Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Cottet-Dumoulin Jean-François EugèneMort pour la France

Il naît le 30 mars 1924 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Il est le fils de André Cottet-Dumoulin et de son épouse Jeanne Françoise Bron. Il exerce la profession de machiniste. Durant l'hiver 1943-44, on le retrouve dans la résistance et sur le Plateau des Glières. Il appartient à la Section Verdun aux ordres de Jo Buchet.
Cottet-Dumoulin Jean-François Eugène

Cottet-Dumoulin Jean-François Eugène

ALIAS : Patagan
Résistant — Mort en action

Né(e) 30 mars 1924 à Thonon-les-Bains (74)
Décèdé(e) 16 août 1944 à Thonon-les-Bains (74)
Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°23
Maquis : Bataillon des Glières / Section Verdun / Corps franc de Bellevaux / Corps franc de Griffolet /
R.F.I : Armée secrète /

Biographie

Après l'ordre de décrochage du 26 mars 1944, il réussit à quitter le Plateau et à regagner le Chablais. Il continue la lutte au sein de l'Armée Secrète et du corps franc de Bellevaux. Avec son unité il participe aux combats pour la libération de Thonon.

À partir du 15 août les F.F.I., Armée secrète et Francs-tireurs et partisans, unis, mènent le combat pour la libération de la ville de Thonon. Le 16 au matin, l'A.S. attaque la garnison allemande de Rives. Au cours de ces combats qui durent toute la matinée deux maquisards Raymond Gros et Jean-François Cottet-Dumoulin, ainsi que trois civils Abel Henry, Henriette Moille et Claudius Perroud sont tués.

Dans l'après-midi, les FTP commencent le harcèlement du Sacré Cœur, sur Crête. Guy de Pontévès et Jean Peillex trouvent la mort tout comme Claudius Plantaz et Charles Noir. Marc Déturche mourra des suites de ses blessures reçues le 16, tout comme Frédéric Amsler.

Le 17 tombent Louis Champiot, Marcel Michallet, Edmond Grisoni, Louis Gruillot, Charles Giraud, Lucien Foix et deux civils Maurice Marchand et Louis Médard, portant à 20 le nombre des victimes de ces combats pour la libération de la ville, car il faut ajouter Berthe Parent victime civile décédée à l'hôpital le 17 de suites de ses blessures. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1494).

Jean-François Cottet-Dumoulin est tué le 16 août 1944. Il meurt sur les marches d'une maison de la principale rue de Rive, alors que son groupe assaille le château, où sont retranchés des Allemands. Il repose dans la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°23.

Il a été reconnu « Mort pour le France » le 12 avril 1945, (acte Thonon-les-Bains 206/1944). Une plaque a été apposée sur la façade de l'Hôtel de Ville de Thonon-les-Bains « en hommage de reconnaissance aux héros qui, les 16 et 17 août 1944, ont libéré la cité de l'occupation allemande » et une autre sur le lieu où il trouva la mort, qui nous rappelle qu'il est rescapé des Glières. Son nom est inscrit sur le Mur du Souvenir, monument aux morts élevé dans le cimetière de Thonon (avec le prénom erroné de Jean), ainsi que sur le Mur élevé à l'entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Cottet-Dumoulin Jean-François Eugène
 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

 Plaque aux héros de la libération

Plaque aux héros de la libération

Détail

Thonon — Plaque en façade de l'Hôtel de Ville aux héros de la libération

Lieu : Thonon

 Plaque  Jean-François Cottet-Dumoulin

Plaque Jean-François Cottet-Dumoulin

Détail

Plaque commémorative située où fût tué Jean-François COTTET-DUMOULIN, rue des pécheurs au port de Rive à Thonon-les-Bains

Lieu : Thonon

Les figures

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  • 3

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