Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Le Souvenir Français a réhabilité la tombe du jeune Jules Declercq

La cérémonie s’est déroulée dans une grande dignité en présence de nombreux élus et de représentants des corps constitués, de Michel Charbonnier représentant le général de Guili, délégué général.

Samedi matin, le Souvenir Français cantonal sous la présidence de Jean-Louis Ainoz a organisé une solennelle cérémonie suite à la réhabilitation de la tombe de Jules Declercq, fusillé par les Allemands.

Ce moment de souvenir s'est déroulé dans une grande dignité en présence d'un détachement du 27e BCA, du maire et conseiller général Jean-Claude Martin, de nombreux élus du canton, des différentes sections UDC-AFN, du lieutenant Thévenon commandant du CPI d'Alby, des membres du comité du Souvenir Français du canton, des Échos du Chéran.

Le maire évoquait les missions du Souvenir Français : maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté, sont morts pour la France, qu'ils soient Français ou étrangers… Mais aussi entretenir des sépultures et organiser des actions de Mémoire pour rendre hommage à tous ces hommes et ces femmes morts aux champs d’honneur.

Le président Ainoz rappelait alors qu'il y a 71 ans, le 11 décembre 1943 à 6 heures du matin, une colonne allemande donnait l'assaut au maquis du Semnoz au lieu-dit “La grange à Joson”. À l'intérieur, le jeune Jules Declercq, d'origine belge, était capturé puis interrogé par Klauss Barbie. S'en suivait l'assassinat de Joseph Dalby devant sa famille et l'incendie de sa maison. À Alby, la Gestapo plaquait Jules sur un mur et un peloton l'abattait lâchement.

Depuis, Jules Declercq repose dans le cimetière d'Alby et sa sépulture était tombée en déshérence par le fait qu'il n'a aucune famille ici. La municipalité s'était posée la question de relever cette tombe, à contre cœur ! Ce jeune avait droit à plus de reconnaissance. Le comité cantonal du Souvenir Français a proposé à la municipalité de prendre en charge les travaux pour lui redonner la dignité qui lui revient.

Pierre GORREX, 8 déc. 2014