Forces françaises combattantesCeux-ci se singularisent par leur organisation et par leur rattachement ; formés le plus souvent à l’initiative de la France libre ou des services secrets britanniques, ils adoptent une organisation militaire. Ceux de la France libre sont rattachés au service de renseignement créé, dès juillet 1940, par le capitaine Dewavrin (futur colonel Passy) : le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA). Créés pour la plupart en 1942-1943, les réseaux se spécialisent rapidement entre trois missions principales : la transmission à Londres du renseignement, l’exfiltration de prisonniers évadés ou de soldats alliés, et, plus tardivement, pour les réseaux action, les opérations de sabotage. À partir de 1943, grâce aux missions de Jean Moulin, du colonel Passy et de Pierre Brossolette, les réseaux, mieux organisés, préparent la libération du territoire et le Débarquement. La France libérée, les réseaux sont dissous le 31 octobre 1944 ; commencent alors les travaux de liquidation administrative et d’homologation, conduits par la commission nationale d’homologation des Forces françaises combattantes (FFC). À la fin de l’année 1950, la procédure est achevée pour les réseaux : 268 sont homologués. Le traitement des dossiers individuels (plus de 100 000 pour les seules FFC) est plus long. Les services liquidateurs (Forces françaises libres, FFC, Résistance intérieure française, Forces françaises de l’intérieur, Déportés et internés de la Résistance), progressivement regroupés, donnent naissance au bureau « Résistance », composante du ministère des Armées. À l'origine des réseauxLes réseaux sont, pour la plupart, formés à l'initiative de la France Libre par le BCRA ; quelques-uns sont rattachés aux services secrets britanniques (Intelligence Service, SOE), américains (OSS) ou constitués par des services spéciaux de l'armée d'armistice. C'est dans ces services que naît et s'organise l'action des réseaux et que sont formés et recrutés les premiers agents. L'organisation des réseauxLes réseaux sont créés, pour la plupart, en 1942 et 1943. Leur taille, leur implantation ou leur longévité varient au fil de la guerre. Parmi les plus importants, on peut citer la Confrérie Notre Dame, Alliance ou Gallia qui rassemblaient des centaines d’agents, les réseaux « Action » dont l’activité couvrait l’ensemble du territoire ou encore les grands réseaux d’évasion comme Bourgogne ou Shelburn. Partir en missionParachutés ou déposés par avion Lysander en France, les premiers agents doivent constituer ou animer un réseau en recrutant sur place. Ils reçoivent leurs instructions de Londres qui leur fournit argent et matériel nécessaires à l'accomplissement de leurs missions. Vivre dans la clandestinitéVivant sous la menace permanente des arrestations et des démantèlements, les agents des réseaux utilisent un pseudonyme à usage de leurs camarades et contacts. D'autres, entrés dans la clandestinité, doivent trouver une "planque", changer d'identité, se munir de faux-papiers, voire modifier leur apparence physique. Organiser les évasionsLes premières filières d'évasion naissent en 1940 pour évacuer des aviateurs alliés, des résistants "grillés" ou des personnalités qu'il faut conduire à Londres en passant par la Suisse ou l'Espagne. Des réseaux d'évasion par voie maritime voient également le jour, dont Shelburn pour le secteur de la Manche et Pat pour la côte languedocienne. Transmettre l'informationLa transmission des informations à Londres se fait par courrier aérien ou par communication radiotélégraphique. Les premiers opérateurs radio, formés à Londres, sont parachutés avec leur matériel afin de transmettre les messages cryptés. La mission est à haut risque puisque le seul fait d'émettre rend l'opérateur radio facilement repérable par les services allemands. Renseigner sur l'ennemiLe renseignement militaire est une des principales missions des réseaux de Résistance. Les agents collectent sur le territoire national et transmettent à Londres des informations précises sur les passages de troupes, les mouvements des navires, les fabrications de guerre ou encore les défenses côtières et aériennes. Elles permettent aux états-majors alliés de décider et préparer les opérations militaires. RavitaillerLa livraison d'armes et de matériel apparaît très vite comme essentielle pour l'exécution des missions. Dès 1943, des parachutages sont organisés dans le sud de la France depuis l'Afrique du nord mais beaucoup échouent de fait de l'absence de comité de réception ou d'erreurs de pilotage. Au total, plus de 10 000 tonnes ont été envoyées en France par plus de 7 000 parachutages dont la moitié le furent durant l'été 1944. Se battreDéraillement des trains, destruction de centrales électriques, immobilisation de matériel : sous des formes très variées, le sabotage répond à des exigences stratégiques. En Angleterre, des volontaires formés à la manipulation des explosifs deviennent sur le territoire français des instructeurs qui apportent à la Résistance intérieure le matériel, la technique et l'orientation des opérations. Le prix de l'engagementLes arrestations mettent souvent un terme à l'action des réseaux et les agents sont alors emprisonnés ou internés. Certains se suicident pour éviter de parler, d'autres sont fusillés ou décapités, la plupart sont torturés. A partir de 1942, les Allemands privilégient la déportation, souvent sans retour, dans les camps de concentration. La reconnaissance des réseaux et des agentsAu lendemain de la guerre vient le temps de la reconnaissance. Afin d'accorder des droits pour les services militaires rendus, les autorités mettent en place des procédures d'homologation des réseaux et des agents. Le souvenir de l'action des réseaux est entretenu par la création d'amicales de résistants et d'associations d'anciens combattants.
