Groupe francs de Libération-Sud , R.F.I : Libération-Sud / Commandement : Carrier Jean Claude / Le premier GF basé à Saint-Jeoire-en-Faucigny, était appelé Groupe franc Claudin (Claudin étant l’un de ses pseudonymes). Jean Carrier obtint le grade de lieutenant et des noms de code d’identification du « Bureau central de renseignement et d’action » (BCRA). Il était « Burin », puis « Rabot ». Le « Groupe franc Claudin » devint alors le « En mars 1942, recherché par la police de Vichy, Jean Carrier entra dans la clandestinité, sacrifiant toute vie de famille, alors que son épouse venait de mettre au monde leur troisième fils. Il prit alors résolument parti pour la lutte armée. Avec Edwin Stephens, chef militaire régional des Groupes-francs (GF) pour la région « Lamartine » de Libération-Sud, ils mirent en place des réseaux gaullistes régionaux. Carrier se vit confier un commandement d’action armée : il devient responsable de l’organisation des GF de Libération-Sud en Haute-Savoie. Il y en eut trois.t[/b] », et enfin le « Groupe-franc Henri-Plantaz » fort de 40 hommes lorsqu’il le confia à son adjoint pour prendre de plus larges responsabilités. En liaison avec Jean Carrier, Louis-René Morel, alias « Valentin », de « Libération- Sud », chef militaire du futur secteur de Thorens, organisa le groupe du jeune François Servant, dit « Lieutenant Simon » et ses hommes en GF qui atteindra 30 hommes. Enfin, en Vallée de l’Arve, le troisième GF était organisé au Reposoir, autour de Jean Pasquier, dit « Jean-Jean », qui, en juin 1943, après un violent et meurtrier accrochage avec les troupes d’occupation italiennes, rejoignit le canton de Taninges en Vallée du Giffre, non sans s’adjoindre Jean Miellin et quelques-uns de ses hommes portant ainsi son effectif à 40 hommes. Les trois GF du département de la Haute-Savoie, d’abord de « Libération-Sud », puis des « Mouvements Unis » (MU) avant d’être de l’« Armée secrète » (AS) des « Mouvements unis de Résistance » (MUR) étaient tous opérationnels début avril 1943. Jean Carrier en assura la responsabilité en Faucigny et chablais, c’est-à -dire les 2/3 nord du département de la Haute-Savoie. Le Poste de commandement (PC) central était établi dans une arrière-salle de café au Giffre/Saint-Jeoire. Des instructeurs basés dans une « École d’instruction de sabotage » de la région de Saint-Étienne (Loire) formèrent les chefs des GF et des hommes d’action spécialisés - explosifs, tireurs d’élite, armes blanches, effraction, etc. Portrait de maquisardJean CarrierRésistant Les maquis
Le premier GF basé à Saint-Jeoire-en-Faucigny, était appelé Groupe franc Claudin (Claudin étant l’un de ses pseudonymes). Jean Carrier obtint le grade de lieutenant et des noms de code d’identification du « Bureau central de renseignement et d’action » (BCRA). Il était « Burin », puis « Rabot ». Le « Groupe franc Claudin » devint alors le « En mars 1942, recherché par la police de Vichy, Jean Carrier entra dans la clandestinité, sacrifiant toute vie de famille, alors que son épouse venait de mettre au monde leur troisième fils. Il prit alors résolument parti pour la lutte armée. Avec Edwin Stephens, chef militaire régional des Groupes-francs (GF) pour la région « Lamartine » de Libération-Sud, ils mirent en place des réseaux gaullistes régionaux. Carrier se vit confier un commandement d’action armée : il devient responsable de l’organisation des GF de Libération-Sud en Haute-Savoie. Il y en eut trois.t[/b] », et enfin le « Groupe-franc Henri-Plantaz » fort de 40 hommes lorsqu’il le confia à son adjoint pour prendre de plus larges responsabilités. En liaison avec Jean Carrier, Louis-René Morel, alias « Valentin », de « Libération- Sud », chef militaire du futur secteur de Thorens, organisa le groupe du jeune François Servant, dit « Lieutenant Simon » et ses hommes en GF qui atteindra 30 hommes. Enfin, en Vallée de l’Arve, le troisième GF était organisé au Reposoir, autour de Jean Pasquier, dit « Jean-Jean », qui, en juin 1943, après un violent et meurtrier accrochage avec les troupes d’occupation italiennes, rejoignit le canton de Taninges en Vallée du Giffre, non sans s’adjoindre Jean Miellin et quelques-uns de ses hommes portant ainsi son effectif à 40 hommes. Les trois GF du département de la Haute-Savoie, d’abord de « Libération-Sud », puis des « Mouvements Unis » (MU) avant d’être de l’« Armée secrète » (AS) des « Mouvements unis de Résistance » (MUR) étaient tous opérationnels début avril 1943. Jean Carrier en assura la responsabilité en Faucigny et chablais, c’est-à -dire les 2/3 nord du département de la Haute-Savoie. Le Poste de commandement (PC) central était établi dans une arrière-salle de café au Giffre/Saint-Jeoire. Des instructeurs basés dans une « École d’instruction de sabotage » de la région de Saint-Étienne (Loire) formèrent les chefs des GF et des hommes d’action spécialisés - explosifs, tireurs d’élite, armes blanches, effraction, etc. Portrait de maquisardJean CarrierRésistant Les maquis