Biolley Léon Résistant — Mort en action 11 janvier 1899 à Allinges (74) 22 février 1944 à Fessy (74)cimetière de Lully Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-14 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieSa fiche, lue au bureau des Archives des « Mort pour le France » à Caen, précise qu'il est « Commandant d'un détachement de la compagnie 93-14 (F.T.P.F), sous-lieutenant… tué d'une balle au front ». Qu'en est-il exactement ? Vendredi 18 février 1944, la Milice arrête la femme de Léon et l'interne au Savoie Léman. L'état de siège fait ordonner aux maquisards de Lully de grimper un peu plus haut dans la montagne. Ils sont ainsi douze à partir pour les vallées d'Habère-Poche. Ils font une halte dans un chalet appartenant à M. Chappuis au lieudit Foges, car ils sont grippés pour certains, tous lourdement chargés, et de plus le froid est intense et la nourriture légère. Léon qui est allé à Annemasse est de retour à Lully dans la nuit du 20 au 21 et, apprenant l'arrestation de sa femme, il veut se constituer prisonnier. Ses chefs et ses amis le convainquent de monter à Foges rejoindre les maquisards en mouvement. Mardi 22 février, 6 heures 30 du matin, il fait encore nuit lorsque le chalet de Foges est encerclé par plusieurs trentaines de miliciens guidés par un autochtone. Aussitôt un combat s'engage. Les maquisards sont bien armés et opposent une résistance farouche durant presque toute la journée. Claude Bar précise : « Nous avons tenu le coup sans qu'ils puissent approcher du chalet jusqu'à une heure de l'après-midi, à peu près. Seulement on a eu des tués. » Paul Chevret, Joseph Dupraz, Pierre Bourotte et César Boy sont les premiers à tomber. Léon Biolley et Joseph Dagrada sont tués à leur créneau. Ange Angéli blessé par des grenades miliciennes est fait prisonnier. Il sera fusillé. Le chalet flambe. Les 5 hommes encore en vie, Maurice Garro, Jacques Bar et Claude Bar, Georges Percheron et Charles Sibille continuent à tirer sur les miliciens. Mais le chalet flambant de plus belle, ils réussissent à se réfugier dans une cave maçonnée située sous le chalet. Les miliciens quittent les lieux vers 18 heures. Une heure plus tard, les maquisards sortent de leur cave où la fumée acre les suffoque. Ils redescendent à Lully. Ils reprendront tous le combat par la suite. Léon Biolley est reconnu « Mort pour le France » (dossier n° 557 230) transcription du 10 octobre 1945. Son nom, comme celui de ses camarades, figure sur le monument élevé dans le cimetière de Lully. Un premier monument a été érigé à Foges peu de temps après la guerre et en 1999, un nouveau monument (La Fenêtre) est érigé sur l'emplacement du chalet incendié. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
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