Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Bossus Edmond LouisMort pour la France

Il voit le jour le 22 juin 1911 à Cervens (Haute-Savoie), fils de Louis Léon Bossus et de son épouse Julie Joséphine Violet, tous deux cultivateurs dans la commune. Marié à Jeanne Simone Jordan, il est lui-même agriculteur à Cervens.
Bossus Edmond Louis

Bossus Edmond Louis

Résistant — Mort en action

Né(e)22 juin 1bre
Décèdé(e) 8 juin 1944 à Thonon-les-Bains (74)
Cimetière communal de Cervens (74)
Maquis : Compagnie 93-14 (F.T.P.F) /
R.F.I : Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Il intègre la Résistance et devient sergent dans un groupe de maquisards F.F.I. Il trouve la mort le 8 juin 1944 à l'hôpital de Thonon-les-Bains, « mortellement blessé en se rendant au poste de combat », précise sa fiche aux archives nationales de Caen.

Le chef départemental des F.T.P. André écrit à la mairie de Thonon, lors de l'enquête pour l'attribution de la mention « Mort pour la France»: « Edmond Bossus et Jean Châtel de la compagnie 93-14 (F.T.P.F) (ont été) blessés dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 à Perrignier au cours d'un rassemblement d'unités combattantes par le chef de bataillon Legay, par suite d'une erreur de destination due à la nuit. Le détachement a été pris sous le feu d'un autre détachement qui, pas averti de ce passage, n'avait pas obtenu de réponses aux sommations de sentinelles ». (Acte Thonon-les-Bains 154/1944).

Il est déclaré « Mort pour le France » (dossier n°509 207 et lettre du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 22 février 1945) et il figure sur le monument aux morts de Cervens.

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieu de mémoire en lien avec
Bossus Edmond Louis
 Stèle de Vérayon

Stèle de Vérayon

Détail

Le 5 juin 1944, un capitaine, un certain Chabert, rameute dans les caves de Cervens des volontaires pour rejoindre le lendemain un point de ralliement du maquis de la Cova. Le 6 juin, un groupe de Cervennais, dont des pères de famille, se met en route par les chemins de traverse. Au hameau de Verayon, sur la commune voisine de Brenthonne, un pont permet le franchissement d’un cours d’eau mais il est gardé par des résistants.

Lieu : Brenthonne

Les figures

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