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Son activité militante prit de l’importance vers 1925-1926 quand il fut embauché à la section mécanique de l’Électro-chimique de Pierre-Bénite.[/P]
En 1939, Louis Aulagne fut mobilisé à Toulon ; après l’armistice, de retour à Lyon, il travailla aux usines Berliet à Vénissieux où il contribua à mettre sur pied des groupes de résistance qui freinaient la production et jouèrent un rôle essentiel dans le mouvement de rébellion de l’usine contre le STO en 1942. Repéré par la police de Vichy, traqué, Louis Aulagne fut alors contraint de passer dans la clandestinité et de rejoindre les FTPF.Le 6 janvier 1943, il fut envoyé en Haute-Savoie pour rassembler les groupes épars et les constituer en premières compagnies FTPF. Responsable du premier sous-secteur de Haute-Savoie, il dirigea la mise en place de huit compagnies sédentaires qui constituèrent dans le département une des bases les plus solides de la Résistance armée. Le 20 mai 1943, (le dossier du ministère des anciens combattants donne la date du 3 juin 1943) au retour d’une mission, il fut arrêté en gare d’Annemasse par deux inspecteurs français mais, véritable colosse, il se débarrassa à coups de poings des policiers. Il fût intercepté quelques minutes plus tard par une patrouille italienne.
Pendant sept heures, au commissariat d’Annemasse il fut, en présence de son épouse, soumis à un interrogatoire « renforcé ». Condamné le 21 août 1943 par le tribunal de Chambéry, on le transféra dans les prisons d’Annecy et de Chambéry puis à la prison d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot. Il participa à l’organisation de la lutte dans le camp et, le 19 février 1944, au cours de la tentative d’évasion collective des détenus, il tomba victime d’une grenade lancée par un GMR à qui il criait : « Ne tirez pas, nous sommes entre Français ! ». Il mourut après une longue agonie.
Il fut cité à l’ordre de la division, le 17 octobre 1946, à titre posthume par le gouverneur militaire de Lyon. Il fut médaillé de la Résistance au titre de capitaine, à titre posthume, par décret du 22 septembre 1953.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.