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Louis Viollet est arrêté, à la gare d'Annemasse, le samedi 29 janvier 1944, par la Gestapo secondée par des S.S. du régiment Todt. Il est porteur d'une valise de tracts. Les policiers veulent le conduire à la prison du Pax. Au cours de ce transfert, pourtant très court, il tente de s'enfuir.
Il est abattu par les Allemands. Il est déclaré mort au nº21 de l'avenue de la gare, dans cette ville, à 11 heures 45, (acte 13/1944). Il ne figure pas sur le registre d'écrou du Pax, où jamais il ne fut détenu.
Victime : Louis VIOLLET Gustave
Soldats allemands, régiment de SS “Todt”
Note du SRCGE, procès-verbaux de gendarmerie, rapport de police (mars 1945-avril 1946) 3808 W 1387
SOURCE : Mémorial de l'oppression, fonds du service du Mémorial de l'oppression et de la délégation régionale du Service de recherche de crimes de guerre ennemis (SRCGE), 1940-1944 : 3808 W1387 — Le fonds du Mémorial de l'oppression rassemble les archives produites par le service du même nom, rattaché au commissariat de la République de la région Rhône-Alpes. Ce service devient, par ordonnance du 14 octobre 1944, la “délégation régionale du Service de recherche des crimes de guerre ennemis (SRCGE)”, dépendant du ministère de la Justice.
La Seconde Guerre mondiale a marqué l’histoire de l’humanité par sa violence et ses tragédies. Entre 1939 et 1945, des millions de personnes ont été touchées par ce conflit d’une ampleur sans précédent, bouleversant des vies et remodelant des nations. Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour rendre hommage aux victimes, aux résistants, aux soldats et à tous ceux qui ont souffert durant ces sombres années. En commémorant ces événements, nous nous souvenons de l’importance de la paix, de la liberté et du devoir de mémoire, afin que les leçons du passé continuent de guider notre avenir.