Bovagne François Claudius ALIAS : Michel Résistant — Mort en action 17 juillet 1911 à Bassy (74) 8 mars 1944 à Billat(01) Croix de guerre 1939-1945 / Médaille de la Résistance / Mort pour la france / Maquis : A.S. du secteur de Seyssel / Maquis de Richemont / R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur / BiographieFrançois Bovagne était le fils de Constant Eugène et de Marie Louise Eugénie Toccanier, tous deux cultivateurs. Il se maria le 19 juin 1934 à Lyon 6e arr. (Rhône) avec Denise Albertine Burel. Il était domicilié à Corbonod près de Seyssel (Ain). Lucien Benoit écrit qu’il était son délégué CGT au barrage de Génissiat en 1938. Il entra très tôt dans la Résistance dont il fut l’organisateur à Seyssel et Génissiat en tant qu’un des responsables de l’armée secrète (AS) de Seyssel avec le pseudonyme de "Michel". Il travaillait à la construction du barrage de Génissiat et recrutait des hommes parmi les syndicats. Il réussit à se sortir de l’accrochage de Ruffieu le 2 février 1944 et échappa à la rafle de Seyssel le 10 février car il se trouvait ce jour-là au maquis du col de Richemond. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté. Il obtint la mention « Mort pour le France » et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il reçut la Médaille de la Résistance et la Croix de guerre 1939-1945 à titre posthume. Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat, Corbonod et Seyssel, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain). La Rue François Bovagne à Seyssel honore sa mémoire. La Rue François Bovagne à Seyssel honore son souvenir SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !