Le monument Plaque en hommage à la "Villa Libération". Cette villa, prêtée par Michel Fournier rescapé du maquis des Glières, fut le lieu de rencontre le 19 juin 1944 entre les négociateurs FFI et Allemands. Cette rencontre aboutira aux conditions de reddition de la garnison Allemande. Cette rencontre fait suite à la libération d'une grande partie de la Haute-Savoie et l'encerclement d'Annecy par les résistants. La reddition des troupes allemandes négociée ici, et signée quelques heures plus tard à l'Hôtel Splendide à Annecy, a permis d'éviter des combats pour libérer Annecy. InscriptionSamedi 19 août 1944, à 7 heures du matin, dans cette villa de sa famille prêtée pour la circonstance par Marcel Fournier au chef des FFI, des pourparlers s’engagent pour arrêter les conditions de la reddition de la garnison allemande de la place d’Annecy, à la suite des succès remportés par les FFI dans le département et éviter une effusion de sang en cas d’attaque de la ville. Onze négociateurs pour la Résistance Française : Joseph Lambroschini, alias Nizier, commandant de l’AS (Armée Secrète), l’une des composantes des FFI (Forces françaises de l’Intérieur) de Haute-Savoie, dont il est chef d’état-major. Nizier dirigera les opérations de négociation. André Augagneur, alias capitaine Grand, commandant les F.T.P. (Francs-tireurs et partisans), autre composante des FFI, dont il est chef d’état-major adjoint. Yves Godard, alias capitaine Jean, adjoint de Nizier au sein de l’A.S, ancien officier du 27e BCA. Fernand Archen, alias commandant Icks, du 2e bureau. Pierre Métrat, alias lieutenant Francis, adjoint du commandant Icks. Jean Rosenthal, alias capitaine Cantinier, officier de liaison du Général Koenig. Georges Guidollet, alias Ostier, chef départemental des Mouvements Unis de la Résistance. Le lieutenant Guillaume (Garin), chef du service de sécurité. Lennie Ball, alias capitaine Niveau, officier parachutiste de l’armée américaine. Le lieutenant Marchal, officier de liaison FFI. Georgette Peccoud – Berberat, alias Zette, secrétaire de Nizier. Pour la Wehrmacht, deux envoyés du Colonel Meyer commandant de la garnison allemande: Capitaine Léopold Sedlaczek, officier d’ordonnance du Colonel Meyer, francophile. Major [dr]Walter Eggers, officier aviateur qui a demandé au colonel Meyer d’accompagner le capitaine. La rencontre sera suspendue à 9h, pour permettre aux parlementaires allemands de faire un aller- retour à l’hôtel Splendid à Annecy, siège de la Kommandantur de la Wehrmart, afin de soumettre les modalités de la reddition au colonel Meyer, seul à pouvoir les valider. À leur retour, vers 10h, munis du pouvoir du commandant de la garnison allemande, la rencontre reprend. Le procès-verbal sur les conditions de la reddition est signé par Nizier et Sedlaczek. La séance officielle des signatures de la capitulation se tiendra à l’hôtel Splendid où le colonel Meyer recevra la délégation. Localisation Adresse 75 route d'Annecy, 74290 VEYRIER-DU-LACCoordonées GPS45.8913685, 6.1707783 ×
Samedi 19 août 1944, à 7 heures du matin, dans cette villa de sa famille prêtée pour la circonstance par Marcel Fournier au chef des FFI, des pourparlers s’engagent pour arrêter les conditions de la reddition de la garnison allemande de la place d’Annecy, à la suite des succès remportés par les FFI dans le département et éviter une effusion de sang en cas d’attaque de la ville. Onze négociateurs pour la Résistance Française : Joseph Lambroschini, alias Nizier, commandant de l’AS (Armée Secrète), l’une des composantes des FFI (Forces françaises de l’Intérieur) de Haute-Savoie, dont il est chef d’état-major. Nizier dirigera les opérations de négociation. André Augagneur, alias capitaine Grand, commandant les F.T.P. (Francs-tireurs et partisans), autre composante des FFI, dont il est chef d’état-major adjoint. Yves Godard, alias capitaine Jean, adjoint de Nizier au sein de l’A.S, ancien officier du 27e BCA. Fernand Archen, alias commandant Icks, du 2e bureau. Pierre Métrat, alias lieutenant Francis, adjoint du commandant Icks. Jean Rosenthal, alias capitaine Cantinier, officier de liaison du Général Koenig. Georges Guidollet, alias Ostier, chef départemental des Mouvements Unis de la Résistance. Le lieutenant Guillaume (Garin), chef du service de sécurité. Lennie Ball, alias capitaine Niveau, officier parachutiste de l’armée américaine. Le lieutenant Marchal, officier de liaison FFI. Georgette Peccoud – Berberat, alias Zette, secrétaire de Nizier. Pour la Wehrmacht, deux envoyés du Colonel Meyer commandant de la garnison allemande: Capitaine Léopold Sedlaczek, officier d’ordonnance du Colonel Meyer, francophile. Major [dr]Walter Eggers, officier aviateur qui a demandé au colonel Meyer d’accompagner le capitaine. La rencontre sera suspendue à 9h, pour permettre aux parlementaires allemands de faire un aller- retour à l’hôtel Splendid à Annecy, siège de la Kommandantur de la Wehrmart, afin de soumettre les modalités de la reddition au colonel Meyer, seul à pouvoir les valider. À leur retour, vers 10h, munis du pouvoir du commandant de la garnison allemande, la rencontre reprend. Le procès-verbal sur les conditions de la reddition est signé par Nizier et Sedlaczek. La séance officielle des signatures de la capitulation se tiendra à l’hôtel Splendid où le colonel Meyer recevra la délégation.