A.S. Compagnie de Saint-Gervais ,Type Action / R.F.I : Armée secrète / Rattachement : A.S. du secteur de Bonneville / Commandement : Baud Henri / Communes : Saint-Gervais-les-Bains / Passy / La libération de Passy Du 14 au 17 août 1944, quatre journées décisives pendant lesquelles Passy se libère elle-même de l’occupation allemande. Les Allemands sont désormais conscients que la situation leur échappe, aussi vont-ils changer de quartier général passant du Fayet à l’Abbaye, des Hôtels Central et Miage à l’Hôtel des Alpes et Carlton. Cet endroit est choisi en fonction de sa clôture et du parc qui l’entoure. Le 14 août, deux Allemands sont tués par les troupes de l’Armée Secrète (A.S.) au Pratz de Saint-Gervais. Hauffen, le commandant du détachement, souhaite que l’on enterre décemment ses hommes ; il fait procéder à une rafle dans la population du Fayet-L’Abbaye. Le 15 août 44, les deux soldats allemands, Ochs et Polhmann sont inhumés dans le cimetière des Plagnes avec le concours du curé qui, ayant fait son office, est seul libéré. La compagnie 93-18 (F.T.P.F) de Passy se trouvent pour la plupart aux Houches. De la poste de Passy, est adressé par téléphone, un ultimatum à Hauffen : « Vous êtes encerclés, rendez vous… » Celui-ci n’en tient aucun compte. L’A.S Compagnie de Saint-Gervais. rassemble quelques hommes disponibles autour de l’Hôtel des Alpes, une quinzaine en tout. Vient une grande nouvelle, bonne pour les assiégeants, et par conséquent mauvaise pour les occupants : les Alliés ont débarqué en Provence. Contact est pris avec Henri Baud, chef de l’A.S. Compagnie de Saint-Gervais, pour qu’il tente quelque chose. Celui-ci (…) téléphone à Beer alias Olivier de l'A.S. Compagnie de Megève, pour obtenir un groupe conséquent dans le but de faire le siège du commandement allemand de L’Abbaye. C’est ainsi que vingt-cinq maquisards de Megève arrivent en renfort. Ce 16 août, les Allemands retranchés détiennent maintenant quarante otages. » La libération de Passy a lieu sous l’église N.D. des Alpes, … dite église du Fayet. De Saint-Gervais, Henri Baud rejoint au Fayet les vingt-cinq hommes de l'A.S. Compagnie de Megève conduits par Jacques Lefort. Le groupe prend position dans les buissons de l’lle de Brey, armé seulement d’un fusil-mitrailleur et de quelques mitraillettes. Au P.C. de l’A.S., on a informé de la situation Jean Rosenthal alias Cantinier, numéro 2 de cette organisation sur le plan départemental, qui décide de rejoindre Henri Baud, accompagné de Léon Ball alias Niveau, lieutenant de l’armée des États-Unis. Un ultimatum est rédigé par Henri Baud, Léon Ball et Grangerat, dans la maison de ce dernier aux Plagnes. Le brouillon est traduit par Léon Ball en anglais. » (…) La réponse est donnée à l’envers du message, peu de temps après : «Le commandant, Officier, accepte de vous rencontrer», «à M. Captain Léon Ball, U.S.Army.» (…) Le Docteur Carle, Cavaglione, et Hackett – un écossais – de l’A.S. Compagnie de Megève, ont également revêtu des tenues de combat anglaises (avec galons d’officiers), auquel s’ajoute Cantinier, dans une tenue française, représentant la Résistance. À seize heures, Hauffen décide de se rendre car, officier de tradition, ce sont les uniformes alliés qui l’ont fait fléchir, redoutant par dessus tout, de se rendre aux «terroristes. C’est la reddition des quatre-vingt deux soldats du Reich qui sortent les mains en l’air de l’Hôtel des Alpes, pour la plupart soulagés. Les armes sont déposées devant l’entrée de l’établissement. Les maquisards s’aperçoivent alors que la puissance de feu des Allemands était cinq fois supérieure à la leur. Le commandant Hauffen est tout de même déçu de voir que les forces qui l’assiégeaient étaient, somme toute, très limitées. L’A.S. obtient là un succès méritoire sans effusion de sang, grâce au truchement des uniformes anglais, et à l’initiative de ses chefs. Portrait de maquisardHenri BaudRésistant Articles externes Wikipédia — Henri Baud Les maquis
