme Frédéric Amsler. Le 17 tombent Louis Champiot, Marcel Michallet, Edmond Grisoni, Louis Gruillot, Charles Giraud, Lucien Foix et deux civils Maurice Marchand et Louis Médard, portant à 20 le nombre des victimes de ces combats pour la libération de la ville, car il faut ajouter Berthe Parent victime civile décédée à l'hôpital le 17 de suites de ses blessures. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1494). Jean-François Cottet-Dumoulin est tué le 16 août 1944. Il meurt sur les marches d'une maison de la principale rue de Rive, alors que son groupe assaille le château, où sont retranchés des Allemands. Il repose dans la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°23. Il a été reconnu « Mort pour le France » le 12 avril 1945, (acte Thonon-les-Bains 206/1944). Une plaque a été apposée sur la façade de l'Hôtel de Ville de Thonon-les-Bains « en hommage de reconnaissance aux héros qui, les 16 et 17 août 1944, ont libéré la cité de l'occupation allemande » et une autre sur le lieu où il trouva la mort, qui nous rappelle qu'il est rescapé des Glières. Son nom est inscrit sur le Mur du Souvenir, monument aux morts élevé dans le cimetière de Thonon (avec le prénom erroné de Jean), ainsi que sur le Mur élevé à l'entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Thonon — Stèles et plaques, les témoins muets d’une Libération héroïque Thonon — Une plaque en souvenir de la libération inaugurée au Sacré-cœur Thonon — Cérémonie du 15 août : « N’oublions pas les 15 libérateurs de Thonon »
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !