Saint-André-de-Boëge — Conférence : Les femmes dans La Résistance en France

Terre de résistance, haut lieu d’histoire, la Haute-Savoie, est entrée dans la légende de la Seconde Guerre mondiale par la leçon d’honneur des combattants du plateau des Glières et de ceux qui participent à la libération de leur département. Si les résistants, le lieutenant Tom Morel tombé au champ d’honneur, le capitaine Romans-Petit ou encore le commandant Jean Vallette d’Osia sont dans toutes les mémoires, les résistantes savoyardes ont eu aussi leurs grandes figures. Elles occupent des postes de responsabilité comme Flora Saulnier chargée de mission du mouvement de « Noyautage des administrations publiques, agent de liaison et accueillant dans l’auberge qu’elle tient avec son mari, les réunions secrètes comme les pourchassés.

Les deux sœurs Colette Périès et Louise Périès effectuent des liaisons pour le compte de l’Armée Secrète dirigée par le commandant Jean Vallette d’Osia et passent des messages en Suisse comme à Lyon. Quant à Marguerite Dunoyer membre de l’état-major des mouvements unis de résistance en Savoie, elle travaille aussi à temps plein pour le réseau Gallia. Jeanne Brousse, au cœur de la résistance de sauvetage, utilise les facilités que lui offre son emploi à la Préfecture pour fournir des faux papiers aux Juifs.

Comme leurs collègues masculins, elles sont autant exposées et subissent la même répression jusqu’à la déportation comme Flora Saulnier. Toutes ont été honorées Flora, Colette, Louise et Marguerite de la médaille de la Résistance tandis que Jeanne a été reconnue Juste parmi les nations. Au-delà de ces personnalités connues, il y a toutes les résistantes anonymes qui ont œuvré avec abnégation et sont rentrées dans l’ombre avec humilité, satisfaites d’avoir fait leur devoir mais sans lesquelles il n’y aurait pas eu de résistance. Retourvez quelques portrait sur la page