La libération de Passy Du 14 au 17 août 1944, quatre journées décisives pendant lesquelles Passy se libère elle-même de l’occupation allemande. Les Allemands sont désormais conscients que la situation leur échappe, aussi vont-ils changer de quartier général passant du Fayet à l’Abbaye, des Hôtels Central et Miage à l’Hôtel des Alpes et Carlton. Cet endroit est choisi en fonction de sa clôture et du parc qui l’entoure. Le 14 août, deux Allemands sont tués par les troupes de l’Armée Secrète (A.S.) au Pratz de Saint-Gervais. Hauffen, le commandant du détachement, souhaite que l’on enterre décemment ses hommes ; il fait procéder à une rafle dans la population du Fayet-L’Abbaye. Le 15 août 44, les deux soldats allemands, Ochs et Polhmann sont inhumés dans le cimetière des Plagnes avec le concours du curé qui, ayant fait son office, est seul libéré. La compagnie 93-18 (F.T.P.F) de Passy se trouvent pour la plupart aux Houches. De la poste de Passy, est adressé par téléphone, un ultimatum à Hauffen : « Vous êtes encerclés, rendez vous… » Celui-ci n’en tient aucun compte. L’A.S Compagnie de Saint-Gervais. rassemble quelques hommes disponibles autour de l’Hôtel des Alpes, une quinzaine en tout. Vient une grande nouvelle, bonne pour les assiégeants, et par conséquent mauvaise pour les occupants : les Alliés ont débarqué en Provence. Contact est pris avec Henri Baud, chef de l’A.S. Compagnie de Saint-Gervais, pour qu’il tente quelque chose. Celui-ci (…) téléphone à Beer alias Olivier de l'A.S. Compagnie de Megève, pour obtenir un groupe conséquent dans le but de faire le siège du commandement allemand de L’Abbaye. C’est ainsi que vingt-cinq maquisards de Megève arrivent en renfort. Ce 16 août, les Allemands retranchés détiennent maintenant quarante otages. » La libération de Passy a lieu sous l’église N.D. des Alpes, … dite église du Fayet. De Saint-Gervais, Henri Baud rejoint au Fayet les vingt-cinq hommes de l'A.S. Compagnie de Megève conduits par Jacques Lefort. Le groupe prend position dans les buissons de l’lle de Brey, armé seulement d’un fusil-mitrailleur et de quelques mitraillettes. Au P.C. de l’A.S., on a informé de la situation Jean Rosenthal alias Cantinier, numéro 2 de cette organisation sur le plan départemental, qui décide de rejoindre Henri Baud, accompagné de Léon Ball alias Niveau, lieutenant de l’armée des États-Unis. Un ultimatum est rédigé par Henri Baud, Léon Ball et Grangerat, dans la maison de ce dernier aux Plagnes. Le brouillon est traduit par Léon Ball en anglais. » (…) La réponse est donnée à l’envers du message, peu de temps après : «Le commandant, Officier, accepte de vous rencontrer», «à M. Captain Léon Ball, U.S.Army.» (…) Le Docteur Carle, Cavaglione, et Hackett – un écossais – de l’A.S. Compagnie de Megève, ont également revêtu des tenues de combat anglaises (avec galons d’officiers), auquel s’ajoute Cantinier, dans une tenue française, représentant la Résistance. À seize heures, Hauffen décide de se rendre car, officier de tradition, ce sont les uniformes alliés qui l’ont fait fléchir, redoutant par dessus tout, de se rendre aux «terroristes. C’est la reddition des quatre-vingt deux soldats du Reich qui sortent les mains en l’air de l’Hôtel des Alpes, pour la plupart soulagés. Les armes sont déposées devant l’entrée de l’établissement. Les maquisards s’aperçoivent alors que la puissance de feu des Allemands était cinq fois supérieure à la leur. Le commandant Hauffen est tout de même déçu de voir que les forces qui l’assiégeaient étaient, somme toute, très limitées. L’A.S. obtient là un succès méritoire sans effusion de sang, grâce au truchement des uniformes anglais, et à l’initiative de ses chefs. Portrait de maquisardHenri BaudRésistant Articles externes Wikipédia — Henri Baud Les maquis