Les réseaux sont, pour la plupart, formés à l'initiative de la France Libre par le BCRA ; quelques-uns sont rattachés aux services secrets britanniques (Intelligence Service, SOE), américains (OSS) ou constitués par des services spéciaux de l'armée d'armistice. C'est dans ces services que naît et s'organise l'action des réseaux et que sont formés et recrutés les premiers agents.
Les réseaux sont créés, pour la plupart, en 1942 et 1943. Leur taille, leur implantation ou leur longévité varient au fil de la guerre. Parmi les plus importants, on peut citer la Confrérie Notre Dame, Alliance ou Gallia qui rassemblaient des centaines d’agents, les réseaux « Action » dont l’activité couvrait l’ensemble du territoire ou encore les grands réseaux d’évasion comme Bourgogne ou Shelburn.
Parachutés ou déposés par avion Lysander en France, les premiers agents doivent constituer ou animer un réseau en recrutant sur place. Ils reçoivent leurs instructions de Londres qui leur fournit argent et matériel nécessaires à l'accomplissement de leurs missions.
Vivant sous la menace permanente des arrestations et des démantèlements, les agents des réseaux utilisent un pseudonyme à usage de leurs camarades et contacts. D'autres, entrés dans la clandestinité, doivent trouver une "planque", changer d'identité, se munir de faux-papiers, voire modifier leur apparence physique.
Les premières filières d'évasion naissent en 1940 pour évacuer des aviateurs alliés, des résistants "grillés" ou des personnalités qu'il faut conduire à Londres en passant par la Suisse ou l'Espagne. Des réseaux d'évasion par voie maritime voient également le jour, dont Shelburn pour le secteur de la Manche et Pat pour la côte languedocienne.
La transmission des informations à Londres se fait par courrier aérien ou par communication radiotélégraphique. Les premiers opérateurs radio, formés à Londres, sont parachutés avec leur matériel afin de transmettre les messages cryptés. La mission est à haut risque puisque le seul fait d'émettre rend l'opérateur radio facilement repérable par les services allemands.
Le renseignement militaire est une des principales missions des réseaux de Résistance. Les agents collectent sur le territoire national et transmettent à Londres des informations précises sur les passages de troupes, les mouvements des navires, les fabrications de guerre ou encore les défenses côtières et aériennes. Elles permettent aux états-majors alliés de décider et préparer les opérations militaires.
La livraison d'armes et de matériel apparaît très vite comme essentielle pour l'exécution des missions. Dès 1943, des parachutages sont organisés dans le sud de la France depuis l'Afrique du nord mais beaucoup échouent de fait de l'absence de comité de réception ou d'erreurs de pilotage. Au total, plus de 10 000 tonnes ont été envoyées en France par plus de 7 000 parachutages dont la moitié le furent durant l'été 1944.
Déraillement des trains, destruction de centrales électriques, immobilisation de matériel : sous des formes très variées, le sabotage répond à des exigences stratégiques. En Angleterre, des volontaires formés à la manipulation des explosifs deviennent sur le territoire français des instructeurs qui apportent à la Résistance intérieure le matériel, la technique et l'orientation des opérations.
Les arrestations mettent souvent un terme à l'action des réseaux et les agents sont alors emprisonnés ou internés. Certains se suicident pour éviter de parler, d'autres sont fusillés ou décapités, la plupart sont torturés. A partir de 1942, les Allemands privilégient la déportation, souvent sans retour, dans les camps de concentration.
Au lendemain de la guerre vient le temps de la reconnaissance. Afin d'accorder des droits pour les services militaires rendus, les autorités mettent en place des procédures d'homologation des réseaux et des agents. Le souvenir de l'action des réseaux est entretenu par la création d'amicales de résistants et d'associations d'anciens combattants.
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !