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Édouard Berthet était maquisard, membre de la compagnie F.T.P. 93-30, ex 7e compagnie.
Madame Léontine Berthet témoigna le 3 mars 1945, auprès du Comité d’Epuration de Thonon-les-Bains : « Le 9 février 1944, une vingtaine de miliciens sous la conduite des frères Fillion, montés sur deux camionnettes et une moto vinrent à notre domicile (Macheron, hameau d’Allinges). Ils cernèrent tout le quartier. Mon frère les ayant vus, il s’échappa par une fenêtre. Nous entendîmes des coups de feu. Nous n’avions pas le droit de sortir de la maison, nous ne pouvions donc pas voir qui des miliciens avaient tiré. Cinq minutes après les miliciens entrèrent dans notre maison et nous demandèrent qui était sorti. Nous leur répondîmes que c’était mon frère.
Ma mère leur ayant demandé ce qu’ils voulaient à mon frère, un milicien de petite taille ayant des cheveux roux et travaillant comme domestique à la Grange Allard lui répondit : « Votre fils est fané ». Les miliciens ont fouillé toute la maison et en particulier la chambre de mon frère sans rien trouver.
Après le départ des miliciens, une voisine vint nous trouver et nous demanda si c’était mon frère qui s’était enfui. Elle nous dit qu’elle avait vu une tâche brune sur la neige. Craignant que mon frère ne soit blessé, nous voulions nous élancer à sa recherche. À ce moment-là des voisins ramenèrent mon frère, qui était déjà mort. Il avait été tué d’une balle dans la nuque. »
Une stèle a été érigée à l’emplacement de son exécution, à Allinges. Inhumé à Allinges, il est « Mort pour la France » (dossier n° 513 228), transcription du 13 avril 45. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de sa commune natale.
Stèle en souvenir d'Édouard Berthet, responsable du PCF d'Allinges, tué par la milice à cet emplacement le 9 février 1944.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.