Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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« Cette fonction correspond à mes principes » : pourquoi ces jeunes deviennent porte-drapeaux

Pour sa part, c’est lors d’une cérémonie que Laëtitia Favre a pris conscience que seuls des anciens assumaient la charge de porte-drapeau. Face à ce constat, elle a ressenti la nécessité d’assurer la relève et s’est engagée. Depuis un an et demi, elle arbore fièrement l’emblème national, guidée par la bienveillance des anciens et la volonté de préserver la mémoire collective.

Devenir porte-drapeau, pour ces jeunes, c’est bien plus qu’un simple engagement symbolique. C’est un acte profondément en accord avec leurs valeurs : respect, mémoire, transmission. Ils choisissent cette fonction parce qu’elle incarne des principes auxquels ils croient fermement — l’honneur rendu aux anciens, le devoir de mémoire envers ceux qui ont combattu, et la volonté de faire vivre l’histoire au présent.

À seulement 19 ans, Corentin Gueguin incarne avec fierté le devoir de mémoire. Devenu porte-drapeau il y a un peu plus d’un an, son engagement s’inscrit dans la continuité d’une tradition familiale et d’un attachement aux valeurs patriotiques. « Très jeune, j’ai été marqué par l’image de mon aïeul et de mon frère arborant leurs drapeaux. Cette fonction correspond à mes principes et à l’orientation professionnelle que j’ai choisie, puisque je m’apprête à intégrer la Marine nationale à la mi-mai.  » Son engagement est né de son désir de comprendre l’histoire des anciens combattants. En échangeant avec eux il a progressivement trouvé sa place. « C’est un honneur de rendre hommage aux Morts pour la France et l’émotion demeure omniprésente à chaque commémoration. »

Pour sa part, c’est lors d’une cérémonie que Laëtitia Favre a pris conscience que seuls des anciens assumaient la charge de porte-drapeau. Face à ce constat, elle a ressenti la nécessité d’assurer la relève et s’est engagée. Depuis un an et demi, elle arbore fièrement l’emblème national, guidée par la bienveillance des anciens et la volonté de préserver la mémoire collective. « Il est fondamental de se souvenir de ceux qui sont morts et d’apprendre du passé afin d’éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent ». Elle porte avec fierté un béret de parachutiste, cadeau d’un collègue, symbole fort de son engagement. Pourtant, elle déplore un manque de volontaires pour prendre le relais. Une école de porte-drapeaux (EJP 74 a récemment vu le jour, attirant quelques jeunes, mais beaucoup ne peuvent s’investir sur la durée, pris par leurs études.

DL,18 mars 2025